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Front ukrainien : la fantasmagorie d’un Yalta 2.0

Il a appelé ou il n’a pas appelé? Tout le week-end médiatique a tourné autour de l’annonce surprise de Trump, selon laquelle il aurait eu une conversation téléphonique avec Poutine. Le porte-parole du Kremlin botte en touche sur le mode du je ne suis pas au courant de ce dont je ne dois pas être au courant. Pendant ce temps-là, le fameux «clan de la paix — à n’importe quel prix» fantasme sans retenue au sujet d’un impossible Yalta 2.0. La Russie est à un tournant décisif de son histoire : soit elle baisse les bras et tente de négocier un cessez-le-feu à bas coût (en attendant de prendre un coup d’une puissance encore difficilement évaluable, puisque l’on ne respecte pas les faibles), soit elle a le courage d’un véritable combat contre le monde global, ce qui est encore loin d’être évident. 2025, ce n’est pas Yalta et 1945, mais plutôt la Première Guerre mondiale, ses tranchées et ses étranges faiblesses.

Les Etats-Unis, Rutte et la colonie européenne

Pour Rutte, le nouveau Secrétaire général de l’OTAN, l’Europe est et doit rester une colonie américaine, puisque de toute manière il ne peut y avoir de défense en Europe sans les Etats-Unis et que l’OTAN est une arme américaine. La boucle est bouclée, il n’y a plus rien à voir, ne reste plus qu’à augmenter les budgets nationaux de la défense. Ou comment les visages changent pour garantir la continuité de la même ligne politique. Rien à voir, on circule.

Billet du jour : quand Hubert Bonneau nous prépare le Gendarme à Kiev

La Gendarmerie nationale française joue un étrange jeu ces derniers temps. Des annonces dramatiques enflamment le PAF, faisant monter la pression au sujet d’une fantasmagorique attaque de la France … par la Russie, sans vraiment le dire aussi directement. L’implication directe de la Gendarmerie nationale en Ukraine, bien avant 2022, et le développement d’un mécanisme supra-national n’y seraient-ils pas pour quelque chose ? Nos gendarmes, ceux que nous connaissions et aimions, ceux qui étaient «de chez nous», nous manquent vraiment. Ils disparaissent avec la France. Et désormais Hubert Bonneau nous prépare un nouvel épisode, celui du Gendarme à Kiev.

Règlement du conflit en Ukraine : Poutine met Trump face à ses limites objectives

Hier, le Président russe s’est pour la première fois clairement exprimé au sujet des potentiels pourparlers de paix. A ce jour, à part les déclarations médiatiques de Trump, passant de la menace à l’engagement, aucune démarche officielle n’a été effectuée du côté américain. Et comme le rappelle Poutine, la Russie n’a pas d’interlocuteur légitime en Ukraine pour établir un document établissant juridiquement un règlement du conflit. Mais les Etats-Unis peuvent-ils réellement se permettre un règlement juridique équitable avec la Russie ? Le doute s’installe de plus en plus fortement au fur et à mesure que le temps passe.

Billet du lundi : le front ukrainien et les pseudos «négociations de paix»

La focalisation du discours politico-médiatique autour des fameuses négociations de paix, dont personne n’a la moindre idée ni du format, ni du contenu, tant cela semble hors-sol dans le cadre d’un conflit non épuisé, fait toutefois tomber quelques masques. L’échec des pays européens à être un centre politique, la réduction de l’Ukraine à un front et le choc à venir des Titans sont les premiers éléments, qui viennent à l’esprit.

Billet russe : De la paix trumpiste et des dangers de l’illusion

Certaines voix laissent entendre que l’Ukraine ne serait plus au centre des préoccupations des Etats-Unis avec Trump. Puisque le grand Messie de la paix serait arrivé, Amen! Le Deus ex Machina serait descendu du Ciel et la guerre en Ukraine contre la Russie disparaitrait miraculeusement de la scène internationale, les acteurs seraient fatigués et le public aussi. S’il ne faut jamais négliger la puissance de l’illusion (ni celle de l’illusionniste), ils ne peuvent modifier la réalité, seulement sa perception. La modification de la réalité dépend des actions des acteurs. Et c’est ce jeu qui semble s’engager, afin de faire disparaître du champ politique une défaite en Ukraine contre la Russie, qui sinon aurait un effet désastreux sur la globalisation.

Un accord de 100 ans entre la Grande-bretagne et l’Ukraine : vers la «Compagnie de l’Ukraine globale»

Après avoir signé la première un Accord de coopération en matière de sécurité, autrement dit un accord militaire, en janvier 2024, suivie en cela notamment par la France et l’Allemagne, la Grande-Bretagne passe au stade supérieur et conclu un accord pour rien moins de 100 ans, avec une dimension idéologique et économique, qui ne sont pas moins fortes que la dimension militaire. L’Ukraine ne doit plus, comme depuis plus d’un millénaire, être russe, elle ne peut être ukrainienne, elle doit être un avant-poste du monde atlantiste, donc elle ne peut qu’être globale. C’est ce que cet accord prévoit. Quelles que soient les futures «négociations américaines» avec la Russie. Bref, la Russie ne peut garantir sa sécurité stratégique dans cette configuration du monde.

Billet du jour : Le chant des sirènes de la «paix à n’importe quel prix» résonne déjà en Russie chez certains «patriotes»

L’arrivée de Trump à la présidence américaine ces prochains jours et ses fumeuses promesses de «paix en 24h» provoquent l’impatience de toute une partie de l’élite russe, patriote évidemment, qui rêve de revenir au monde d’avant, de trouver une paix à n’importe quel prix, sans même poser la question de la faisabilité réelle de leur fantasmagorie. Margarita Simonian, la rédactrice en chef de RT, a donné une interview en ce sens au blogueur Manucharov : personne ne croit aux garanties, mais peu importe, on peut parfaitement s’arrêter sur le ligne de front. Vive la paix ! Vive l’hypocrisie ! Nous entrons dans une période glissante.

Avancée de l’armée russe et retour du lithium du Donbass en Russie

L’armée russe continue à libérer le territoire de la République de Donetsk et l’armée atlantico-ukrainienne continue à reculer. Ce qui porte notamment un coup à l’accaparement par les entreprises occidentales des ressources naturelles du Donbass sous le slogan de la transition écologique. Ainsi, avec la libération de la localité de Chevchenko, c’est le lithium qui revient en Russie. Et la dépendance au lithium de l’Occident, indispensable au monde global technologisé à l’absurde, rend l’Ukraine encore plus stratégique.

Globalisation : L’Arménie en passe d’être digérée par l’Azerbaïdjan

Sous la présidence de Pachinian, l’Arménie prend le même chemin, que l’Ukraine et les mêmes causes conduisent aux mêmes effets. Alors qu’elle se prépare à discuter de son entrée dans l’UE, elle a déjà perdu le Haut-Karabakh et l’Azerbaïjan lorgne avec une envie non cachée sur le reste du territoire, jouant ainsi la carte de son maître turc, afin de pouvoir relier les deux territoires de l’Empire ottoman.

«French Aid to Ukraine» : le compte non-parodique de la colonie atlantiste française

Le compte twitter «French Aid to Ukraine» n’est pas une parodie, malheureusement. Vous y trouvez toute la propagande nécessaire pour appuyer la politique atlantiste de la France en Ukraine, des images du monde fantasmagorique ainsi produit. Et ce compte est en anglais, What else? Le français est la langue officielle de la France et cela ne concerne in fine pas la France, mais la colonie atlantiste française.Ainsi, nous apprenons que les pilotes ukrainiens sont formés, que la France va pouvoir entrer dans une guerre directe contre la Russie dans le ciel avec les Mirages. Quelle chance, quelle bonne nouvelle pour Noël …

Russie / OTAN : des duels en Ukraine

Les médias atlantistes se sont crispés sur la proposition formulée hier par Vladimir Poutine d’organiser un «duel» à Kiev, Orechnik contre les systèmes de défense aérienne atlantistes, afin de mettre un terme aux déclarations remettant en cause l’efficacité de cette arme nouvelle. Mais c’est bien un risque qu’ils ne prendront pas, puisque la réalité pourrait réduire à néant leur propagande. En attendant, ces «duels» existent déjà, cela s’appelle la guerre. Les tirs de l’OTAN entraînent des réponses de la Russie et Kiev a été fortement ciblée ce matin, après le tir d’une bonne dizaine de missiles américains et britanniques hier sur la région de Rostov.

Guerre en Ukraine : l’assassinat du général Kirillov et la stratégie américaine contre la Russie

Sous drapeau ukrainien, des attentats sont régulièrement commis en Russie contre certaines personnes dérangeantes dans le cadre du conflit ukrainien. Avant-hier, c’est le général Igor Kirillov, qui a été victime d’une violente explosion. Il était bien connu pour ses enquêtes sur les laboratoires chimiques et biologiques américains en Ukraine, dont il est interdit de parler en Occident. L’ONU ne condamne pas, le SBU revendique fièrement et les Etats-Unis se disent bien au-delà de tout soupçon. Parallèlement, Keith Kellog affirme, que cela n’empêchera pas les négociations de paix avec la Russie, qui serait prête. Ainsi l’on comprend, que ces actes font partie des préparatifs devant, dans l’idée américaine, conduire la Russie à céder. Le terrorisme a toujours accompagné les guerres, celle-ci ne fait pas exception.

GICAT : la France s’installe officiellement en Ukraine met l’industrie militaire française en danger

Le GICAT (Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestre et aéroterrestre) ouvre ses bureaux … en Ukraine. Formellement, il doit promouvoir le savoir-faire français dans le domaine de la défense et développer le partenariat avec les entreprises locales. Dans un pays en faillite, qui ne tient que par l’aide internationale. Un beau cadeau pour l’industrie de l’armement française, qui a déjà un mal de chien à se faire financer. Mais que faire, quand l’impératif atlantiste est là, la France devra encore payer la facture. Sans parler de l’implication de notre industrie dans les crimes de guerre commis avec ces armes.

L’UE et l’OTAN : quelles perspectives de ce front commun contre la Russie ?

L’Union européenne continue à dévoiler son véritable visage en soutenant sans réserve aucune l’OTAN dans son effort de guerre contre la Russie. La première accuse la Russie d’ingérence, car elle ne peut accepter que les peuples veulent retrouver leur liberté. La seconde demande à ces mêmes peuples de se sacrifier pour garantir la suprématie atlantiste et globaliste. Finalement, ils ne veulent qu’une chose : préserver leur pouvoir, et c’est à nous d’en payer le prix. Ou d’en sortir.