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Khodorkovsky toujours au centre de la guerre des Etats-Unis contre la Russie

L’activité extérieure en vue de la manipulation de l’opinion publique est une composante classique des combats géopolitiques et des guerres traditionnelles. La Russie a souvent été accusée par l’Occident d’utiliser les réseaux sociaux pour influencer les sociétés en Europe et aux Etats-Unis. En attendant, l’inverse ne provoque aucun doute : d’importants fonds américains sont versés à des structures situées à Vilnius et à Tbilissi pour discréditer le pouvoir lors de l’Opération militaire en particulier et tester le potentiel de révolte en général. Une enquête concernant la Free Russian Foundation et les fondations autour de Khodorkovsky, a révélé un sursaut d’activité en Europe et en Russie depuis le début de l’Opération militaire.

Russophobie ordinaire : quand le Président tchèque prend en exemple l’internement des Japonais aux USA pour les Russes en Europe

Les Européens, eux, sont en guerre et toute la haine primaire, retenue par les impératifs civilisationnels, sont en train de sauter sous l’effet pervers de la guerre, pour nous ramener à des temps barbares. Ainsi, le président tchèque propose très sérieusement de reprendre l’exemple américain du déplacement et de l’internement des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale, pour le traitement des Russes en Occident. Aucune indignation de la «communauté internationale», qui en rêve sans (encore) oser se l’avouer.

Air Defender 2023 : quand l’OTAN préfère occuper l’Europe

Le plus grand exercice des forces aériennes de l’OTAN depuis la guerre froide, Air Defender 2023, se déploie en Europe ces jours-ci. Selon le NYT, ceci est censé montrer, ce qui se passerait, si l’OTAN était attaquée par la Russie. Au-delà de l’inversion accusatoire de l’agression, il semblerait que cette structure ait développé un nouveau plan de bataille : légitimer par le conflit en Ukraine une reprise en main directe du Continent européen par les Etats-Unis et une redistribution des rôles internes par la remilitarisation accélérée de l’Allemagne.

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n’ose savoir comment gagner

«Il est plus facile de faire la guerre, que la paix» et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd’hui, parlent de «paix» en Ukraine, les plans s’enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et «revenir à avant». Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l’on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n’ose être formulé de part et d’autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n’est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, «la guerre ingagnable», car selon lui, même si l’armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n’est pas «ingagnable», mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l’assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.

Conflit en Ukraine : les F16 et la tentative des Atlantistes de faire sortir la guerre des tranchées

Après une mise en scène européenne, où la Grande-Bretagne présente «son» initiative d’une coalition internationale devant constituer une flotte aérienne militaire en Ukraine, les Etats-Unis donnent leur accord pour livrer des F16 et participer avec les Européens à la formation des pilotes. Mais aucune date n’est fixée. Peut-on dire qu’il y a une «escalade» du conflit ? Non, il y a une guerre. Et dans une guerre, les parties combattantes mettent en jeu tous les moyens qu’elles jugent opportuns pour remporter la victoire. Les avions de chasse sont logiquement de ces moyens. Ce qui ne veut pas dire que leur envoie, pas plus que les tanks, ne changeront le cours de la guerre, ne lui donneront une autre dynamique. 

Billet funéraire : les banques suisses menacent les clients russes de fermeture de leur compte

Le contrôle bancaire en Suisse se renforce à l’égard des clients russes, suite à la pression exercée par les Etats-Unis et les pays du G7 au sujet de l’utilisation des actifs russes gelés. Pour l’instant, il s’agit plus d’intimidation, en dehors de tout cadre légal, et d’une intimidation sélective, que d’une véritable démarche juridique. Ce conflit en Ukraine fait décidément tomber tous les masques, même celui des banquiers suisses et de l’état de droit en Europe.

Billet du lundi : «Zeitenwende!», le tournant militariste d’une Europe disparue

L’on pourrait penser que l’Europe est passée en un an d’un extrême à l’autre : de la vie rose des Bisounours, vivant dans une vision maladive de la «paix», à l’annonce du passage à l’économie de guerre et au réarmement accéléré. Il n’y a aucune contradiction, cette paix artificielle était alimentée par les sédatifs de l’OTAN et la domination américaine. Désormais, le patient est prêt, il peut aller se battre non pas pour défendre l’intérêt national de la France, qui lui mériterait d’être défendu, mais l’intérêt supérieur de la domination globaliste. Et cela passe par une confrontation en Ukraine. Le NYT, ce matin, fidèle voix de son maître, se félicite de cette transformation profonde et rapide de l’Europe, de sa militairisation servile. De cette Europe, qui ne sera plus jamais comme avant. Qui ne sera plus européenne.

Conflit en Ukraine : les Etats-Unis reçoivent à domicile les pays de l’Axe à Ramstein

La coalition élargie de l’Axe atlantiste se réunit aujourd’hui sur la base militaire américaine de Ramstein en Allemagne, la plus grande base militaire américaine en Europe construite dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui il y a 10 ans de cela était censée être fermée et se porte toujours à merveille, avec plus de 50 000 Américains, civils et militaires. Et le Secrétaire américain à la Défense, en personne, va accueillir ses hôtes à domicile, en Allemagne, ces représentants de la cinquantaine de pays, qui contribuent à l’effort de guerre de l’Axe en Ukraine contre la Russie. Toujours plus de chars, toujours plus d’implication car, comme les officiels européens le déclarent de plus en plus souvent : seule la défaite militaire de la Russie est acceptable. Mais comme l’a rappelé Dmitri Medvedev, une puissance nucléaire ne perd pas une guerre, dont dépend son existence. Il semblerait que nous arrivions, à presque une année de conflit, à un nouveau tournant : va-t-on entrer dans une guerre totale, la Première Guerre globale ?

La Bataille d’Ukraine de l’OTAN et l’occupation de l’Europe

Quand Stoltenberg réfute toute possibilité de normalisation à venir des relations avec la Russie, même après la fin du conflit en Ukraine, il ouvre les cartes de la véritable dimension de cette guerre et des intentions de l’Axe atlantiste : détruire la Russie pour permettre l’avènement de la globalisation, dans sa version impériale totalitaire. Et l’occupation des pays européens, militaire et politique, se met en place et se justifie grâce à ce conflit en Ukraine, tant nécessaire aux forces globalistes. Et l’UE joue son rôle d’organe global de gouvernance locale, en achevant la dilution des Etats européens dans un marais apolitique et soumis. Les élites nationales ont trahi, il faut en tirer les conséquences.

Billet du jour : Le système libéral est mort, paix à notre âme

Macron ne s’est pas correctement exprimé : ce n’est pas la fin de l’abondance, c’est la fin d’un monde. Celui du libéralisme à visage humain. Déjà fortement remis en cause avec la gouvernance globale covidienne, le système libéral vient d’être enterré par Macron, puis par Borrell, après les nombreuses déclarations surréalistes de différents politiciens européens. La page du 20e siècle est tournée. Celle qui s’ouvre est peu ragoûtante … Et ne pouvant ouvertement assumer ce choix idéologique impopulaire, le conflit en Ukraine est instrumentalisé, la Russie est démonisée.

Conflit en Ukraine : Pourquoi les Etats-Unis ont tant besoin de déstabiliser le Continent européen ?

D’inquiétantes rumeurs se propagent dans les médias anglo-saxons : les Etats-Unis fourniraient des munitions HIMARS d’une portée de 300 km, ce qui ouvrirait la porte au déplacement du conflit profondément sur le sol russe, donc d’un conflit ouvert avec la Russie. Les pays européens, déjà largement économiquement déstabilisés par les sanctions anti-russes qu’ils adoptent à la pelle et l’afflux d’Ukrainiens, de moins en moins bien perçus en dehors de la couche bisounours de la société, devraient surtout se demander pourquoi les Etats-Unis ont tant besoin de mettre à genoux le Continent européen. Puisque ce conflit en Ukraine est largement utilisé par les Américains comme un élément de gouvernance.

A Madrid, l’OTAN acte l’occupation de l’Europe

A Madrid, l’OTAN a acté l’occupation dans le temps du territoire européen, grâce au conflit en Ukraine, que le monde atlantiste a lui-même préparé, lancé, armé, financé et entretient avec amour depuis. L’on comprend mieux pourquoi Macron déclare que la Russie ne doit pas gagner — sinon, c’est la fin de ce monde.

Billet : Que retenir du passage des dirigeants européens à Kiev, sinon la capitulation de l’Europe ?

Après le passage du Triumvirat «union-européen» à Kiev, l’on se demande finalement ce qu’il reste de l’Europe … Leurs doutes quant à l’armement de l’Ukraine, quant à son entrée dans l’UE sont balayés d’un revers de phrase, l’alignement atlantiste des pays européens est absolument total. A ce rythme-là, c’est l’Europe que l’on va enterrer à Kiev, de nos propres mains, avec notre propre faiblesse, pendant que l’Occident atlantiste se lance dans la Première Guerre globale.

Conflit en Ukraine : d’où vient une telle différence d’interprétation des événements entre la Russie et l’Occident ?

Comment la Russie et les pays européens en sont-ils arrivés à parler à ce point une langue différente ? Sans en être particulièrement surpris, nous ne pouvons que le déplorer, car la langue décrit le monde et les pays européens semblent s’enfoncer dans le monde global atlantiste, corps et âmes, y perdant leur âme, y sacrifiant leur corps.