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Présence militaire russe à la frontière ukrainienne : et si l’on parlait de l’omniprésence militaire américaine dans le monde ?

Alors que les médias occidentaux, reprenant tous en choeur le discours américain du «Ô, regardez ces 100 000 soldats russes à la frontière avec l’Ukraine, quel danger! Quelle honte!». Il est surprenant de voir tant de monde s’indigner de la présence de l’armée russe en Russie et ne se poser absolument aucune question concernant la présence de l’armée américaine en Europe et au Japon, par exemple. La guerre est terminée depuis bien longtemps, et ils sont toujours là. Il semblerait que les pays européens se complaisent parfaitement dans la mentalité des pays colonisés, de quelle souveraineté peut-on encore parler! Dans ce contexte, il vaut mieux, en effet, su focaliser sur autre chose, comme sur la présence militaire russe … en Russie. Et oublier ces 750 bases militaires réparties dans au moins 80 pays.

L’OTAN rejette le principe de toute négociation avec la Russie : le temps de la diplomatie prend fin

Alors que les Etats-Unis avaient un certain temps envisagé une conférence OTAN-Russie, que Peskov déclare sur tous les tons que les rapports entre Biden et Poutine sont respectueux et qu’ils envisagent une rencontre en réel, Stoltenberg rejette cette conférence et Biden oublie ses déclarations passées. Toute négociation concernant un non-élargissement de l’OTAN vers l’Est est catégoriquement exclu, l’on voit à quel point la conversation Poutine-Biden a été fructueuse. Comme le déclare Stoltenberg, «Comment voulez-vous négocier quoi que ce soit dans ce contexte?».

Ukraine : face aux Etats-Unis, la Russie va-t-elle enfin imposer ses intérêts légitimes ?

Pendant que les Etats-Unis menacent la Russie de nouvelles sanctions, allant jusqu’à sa déconnexion du système SWIFT en cas «d’agression» de l’Ukraine, l’on voit l’OSCE confirmer l’arrivée sur la ligne de front, en violation des moribonds Accords de Minsk, de l’artillerie lourde ukrainienne et la militarisation de la société ukrainienne. Une distance toujours plus grande entre ce discours politico-médiatique policé et l’évolution sur le terrain montre à quel point les Atlantistes ont besoin, à la différence de la Russie et de l’Europe, d’un conflit actif sur le sol ukrainien à la frontière russe.

OTAN / Russie : l’impasse objective des relations internationales face à une poussée totalitaire globaliste

Le ton continue à se durcir entre l’OTAN et la Russie : d’un côté le Président russe exige des garanties juridiques formelles contre une extension de l’OTAN à l’Est, de l’autre côté Stoltenberg déclare que la Russie n’a ni intérêts stratégiques, ni zone naturelle d’influence. Cette tension extrême place les relations internationales dans une impasse, dangereuse pour la stabilité internationale, d’autant plus que toute concession sera considérée comme une reddition.

La CNIL pointe l’absence d’évaluation sanitaire des mesures contraignantes adoptées grâce au coronavirus

Dans son dernier avis, la CNIL insiste sur l’absence à ce jour d’évaluation d’une efficacité sanitaire des mesures de contrôle et des fichiers établis grâce au Covid en France, notamment concernant le fameux pass sanitaire. Puisque ces mesures sont globales, qu’une pression énorme est exercée en Russie pour qu’elles y soient implantées de force, il est intéressant de jeter un oeil sur ce texte.

Ukraine / Etats-Unis : le Renseignement extérieur russe expose les limites de la neutralité de l’armée russe

Alors que l’armée ukrainienne continue son activité contre le Donbass, en violation des accords divers et variés qui n’existent de toute manière que sur le papier, le Service russe du renseignement extérieur (SVR) a sorti deux communiqués particulièrement intéressants : à armer l’Ukraine et à l’inciter à attaquer toujours plus proche de la frontière russe, ça peut se terminer comme pour la Géorgie en 2008, ce qui a coûté très cher au pays. Autrement dit, la Russie ne va pas rester sans réagir, si elle est directement concernée. 

Russie : projet de loi sur les QR Codes et guerre de l’opinion publique

La guerre de l’opinion publique est ouverte en Russie autour de la question de la légalisation de la pratique, déjà en vigueur localement, de l’introduction des QR Codes vaccinaux pour accéder à l’espace social. Passons sur le fait que nous vivons dans un monde à ce point déshumanisé et amoral, qu’il soit envisageable de formellement et sérieusement traiter de la question de la légalisation de l’apartheid sanitaire, pour nous intéresser au processus en cours.

Billet : Quand le Donbass peut sauver la Russie

Pendant que la situation est dans une impasse stratégique, les populations du Donbass continuent à subir les assauts de l’armée ukrainienne, la France continue à dire qu’elle n’est pas satisfaite de la situation … en Russie, les Etats-Unis à exiger de … la Russie, partie aux accords de Minsk, que finalement ce soit elle qui les exécute et la Russie, toujours pas décidée à réellement intervenir, décide d’une nouvelle aide humanitaire et économique. Les grands hommes font les grandes nations, ils sont aujourd’hui dans les tranchées, mais manquent sérieusement sur le front politique.

Russie : retrait du pouvoir central et «QR Coming out»

De plus en plus de signaux circulent quant à une sorte de coming out globaliste de la Russie. Sur Telegram, des voix «proches du Gouvernement» annoncent l’installation ad vitam des QR Codes, indépendamment ou non de la vaccination. Le Kremlin renvoie sur le QG de campagne covidienne la décision des QR Codes dans les transports et les transports, justement, s’y préparent. La naïveté, ou l’insolence présomptueuse, d’une irresponsabilité politique suite à des mécanismes communicationnels de transfert risquent de renvoyer le pouvoir aux erreurs de ses prédécesseurs, les mêmes causes entraînant les mêmes effets. Il est toujours très dangereux de nier la dimension politique de la gouvernance.

Billet du jour : Le discours covidien, la figure de l’ennemi non-vacciné et le QR Code

Le discours politico-médiatique dans une société est à la fois porteur et créateur de la norme sociale, existante ou voulue. Le discours covidien est focalisé sur la figure du non-vacciné comme ennemi, mais pas comme ennemi à abattre, plutôt comme figure devant porter la responsabilité et de l’échec sanitaire des expérimentations développées, et des dérives liberticides des nouvelles pratiques politiques. Il est alors soumis à un statut à part, qui défi toute logique juridique. Cela dépasse les frontières nationales pour suivre les contours politico-géographiques du monde global. Le pécher originel, dans ce monde, du non vacciné n’est même pas qu’il ne soit pas vacciné, mais qu’en raison de son absence de vaccination, il n’a pas de QR Code … et que de ce fait, il n’entre pas dans le marasme technologiste de surveillance et de production de données.