Рубрика: Russie

L’attentat contre Prilépine ou la transformation de l’Occident en «zone terroriste»

Hier, dans la région russe de Nijni Novgorod, l’écrivain Zakhar Prilépine, qui est reparti comme volontaire en janvier sur le front, a été blessé dans un attentat terroriste faisant exploser la voiture dans laquelle il se trouvait avec un frère d’armes, Alexandre Choubine, 27 ans, lui mort sur le coup, alors que par rotation, ils pouvaient sortir de la zone de front. Sa fille est sortie par bonheur quelques minutes avant l’explosion. Les attentats se multiplient contre les personnalités russes, marquant définitivement le caractère terroriste du régime atlantiste de Kiev, autant que de ses curateurs. L’on soulignera particulièrement le registre de langage des médias français, qui loin de condamner ces attentats, mettent un point de déshonneur à caractériser ces victimes comme des «nationalistes» ou des «patriotes». Donc, manifestement, pour eux, tout est justifié. A la guerre comme à la guerre …

La présidence par la Russie du Conseil de sécurité : de la dérive finale du système issu de la Seconde Guerre mondiale

La présidence de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU s’achève, mais l’hystérie politico-médiatique qui l’a accompagnée souligne à quel point ces organes internationaux sont devenus des organes de gouvernance globale. Ils ne peuvent normalement fonctionner qu’en période de relations internationales pacifiées, c’est-à-dire d’acceptation d’une domination ou d’une répartition du pouvoir. Comme ce système est justement contesté, leur fonctionnement — et leur légitimité — sont objectivement remis en cause.

Les drones de la discorde : terrorisme ou déclaration de guerre, la Russie devra faire un choix existentiel

Dans la nuit du 2 au 3 mai, vers 2h30 du matin, deux drones ont été abattus par la défense aérienne russe, alors qu’ils étaient juste au-dessus du Palais du Sénat, qui est la résidence de travail du Président russe au sein du Kremlin. Le fait autant que les réactions soulèvent beaucoup de questions. Le décalage croissant entre le caractère vindicatif des déclarations de figures politiques de premier rang et la réponse réellement apportée n’est pas pour renforcer la position de la Russie, ni dissuader ses ennemis d’aller toujours plus loin.

Augmentation des opérations atlantico-ukrainiennes de sabotage en Russie autour des fêtes de mai : leçons stratégiques

Manifestement, l’armée atlantico-ukrainienne développe les opérations de terrorisme en Russie. Et les fêtes de mai sont une période bénie pour cela. Ces 1er et 2 mai, en plus des défilés traditionnels, plusieurs explosions, principalement dans les régions de Briansk et de Saint-Pétersbourg, ont marqué l’actualité. Au-delà des réactions parfois excessives de certaines personnalités politiques, il devient impératif, au bout d’un an, d’accepter la nouvelle réalité et de l’intégrer : c’est la guerre. Non pas une Opération comme ça en passant, à laquelle les élites globalistes russes ont bien été obligée d’acquiescer, non c’est la guerre. 

Contre-mesures aux spolations atlantistes : la Russie adopte un mécanisme juridique de confiscation des avoirs des pays non-amis

Les pays de l’Axe ont chacun à leur manière entamé un processus de spoliation des biens appartenant à l’Etat russe et aux Russes liés avec le pouvoir. Et il est question d’aller toujours plus loin, en utilisant pour l’Ukraine les biens et avoirs russes gelés. Autrement dit, faire payer à la Russie le coût de la guerre initiée et menée par l’Axe atlantiste en Ukraine. La Russie a donc décidé d’adopter un mécanisme juridique de gestion extérieure des avoirs des pays non-amis en Russie, pour un montant équivalent aux biens et actifs russes gelés dans ces pays. Et des actifs étrangers viennent déjà d’être ainsi «suspendus», pour que les élites occidentales comprennent bien que la récré est terminée.

Déglobalisation : Le Parlement russe décide de protéger les citoyens russes des décisions internationales illégales

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a adopté hier des amendements à la législation nationale, prévoyant une responsabilité pénale pour la collaboration et l’exécution de décisions, d’organes dont la Russie n’est pas membre et qui vont à l’encontre de la législation nationale. Si la Cour pénale internationale est visée, elle n’est pas la seule et de loin. En cette période de radicalisation idéologique des organismes internationaux, la Russie entend protéger sa souveraineté nationale, autant que ses ressortissants, pouvant être pris en otage de ces jeux para-judiciaires globaux. C’est aussi un signal fort lancé par les étatistes aux élites globalistes russes. Les temps changent …

Le FSB accuse Kiev et ses curateurs atlantistes d’enrôler la jeunesse russe

Hier, s’est tenue la réunion du Comité national antiterroriste, présidée par le directeur du FSB Alexandre Bortnikov. Au-delà de l’intensification de l’activité terroriste à l’intérieur de la Russie depuis le début de l’Opération militaire, le FSB a souligné la tentative de recrutement des jeunes par les services ukrainiens et atlantistes en vue de commettre des actes violents sur le territoire national. La jeunesse est toujours plus manipulable, surtout quand elle a été dopée depuis la naissance aux réseaux sociaux, qu’elle ne vit que la tête dans un smartphone et voit le monde à travers Tik Tok. Le culte globaliste numérique en Russie porte ses fruits … en tout cas pour ses ennemis.

L’assassinat de Vladlen Tatarsky : le silence coupable de l’Axe atlantiste

Manifestement, les hommes ne sont pas plus égaux dans la mort, qu’ils ne le sont dans la vie. Hier, Vladlen Tatarsky (Maxime Fomine), correspondant de guerre, est décédé dans un attentat à Saint-Pétersbourg. Pas un message de condoléances, pas une condamnation dans la classe politico-médiatique occidentale. Son tort : être mort en raison de ses convictions. Et elles sont inacceptables pour l’Axe atlantiste aujourd’hui : né en Ukraine, il soutient la Russie et le Donbass depuis 2014. Il ne peut exister.

Russie : la Crimée nationalise 700 biens des oligarques et politiciens ukrainiens sur son sol

Réponse du berger à la bergère … Alors que les avoirs russes sont gelés en Europe et aux Etats-Unis, que l’Ukraine nationalise les biens des personnes qu’elle considère «pro-russe», la Russie ne reste pas sans réagir et viens d’envoyer un signal intéressant : plus de 700 biens mobiliers et immobiliers, appartenant à des oligarques et politiciens ukrainiens, ont été nationalisés en Crimée. Ils seront bientôt mis en vente.

Les 80 ans de la Victoire de Stalingrad : les leçons de l’histoire

Aujourd’hui, une grande Parade est organisée dans la ville de Volgograd, ancienne Stalingrad, en l’honneur des 80 ans de la victoire de la bataille décisive de Stalingrad, qui a duré du 17 juillet 1942 au 2 février 1943. Actuellement, cette date a une valeur toute singulière, comme l’a rappelé le président de la Douma, alors que le nazisme est utilisé par l’Axe atlantiste pour déstabiliser l’Europe et asseoir son pouvoir contre la Russie. Le retour des tanks allemands sur les terres d’Europe est inquiétant.

Souveraineté vs. globalisation : Poutine demande la dénonciation de la Convention pénale sur la corruption du Conseil de l’Europe

Ce 9 janvier 2023, Poutine a déposé un projet de loi de dénonciation de la Convention pénale sur la corruption, en vigueur au sein du Conseil de l’Europe. N’ayons aucun doute, rapidement des voix vont s’élever pour affirmer que la Russie cesse de lutter contre la corruption. Comme s’il ne pouvait y avoir de salut en dehors des instances européennes, pourtant bien corrompues, comme l’expérience le montre chaque jour un peu plus. Et personne ne rappellera que c’est le Conseil de l’Europe lui-même, qui a exclue la Russie de GRECO en mettant en place un mécanisme discriminatoire, afin de ne pas perdre à l’égard de la Russie le levier de contrôle global de la «lutte contre la corruption». Alors revenons un peu sur les faits juridiques et l’instrumentalisation globaliste de la «lutte contre la corruption».

Russie : Quelle sera la nouvelle mission de l’agent d’influence Koudrine, libéré de la présidence de la Cour des comptes?

Alexeï Koudrine, l’un des fils légitimes du clan globaliste en Russie, descendant direct de Tchoubaïs et «papa» Sobtchak, constitue avec certains de ses camarades de jeu, comme Herman Gref à la direction de la Sberbank, l’un des pivots de la déstructuration globaliste de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. L’on soulignera la constance de son travail de sape, autant que la constance du soutien qu’il détient à l’extérieur du pays, mais aussi dans les plus hautes sphères de pouvoir. Koudrine, qui vient de quitter la direction de la Cour des comptes de Russie, devient un électron libre, parfaitement contrôlé de l’extérieur, en période de conflit armé. Quelle sera la nouvelle mission de cet Agent d’influence, dont il ne faut pas négliger la capacité de nuisance ?

Le projet américain «Ponomarev-Lénine2.0» et la tentation de la guerre civile russe

L’histoire ne se répète jamais à l’identique, ce qui n’empêche pas la tentation. Les mentors de cette guerre globale reprennent le fleuron de la guerre civile russe, mais les ressources sont objectivement limitées et ils ne semblent capables que d’une parodie avec l’ancien député-escroc Ponomarev, depuis plusieurs années parti en Ukraine puis aux Etats-Unis, en guise de Lénine et une fantomatique «Armée nationale républicaine» en place d’un véritable soulèvement populaire.

Quand Peskov qualifie Urgant et Sobtchak de «grands patriotes» : quels intérêts défendent ces élites politiques en Russie ?

Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine a mis en évidence la scission de la société entre une élite cosmopolite et une population majoritairement conservatrice. Si les élites dites culturelles ont naturellement cette tendance, il est regrettable que les élites politiques dirigeantes jouent le même jeu, par conviction ou par intérêt. Quand Peskov qualifie Urgant ou Ksénia Sobtchak de «grands patriotes», il y a une limite inacceptable qui a été franchie, un pas de trop qui peut mettre en danger la stabilité sociale, dans un contexte aussi particulier que celui d’aujourd’hui. Mais cela explique aussi beaucoup de choses quant aux négociations et aux «compromis» militaires unilatéraux, quand la fille d’Abramovich et celle de Peskov se prononcent aussi publiquement contre la politique de la Russie.

Combat géopolitique : intensification du combat globaliste sur le flanc intérieur en Russie

Alors que le combat géopolitique bat son plein et que la Russie se trouve dans une situation difficile, les Etats-Unis et leurs alliés ayant largement fait comprendre qu’ils iront jusqu’au bout, les globalistes intérieurs continuent leur guerre à eux, complémentaire : la déstabilisation du pays passe très efficacement par l’instrumentalisation covidienne, permettant la virtualisation du système de santé et la déligitimation de l’Etat. Ainsi, ne plus pouvoir faire venir un médecin à domicile ou hospitaliser des enfants à Moscou, consulter les médecins par le net et défendre l’idée d’une puce individuelle pour que le médecin puisse toujours savoir comment vous vous sentez, sont certainement des mesures qui ne vont pas aider à améliorer la situation sanitaire générale du pays, mais auront l’effet social négatif attendu.