Помечено: zaporojie

Les élections présidentielles en Russie : victoire de Poutine et volonté de souveraineté des Russes

Si la victoire de Poutine aux élections présidentielles ne faisait pas l’objet d’un suspense intense, la question était plutôt de savoir comment ces élections allaient se dérouler, quelle serait la participation, quels seraient les résultats dans les nouveaux territoires. Et la réponse apportée par la population est sans appel : le soutien apporté au Président Poutine pour le renforcement de la souveraineté de la Russie et la défense de ses intérêts stratégiques est plus que majoritaire, avec un taux de participation historique dépassant les 74% et une victoire à plus de 87%. C’est toute la propagande atlantiste qui vient d’être désavouée ici par les électeurs.

Guerre en Ukraine : les journalistes russes, cibles de l’armée atlantico-ukrainienne

Logiquement, dans les zones de combats, les journalistes signalent leur présence par des signes vestimentaires distinctifs, afin que les forces armées en place puissent les épargner — puisqu’ils ne sont pas combattants. Ce principe universel ne s’applique pas au conflit en Ukraine, où les journalistes russes évitent de se faire remarquer lorsqu’ils couvrent la zone de front, pour ne pas devenir, justement, une cible. Hier encore, l’armée atlantico-ukrainienne a touché un groupe de journalistes, qui préparaient un reportage sur les dégâts commis par cette armée dans les villages de la région de Zaporojie. Les témoins gênants doivent être écartés, pour pouvoir tranquillement construire un discours politico-médiatique totalement fantasmagorique.

Centrale nucléaire de Zaporojie : l’AIEA change de stratégie, pour mieux stigmatiser la Russie

Grossi, le directeur de l’AIEA, intervenant devant le très américain Conseil des relations internationales, vient de déclarer qu’il n’est plus question d’une zone démilitarisée autour de la centrale nucléaire de Zaporojjie … car cela conduirait l’Ukraine à reconnaître son appartenance à la Russie. Une nouvelle ligne — communicationnelle — est donc ouverte : empêcher la Russie de se bombarder elle-même. Logique. L’objectivité de l’AIEA est encore une fois démontrée, dans la digne lignée des organismes  globaux aujourd’hui. 

L’AIEA continue à tenter le transfert de la centrale nucléaire de Zaporojié vers l’Ukraine

L’Agence internationale de l’énergie atomique continue à tenter de faire revenir la centrale nucléaire de Zaporojié dans le giron de l’Ukraine en usant de la diplomatie, puisque les tentatives militaires de l’armée atlantico-ukrainienne ont échoué. Grossi annonce même un possible accord concernant l’établissement d’une zone de sécurité autour de la Centrale d’ici la fin de l’année, qui prévoit le retrait des forces militaires russes. De son côté, le porte-parole du Kremlin dément toute volonté de retirer les forces militaires russes et d’abandonner la centrale nucléaire. Mais, étrangement, les négociations entre Rosatom et l’AIEA continuent. Ce qui affaiblit la position de la Russie, par manque de fermeté, dans ce qui est une véritable guerre en cours. Rappelons que selon la dernière réforme constitutionnelle russe, ce territoire, du point de vue de l’Etat russe, est national.

Zaporojie : des frappes atlantico-ukrainiennes pour conduire la Russie à se retirer

Nous notons une augmentation des frappes sur la centrale nucléaire de Zaporojie ces derniers jours. Chacun sachant que la centrale étant tenue par la Russie, elle n’a pas intérêt à provoquer un incident nucléaire, quel est alors le but de ces manoeuvres ? Manifestement, conduire la Russie à reculer «stratégiquement» et «pour sauver des vies». Une fois n’étant pas coutume. Mais pour l’instant, la Russie semble résister — politiquement — sur ce point. 

Acte de résistance : Ces habitants de Zaparojie qui veulent passer en zone russe, au péril de leur vie

Dans la région de Zaporojie tenue par l’Ukraine, les gens veulent passer en Russie. Ils se sont fait déjà tirer dessus, 30 morts et 88 blessés, mais ils recommencent. Intéressant, qu’il n’en soit pas question dans les médias atlantistes. Car cela pose sérieusement la question de savoir qui, les habitants considèrent comme des forces d’occupation — à savoir ce régime atlantiste installé à Kiev. Et cela montre où ils veulent aller — à la maison, en Russie. Mais ces Ukrainiens-là n’intéressent pas le monde atlantiste.

L’AIEA demande le transfert de la centrale de Zaporojié à Kiev : la Russie, va-t-elle rompre le cordon ombilical globaliste ?

L’enchaînement des événements autour de l’action de l’AIEA ne laissait aucun doute, quant à sa partialité et à son implication dans le conflit en Ukraine, comme arme globaliste. En exigeant le transfert pur et simple du contrôle de la centrale de Zaporojié à Kiev, sur demande de la Pologne et du Canada, le conseil des directeurs de l’Agence vient de signer son arrêt de mort international. N’étant objectivement plus indépendante, l’AIEA perd toute raison d’exister. Ce qui pose en perspective la possibilité même de l’existence aujourd’hui du système de gouvernance globale, issu de la Seconde Guerre mondiale, construit autour des organes internationaux, cooptés et devenus globaux.

Billet atomique : De Godot à l’AIEA, les USA et l’Ukraine attendent …

En attendant Godot, pardon de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Volodomir et Joe voient eux aussi leur inquiétude monter : est-ce bien le bon endroit ? Vont-ils réellement oser venir ? Pourtant, ce n’est pas faute de tirer, de plus en plus fort et de plus en plus près. L’inquiétude est à son comble : s’ils arrivent cette semaine, il sera trop tard pour organiser une catastrophe nucléaire imputable à la Russie. Alors tirons, sur la Centrale, sur les civils, de toute manière les médias et les politiques européens sont en laisse, ils dansent et parlent sur commande. Ils sont … Lucky.