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Patrushev : la politique de l’Occident conduit à la division de l’Ukraine en plusieurs Etats

Suite à l’intensification des livraisons d’armes depuis les pays de l’OTAN et à la normalisation d’une rhétorique guerrière, la Russie, elle aussi s’adapte à cette nouvelle réalité et, désormais, envisage la possibilité d’une division de l’Ukraine en plusieurs Etats. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrushev, qui était avant cela le directeur du FSB.

Marioupol : quand Nuland confirme in fine l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Hier, Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, a déclaré à CNN que les pays de l’OTAN pourraient participer à l’évacuation des «civils» bloqués à Marioupol. Surtout quand Kiev vient de saboter les corridors humanitaires ouverts par la Russie le 20 avril, ce même jour. Donc, l’exfiltration doit se ferait incognito, les combattants étrangers sur place ne doivent surtout pas se rendre à l’armée russe, et l’OTAN pourrait même tenter d’assurer une présence «légitime» sur le territoire à cette occasion. 

Billet interrogatif : en quoi l’Alsace-Moselle diffère-t-elle de l’Ukraine ?

Alors que les officiels russes annoncent que dès la reprise du Donbass, ils relanceront sérieusement les négociations avec l’Ukraine, espérant toujours une guerre de courte durée, les Etats-Unis, maître en l’art d’enliser les conflits qu’ils ne peuvent directement gagner, remettent en route les programmes de préparation des militaires ukrainiens. La démarche russe dans ce conflit soulève en effet beaucoup de questions : qui va assurer la «démilitarisation» et la «dénazification» de cette étrange Ukraine, quid des régions comme Kherson qui sont sous drapeau russe (ou le drapeau ne signifie-t-il plus rien?), pourquoi le «monde russe» s’arrête-t-il aux frontières du Donbass ? 

Création d’un crime de guerre : De Racak à Boutcha, la mécanique se met en marche encore une fois

Macron l’a dit, la France a envoyé des gendarmes en Ukraine, formellement pour enquêter sur les crimes soi-disant commis par l’armée russe après «l’occupation». Le discours politico-médiatique français oublie simplement de dire, qu’en réalité, ils agissent avec l’organisation intergouvernementale initiée par les Etats-Unis, l’International Commission on Missing Persons, qui a été très active dans les Balkans et travaille notamment sur les charniers lors des conflits. L’on se souvient effectivement du faux charnier de Racak et de son rôle légitimant l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Leur présence en Ukraine ne présage rien de bon.

Elections présidentielles et rétropédalage de l’opposition française face à Poutine : une leçon d’existence politique

Même si les élections présidentielles françaises ne présentent, en tant que tel, aucun intérêt politique, les résultats étant connus d’avance et aucun enjeu politique réel n’en découlant, il est intéressant de voir l’évolution de ce qui est censé être une opposition, et encore plus une opposition se présentant ou étant présentée comme radicale, sur le sujet de la campagne : le conflit en Ukraine. L’intérêt de ce sujet est d’illustrer la capacité, ou non, des candidats à défendre une vision française de la géopolitique. Eric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont tous pris leurs distances de la Russie et surtout de Poutine. Aucune alternative idéologique n’était donc réellement existante, l’alignement atlantiste dans les faits, au-delà des diatribes d’hier, est là. L’intérêt de la France attendra encore …

Quand Peskov qualifie Urgant et Sobtchak de «grands patriotes» : quels intérêts défendent ces élites politiques en Russie ?

Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine a mis en évidence la scission de la société entre une élite cosmopolite et une population majoritairement conservatrice. Si les élites dites culturelles ont naturellement cette tendance, il est regrettable que les élites politiques dirigeantes jouent le même jeu, par conviction ou par intérêt. Quand Peskov qualifie Urgant ou Ksénia Sobtchak de «grands patriotes», il y a une limite inacceptable qui a été franchie, un pas de trop qui peut mettre en danger la stabilité sociale, dans un contexte aussi particulier que celui d’aujourd’hui. Mais cela explique aussi beaucoup de choses quant aux négociations et aux «compromis» militaires unilatéraux, quand la fille d’Abramovich et celle de Peskov se prononcent aussi publiquement contre la politique de la Russie.

Billet sur le front intérieur : de la déglobalisation de la Russie

L’opération militaire russe qui se déroule sur le sol ukrainien s’accompagne d’un combat intérieur, qui prend certes d’autres formes, mais dont les conséquences ne seront pas moins importantes et où la victoire est essentielle pour l’avenir de la Russie et sa victoire géopolitique. Sur le front intérieur, la déglobalisation de la Russie bat son plein. Ce qui en soi marque déjà l’échec du monde global, qui ne peut être global sans la Russie.

La Russie négocie-t-elle un protectorat anglo-américain pour l’Ukraine ?

Un choc s’est produit hier en Russie, avec les révélations du Financial Times, confirmées par Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, de la négociation d’un plan de 15 points, comprenant le départ de l’armée russe d’Ukraine et la préservation de l’armée ukrainienne, mais sa diminution … en contrepartie d’une protection exercée par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, la Russie a commencé cette opération militaire pour in fine discuter de l’instauration d’un protectorat anglo-américain sur l’Ukraine ? Les élites politiques russes, qui soutiennent ce processus, ont-elles conscience de la puissance des ondes de déflagration qui se déverseront alors sur la Russie et dans le monde ? Analysons la situation.

Les USA reconnaissent avoir des laboratoires biologiques militaires en Ukraine

L’avancée de l’armée russe en Ukraine fait peur. Elle fait peur aux USA qui entrevoient le risque d’un déballage sur la place publique d’une partie de leurs activités en Ukraine, notamment celles assez louches concernant le déploiement de laboratoires biologiques militaires, ce que Victoria Nuland a reconnu et dont les médias main stream ne parlent pas beaucoup.

Conflit en Ukraine : d’où vient une telle différence d’interprétation des événements entre la Russie et l’Occident ?

Comment la Russie et les pays européens en sont-ils arrivés à parler à ce point une langue différente ? Sans en être particulièrement surpris, nous ne pouvons que le déplorer, car la langue décrit le monde et les pays européens semblent s’enfoncer dans le monde global atlantiste, corps et âmes, y perdant leur âme, y sacrifiant leur corps.

Les USA exigent l’expulsion de 12 diplomates russes à l’ONU ou quand l’ONU devient officiellement une institution américaine

L’intervention militaire russe a déjà produit des effets géopolitiques appréciables : en plus de la fin de la covid-hystérie, nous assistons au déshabillage des institutions dites internationales, qui ne sont qu’atlantistes. Dont l’ONU, avec la demande américaine d’expulsion de 12 diplomates russes en poste à l’ONU. En violation du droit international, qui n’existe plus, remplacé par les intérêts impérieux des Etats-Unis.

La guerre du discours ou pourquoi la survie des chaînes RT est en danger dans le monde atlantiste

Les chaînes russes RT étaient dans le colimateur des politiciens du monde atlantiste, déjà avant l’activation du conflit en Ukraine, mais surtout depuis le déclenchement de l’opération militaire russe. L’enjeu est simple : aucune voix ne doit remettre l’intervention russe dans le contexte géopolitique, à savoir d’une réponse suite à une instrumentalisation de l’armée ukrainienne par les Etats-Unis conduisant la coexistence pacifique du monde atlantiste avec la Russie dans une impasse. Chuttt, silence, on tourne la nouvelle production hollywoodienne. Or, RT ne joue pas le jeu, donc c’est de la propagande. Un monde, un discours, aucune tête ne dépasse. Et surtout que personne ne dise que cette guerre est le résultat du désastre de la politique mondiale atlantiste depuis la chute de l’URSS.

Début de l’intervention russe de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine

Le 24 février 2022 à 6 heures du matin, le Président russe Vladimir Poutine s’est adressé à la Nation, pour annoncer la décision prise de lancer une opération militaire en Ukraine, visant à la démilitarisation et à la dénazification du pays. L’ampleur de l’intervention militaire russe a laissé K.O. autant les autorités ukrainiennes, que leurs tuteurs atlantistes.

Echec du plan atlantiste : la Russie reconnaît l’indépendance de DNR et LNR

Après une longue hésitation, la Russie s’est décidée à reconnaître l’indépendance de DNR et LNR, ainsi qu’à envoyer l’armée russe stabiliser la situation sur place. Les menaces proférées par l’Occident n’ont pas pu étouffer le son de l’artillerie ukrainienne, qui ce week-end a résonné dans tout le Donbass et continue encore aujourd’hui à faire des victimes. Le combat n’est pas terminé, mais les populations civiles reprennent espoir : le Monde russe n’est pas mort, cela valait la peine de le défendre pendant toutes ces années.

Billet apolitique : à quel degré d’hypocrisie, une élite se désagrège-t-elle ?

Ce week-end, nous avons assisté à l’engagement de la phase militaire active dans le Donbass, faisant des victimes des deux côtés, mais civiles uniquement dans le Donbass et, parallèlement à cette montée en puissance des combats, l’hypocrisie de nos élites politiques a dépassé toutes les limites de l’acceptable — quoi que fasse l’armée ukrainienne, la Russie est l’ennemi. Cette constatation n’est pas nouvelle, elle a toujours accompagné les relations entre l’Occident et la Russie, à quelques exceptions tactiques près. Mais n’y a-t-il pas un degré d’hypocrisie qui, une fois atteint, conduit ces élites à disparaître ? Nous pouvons, manifestement, en douter.