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USA / Russie : Quand Borrell se vante d’avoir entraîné les Européens dans la guerre en Ukraine

Joseph Borrell présente une constance certaine dans ses déclarations : pour le responsable de la diplomatie européenne, il ne parle que de guerre. Il la soutient de toutes ses forces, de tout son être. Elle est manifestement devenue sa raison d’être. Il détaille ainsi au Financial Times, comment il a entraîné les pays européens dans l’armement de l’Ukraine en détournant les textes normatifs et en utilisant pour cela le Fonds de la paix, qui finance la guerre, dans la plus pure tradition orwellienne. Une belle réussite, que l’on voit confirmée par le vice-amiral H. Bléjean, devant l’Assemblée nationale française. Avec détail des coûts et des engagements à venir.

Billet du lundi : «Zeitenwende!», le tournant militariste d’une Europe disparue

L’on pourrait penser que l’Europe est passée en un an d’un extrême à l’autre : de la vie rose des Bisounours, vivant dans une vision maladive de la «paix», à l’annonce du passage à l’économie de guerre et au réarmement accéléré. Il n’y a aucune contradiction, cette paix artificielle était alimentée par les sédatifs de l’OTAN et la domination américaine. Désormais, le patient est prêt, il peut aller se battre non pas pour défendre l’intérêt national de la France, qui lui mériterait d’être défendu, mais l’intérêt supérieur de la domination globaliste. Et cela passe par une confrontation en Ukraine. Le NYT, ce matin, fidèle voix de son maître, se félicite de cette transformation profonde et rapide de l’Europe, de sa militairisation servile. De cette Europe, qui ne sera plus jamais comme avant. Qui ne sera plus européenne.

Wagner ou les dangers de la «privatisation» postmoderne d’une guerre de libération nationale

La question de l’implication d’une armée privée sur le sol national est particulièrement controversée. Au-delà des avantages tactiques, elle provoque des effets négatifs de grande ampleur, comme l’illustre parfaitement l’instrumentalisation par les médias occidentaux des relations sulfureuses entre Prigogine, l’oligarque propriétaire de l’armée privée Wagner, et le ministère russe de la Défense. Comme l’a souligné avec une grande justesse le ministère, la médiatisation de ces relations objectivement complexes existantes entre les deux n’est utile qu’à l’ennemi. Sur le fond, comment des entreprises privées peuvent-elles à ce point participer de manière «indépendante» à une guerre menée par un Etat sur son territoire ? Cette «privatisation» du conflit, parfaitement au goût postmoderne, soulève de nombreuses questions … 

Billet du matin : ne serait-il pas temps de se secouer un peu ?

Toutes les guerres sont sales, certainement. Lorsque les enjeux sont existentiels, il semble que les forces politiques soient prêtes à n’importe quoi pour emporter une victoire, qui fera oublier les moyens. Et l’armée atlantico-ukrainienne, joue l’existence du monde global, elle ne peut pas se permettre une défaite. Alors à la guerre comme à la guerre, le recours aux armes chimiques et tirer en profondeur sur des cibles civiles sont une stratégique, qui ne dérange absolument pas les dirigeants atlantistes, d’autant plus que les médias dociles n’en disent pas un mot et laissent les populations dormir en paix. La Russie doit passer à un rythme supérieur, si elle ne veut pas se faire enliser, dans un conflit de longue durée, qui utilise la normalité comme un chloroforme quotidien.

Conflit Ukraine : Biden, mène-t-il le monde vers une Troisième Guerre mondiale ?

En Ukraine, la victoire sera sur le champ de bataille, c’est en tout cas ce que répètent comme une prière tous les dirigeants de la mouvance atlantiste, annonçant toujours plus d’armes et de formation des militaires se battant sous uniforme ukrainien. Après la Grande-Bretagne, la France envisage la formation des pilotes de chasse, Biden passe dans son fief de Kiev avant de regonfler ses vassaux en Pologne. Pour l’instant, ils nous font se battre par procuration, mais cela sera-t-il possible encore longtemps ?

Russie : la Crimée nationalise 700 biens des oligarques et politiciens ukrainiens sur son sol

Réponse du berger à la bergère … Alors que les avoirs russes sont gelés en Europe et aux Etats-Unis, que l’Ukraine nationalise les biens des personnes qu’elle considère «pro-russe», la Russie ne reste pas sans réagir et viens d’envoyer un signal intéressant : plus de 700 biens mobiliers et immobiliers, appartenant à des oligarques et politiciens ukrainiens, ont été nationalisés en Crimée. Ils seront bientôt mis en vente.

Conflit en Ukraine : les Etats-Unis, sont-ils un pays terroriste ?

Le terrorisme est au coeur de ce conflit ukrainien et le rôle des Etats-Unis n’est pas négligeable. Non seulement, ils préparent, selon le Renseignement russe, des attaques sur le sol national, mais leur responsabilité dans l’attentat contre le gazoduc Nord Stream fait de plus en plus de bruit. La Russie convoque d’ailleurs à ce sujet une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce 22 février, alors que l’aveuglement des pays de l’Axe touche à son paroxysme.

Conflit en Ukraine : de «l’Armée nazie de libération russe» à la «Légion atlantiste de la Russie libre»

La guerre de l’information n’a pas été créée aujourd’hui et les méthodes se répètent. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis ont créé de toute pièce une mythique «Armée de libération russe» ou «armée de Vlassov», dont le but, outre les répressions contre les civils, était principalement politique et propagandiste : des Russes se battent contre Staline. Les pays de l’Axe reprennent aujourd’hui cette technique des Nazis, en déclarant haut et fort la constitution d’une Légion de la Russie libre, composée de Russes, qui se battent contre Poutine — et contre la Russie, comme leurs ancêtres. Dans ce scénario, toute ressemblance avec les méthodes des nazis n’est pas fortuite.

Jouer la surexpansion et le déséquilibrage de l’OTAN

Jean-François Geneste s’interroge sur le potentiel pendant de la doctrine élaborée par la Rand Corporation et dont le sujet était « Overextending and Unbalancing Russia »[1]. Pourquoi ? Simplement parce que la célèbre phrase de l’évangile « au lieu de regarder la paille qui est dans mon œil, tu ferais mieux de regarder la poutre qui est dans le tien »[2] est assez universelle. En effet, si la Russie est un immense pays avec de très longues frontières et ainsi très difficile à défendre, l’OTAN, elle aussi, couvre un territoire considérable. L’idée fondamentale de jouer sur l’incapacité à protéger un espace gigantesque a donc son symétrique vu depuis la Russie ou la Chine. Nous allons  tenter d’imaginer dans cet article ce que pourraient faire ces deux pays de concert, puisqu’ils sont objectivement assiégés.

Escalade du conflit : la Grande-Bretagne arme l’Ukraine pour frapper la Crimée

Quand les pays de l’Axe atlantiste affirment, que les armes fournies ne toucheront pas le territoire russe, ils retiennent leur conception du territoire «russe», celle qui nie la volonté des peuples légitimement exprimée après le démantèlement de l’Etat ukrainien en 2014. Or, nous voyons petit à petit la Crimée entrer dans la catégorie des cibles légitimes, du point de vue de ces pays. Il est certain que, dans ce cas, la Russie entrerait réellement en guerre. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, eux, sont loin, ce qui leur facilite la tâche de l’escalade militariste. En tout cas, une forme de psychose collective s’est emparée des nations européennes.

Billet franco-ukrainien : Macron offre le déshonneur de la France à Zelensky

Zelensky a commencé sa tournée européenne par Londres, dont l’engagement sans frein dans le conflit ukrainien, doit servir de locomotive à Paris et Berlin, puis donner mauvaise conscience aux pays de l’UE, qui sont encore réticents au suicide collectif sur injonction du grand gourou atlantiste. Il s’agit bien de gourou et de pression, nous sommes depuis longtemps sortis du rationnel et de l’intérêt national. A chaque époque ses héros. Macron décore Zelensky de la Légion d’honneur, l’un et l’autre se valent bien, chacun déshonorant et détruisant le pays qu’il est censé gouverner. Jusqu’au bout, jusqu’à la guerre, comme le promet Macron. La France, encore une fois, va devoir se libérer !

Derrière le rideau : le piétinement du droit international humanitaire par l’armée ukrainienne

Lors d’une mission d’observation dans les territoires libérés de l’équipe composée d’Arnaud Develay, avocat international ayant travaillé en Irak, de Fiorella Isabel de RT International et d’Enrique Refoyo, journaliste espagnol, accompagnant les autorités locales, il a été mis à jour que l’ingénierie de tortures développée par la CIA en Irak est appliquée sur le territoire ukrainien, contre les soldats russes, faits prisonniers à Kharkov. Arnaud Develay revient pour Russie politics sur ce scandale passé sous silence par les médias atlantistes.

Scholz et le conflit en Ukraine : de l’hypocrisie à la cobelligérance

Les pays de l’Axe atlantiste fournissent des armes de plus en plus puissantes à l’Ukraine, renforçant logiquement les risques d’une fuite en avant du conflit et d’une confrontation directe avec la Russie. Dans le rôle du pompier-pyromane, le Chancelier allemand Scholz vient de déclarer, que les armes occidentales ne serviront pas à frapper le territoire russe. Ah, et à quoi servent-elles jusqu’à présent ? Le problème est que la conception du «territoire russe» diffère sérieusement entre les pays atlantistes et le droit russe en vigueur. Donc, si l’on arrête l’hypocrisie, les armes occidentales frappent bien le sol russe, ce qui met nos pays en situation de cobelligérance, par la responsabilité de ces élites européennes totalement asservies. 

Conflit en Ukraine : NAFO, Grande-Bretagne et guerre des cerveaux contre la Russie

Le mouvement NAFO est présenté comme un mouvement spontané, ludique, de jeunes (ou moins jeunes) plaisantins, qui tournent en ridicule le discours de la Russie. Pourtant, ce mouvement est bien loin d’être spontané et innocent, il est un instrument de guerre, géré et parfaitement maîtrisé. Même si comme toute propagande primaire, elle ne convint que les convaincus, ce NAFO va bien au-delà des mèmes, de l’attaque trolliennes et des images ludiques, il est directement lié au renseignement et au soutien de l’Axe atlantiste à l’armée en Ukraine. Et il fonctionne aussi, comme pour tout système totalitaire, sur le mode de la dénonciation, comme j’en ai fait les frais.