Рубрика: LES AMIS DE RUSSIE POLITICS

Toujours l’hégémonie mondiale en ligne de mire

Les États-Unis persistent, malgré leurs déconvenues en Ukraine, à vouloir régir militairement le monde. Plus de précisions sont données dans ce court article. Le programme porte le nom de JADC2, qui vise à unifier les réseaux des armées américaines. Bien que peu de détails soient fournis à ce stade, on peut à satiété penser que cela concerne la totalité de la boucle « voir, décider, agir » (OODA en anglais). L’objectif de ce programme est de couvrir l’ensemble de la planète pour pouvoir « aider » les soldats américains, où qu’ils soient. Cela passera par la mise en orbite de sans doute plusieurs constellations militaires de  centaines de satellites, sinon des milliers. Ces engins seront « sécurisés » et le non-appel à Starlink, par exemple, est justifié, a priori, par sa faiblesse en la matière. Pour Jean-François Geneste, il convient de rester dubitatif sur ce point, en se posant la question de ce qu’entend faire en réalité le Pentagone en ce domaine.

La dronisation du champ de bataille

Pour Jean-François Geneste, ce titre, qui est une évidence au vu du conflit en cours en Ukraine, n’a aucun intérêt en lui-même sinon ce qu’il implique comme évolution quant à la conception de la guerre pour renforcer l’efficacité d’un pays. Par ailleurs, cette tendance, aujourd’hui exploitée par l’Occident dans des conditions ambiguës, est porteuse de grands dangers de dégénérescence de l’affrontement.

Le dilemme de la fourniture du F16 pour l’Ukraine ou de tout autre avion de combat 

Pour Cyrille de Lattre, intégrer dans l’armée de l’air ukrainienne des avions modernes, que ce soit des F16, 15, 18, des Typhoon, des Mirage 2000 voire des Rafales en poussant à l’extrême, n’est pas chose facile. Cela pose de multiples questions, notamment où les baser, pour en faire quoi et dans quelles conditions, qu’il s’agisse de l’exploitation ou de la maintenance. Que dire du paiement de ces avions, sans oublier quelques considérations politiques et stratégiques. Analyse de toutes ces questions pour Russie Politics.

Démonstration nucléaire?

Jean-François Geneste analyse pour Russie Politics l’intensification de la rhétorique nucléaire et les risques du recours à l’arme nucléaire dans le conflit entre l’OTAN et la Russie, qui se joue en Ukraine.

Evaluation de l’Occident

Jean-François Geneste analyse pour Russie Politics l’évolution des instruments devant permettre l’évaluation des capacités de résistance et d’action des Etats et la manière dont cet «Occident collectif» modifie les critères en fonction des besoins politiques du moment. Et de ses propres déboires. De la chute du dollar au culte woke, l’on se demande ce que mesurent ces évaluations …

Robert Badinter: La consternation

Arnaud Develay présente pour Russie Politics, l’ouvrage engagé de Robert Badinter, qui semble avoir délaissé le combat des idées humanistes, pour s’enferrer dans la voie Ô combien plus rentable, mais peu glorieuse, de la plume servile de commande. Ainsi, son «J’Accuse» de Poutine, qui n’entrera, ni dans l’histoire littéraire, ni dans l’histoire politique.

À quel jeu jouer ?

Jean-François Geneste s’interroge pour Russie Politics sur les modèles, qui conditionnent la pensée stratégique des acteurs aujourd’hui. Des modèles, qui selon l’auteur, semblent les enfermer dans un cadre rigide, ayant pour conséquence de les éloigner de la réalité. Une réalité, qui finira bien par se rappeler à eux. Mais aussi à nous. Cette réflexion prend toute sa dimension dans le cadre du conflit des mondes, qui se joue actuellement en et à travers l’Ukraine.

Les Organisations Internationales et le crépuscule du globalisme

Si l’on exclut (l’importante) parenthèse libérale des années 90, la Russie a, quant à elle, toujours eu un rapport contracyclique avec le capitalisme apatride : le pattern mondialiste a été grippé par un demi-siècle de guerre froide et l’opération spéciale lancée le 24 février 2022 a irrémédiablement fracturé la mondialisation. Les défenseurs les plus ardents du globalisme en sont désormais réduits à conceptualiser une étrange « mondialisation entre amis » (Janet Yelen) et il est probable que les dinosaures de Bretton Woods (Banque Mondiale et le FMI) ne survivront pas à la multipolarité.

Sergueï Vehme présente ici pour Russie Politics une tentative d’autopsie de cette parenthèse de trois décennies de globalisation chaotique, inaugurée par la dissolution de l’Union soviétique à la fin du siècle dernier.

Après la chute de l’Empire

Rien n’est éternel, tous les empires, à ce jour, ont fini par s’effondrer et encore l’ont-ils fait d’eux-mêmes. Jean-François Geneste revient pour Russie Politics sur les raisons de la chute du monde, dans lequel nous vivons et que nous avons la faiblesse de considérer instinctivement comme éternel et de tous temps. Cet «Empire anglo-saxon», qui laissera lui-aussi place à un autre agencement international.

La spécialisation des pays

Jean-François Geneste revient pour Russie Politics sur les mécanismes de la vassalisation du monde par le dollar et les risques d’extension de la guerre, qui en découlent, bien plus que d’un soi-disant conflit atomique qui serait provoqué par la Russie.

Jouer la surexpansion et le déséquilibrage de l’OTAN

Jean-François Geneste s’interroge sur le potentiel pendant de la doctrine élaborée par la Rand Corporation et dont le sujet était « Overextending and Unbalancing Russia »[1]. Pourquoi ? Simplement parce que la célèbre phrase de l’évangile « au lieu de regarder la paille qui est dans mon œil, tu ferais mieux de regarder la poutre qui est dans le tien »[2] est assez universelle. En effet, si la Russie est un immense pays avec de très longues frontières et ainsi très difficile à défendre, l’OTAN, elle aussi, couvre un territoire considérable. L’idée fondamentale de jouer sur l’incapacité à protéger un espace gigantesque a donc son symétrique vu depuis la Russie ou la Chine. Nous allons  tenter d’imaginer dans cet article ce que pourraient faire ces deux pays de concert, puisqu’ils sont objectivement assiégés.