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France : des réquisitions … au service de la guerre atlantiste en Ukraine

Les déclarations s’enchaînent et se complètent à merveille. D’un côté, nous avons Borrell nous annonçant, que l’on ne soutient pas les Ukrainiens parce qu’on les aime, mais parce que l’on doit défendre les intérêts atlantistes de l’UE et des Etats-Unis sur le front ukrainien contre la Russie. D’un autre côté, le ministre, quand même français, de la Défense nous déclare qu’il envisage la réquisition dans le domaine industriel pour l’Ukraine. Bref, toute la machine étatique française est mise au service d’intérêts supérieurs et extérieurs à l’Etat. Que les industriels soient mis à contribution quand le pays est en danger et qu’il faut aider l’armée, c’est tout à fait normal. Mais ici, c’est la politique gouvernementale, qui met le pays en danger pour servir des intérêts extérieurs.

Billet du mardi : Borrell reconnaît que l’Occident ne se bat pas en Ukraine pour l’Ukraine

Au moins les choses sont dites, il ne peut plus y avoir de doute : l’Axe atlantiste ne se bat pas en Ukraine dans l’intérêt de l’Ukraine. Ces pays utilisent l’Ukraine pour y défendre leurs propres intérêts. A savoir, l’existence de leur monde, de leur pouvoir globaliste qui passe par la capitulation de la Russie et ce, s’il le faut, au prix de l’Ukraine … et manifestement des pays européens. Ecoutez Borrell, dans un rare moment d’intégrité morale sur CNN.

Accord militaire avec l’Ukraine : les députés debout pour trahir la France

Macron a organisé hier un show à l’Assemblée nationale, avec une parodie d’adoubement démocratique de l’Accord de coopération militaire irrégulièrement signé avec Zelensky. Nous avons eu droit à un grand moment d’unité atlantiste, faute d’être nationale, face à l’ambassadeur ukrainien, où Attal a terminé son discours faussement patriotique par le cri nazi Slava Ukraine, cette Gloire à l’Ukraine déclamée par les collaborateurs nazis de la Seconde Guerre mondiale. Un relent des années 30 plane sur la France … nauséabond et écoeurant.

Billet français : pénaliser la violation d’un discours imposé, c’est imposer la dictature de la pensée

Le Parlement discute actuellement du renforcement de la sanction pénale pour les propos tenus en privé, qui pourraient selon certains critères idéologiques être qualifiés de racisme, de ségrégation ou par exemple de remise en cause de crimes de guerre. Ainsi, l’on ne peut critiquer les Juifs, les homosexuels, les handicapés, etc. Quoi qu’ils fassent. Parce que, dans nos sociétés déshumanisées, ils sont Juifs, homosexuels ou handicapés avant d’être des êtres humains. Les personnes de religion juive, les personnes handicapées, les personnes homosexuelles, ceux qui vivent tranquillement leur vie, vont certainement apprécier la stigmatisation raciste, dont ils font ainsi l’objet. De son côté, Israël peut être tranquille pour le génocide qu’il commet à Gaza, personne n’en parlera. En revanche, vous, vous risquez de commettre un délit en en parlant. En privé. C’est ça la dictature. Nous y sommes.

Billet du jour : le conflit des «patriotismes» en Russie

Le patriotisme des uns, n’est manifestement pas celui des autres. Et il ne peut en être autrement, quand les différentes élites d’un pays ont des «patries» différentes. En temps de paix, il est possible de détourner pudiquement le regard de cette fracture, en espérant qu’avec un coup de baguette magique, elle se résorbera d’elle-même. En temps de guerre, la situation est autrement dangereuse. Quelques exemples de ces poussées anti-russes au quotidien. A moins de reconnaître, grâce à une fausse tolérance, que chacun ait sa Russie, donc qu’il n’y ait pas de Russie … Ce qui est d’ailleurs la position des globalistes.

La CPI récidive : encore deux mandats d’arrêts contre des Russes

La Cour pénale internationale vient pour la deuxième fois d’adopter des mandats d’arrêt contre des ressortissants russes, alors que la Russie n’a pas reconnu sa compétence et que ses ressortissants ne peuvent donc être soumis à sa juridiction. Après le Président russe et l’Ombudsman pour les enfants, cette fois-ci, il s’agit du commandant de l’aviation stratégique et du commandant de la flotte de la mer Noire. En effet, de quel droit la Russie, ose-t-elle mettre en échec la grande stratégie de l’offensive de l’armée atlantico-ukrainienne contre elle ? Cela vaut bien deux mandats d’arrêt ! Vive la globalisation …

La Cour suprême américaine interdit aux Etats de bloquer la participation de Trump aux élections

L’enjeu de ces élections américaines est très particulier : le corps du monde global va-t-il rester entièrement contrôlé par les puissances globalistes ou bien avec le retour de Trump à la présidence américaine un combat intérieur, va-t-il s’engager ? La Cour suprême américaine a finalement donné la possibilité à Trump de participer aux élections, juste avant les primaires du Super Mardi dans de nombreux Etats américains. Le monde est assis sur un volcan en réveil.

Poutine a explicité la conception de la stabilité stratégique de la Russie

Hier, Poutine a rencontré le ministre de la Défense Choïgou, non seulement au sujet de la victoire militaire russe sur l’armée atlantico-ukrainienne à Avdeïevka, mais surtout pour mettre au clair la conception russe de la stabilité stratégique. De part et d’autre, sauf Borrell, nombreux sont ceux, qui parlent de paix et de pourparlers, sans vouloir pour autant appeler les choses par leur nom : la stabilité stratégique du monde global passe par la destruction de la Russie, la stabilité stratégique de la Russie passe par la destruction du monde global. Hier, Poutine a fait un pas vers la reconnaissance de cette unique alternative.

Billet du jour : Navalny, n’est pas l’Archiduc

La mort d’Alexeï Navalny, devenu opposant professionnel après avoir été escroc, est intervenue justement le premier jour de la Conférence de Munich, alors qu’il était incarcéré dans une colonie pénitentiaire de la région de Yamalo-Nénétsie, dans le nord de l’Oural. Son poids politique ne cessait de baisser en Russie, bien avant son interpellation, l’Occident a ainsi obtenu — et au bon moment — sa victime sacrificielle. Pourtant, Navalny n’est pas l’Archiduc, sa mort ne produira aucune onde de choc en Russie et elle ne sortira pas les pays atlantistes de leur impasse face à la Russie. C’est n’est, au-delà du décès d’un être humain, qu’un événement médiatique et non politique.

Billet du vendredi : la France décide de censurer la démocratie

La liberté d’expression, c’est beau, c’est fondamental, c’est pourquoi il faut la défendre — chez les autres. Chez soi, on peut réduire de plus en plus les limites du discours autorisé, car tout ce qui n’est pas conforme est de la propagande. Or, lutter contre la propagande, cela n’a rien à voir avec la lutte contre la liberté d’expression. De laquelle dépend la liberté de penser, c’est encore pire. Comment ça, ce n’est pas clair ? J’explique.

Le cas du navire russe Caesar Kunikov et la communication militaire russe en période de globalisation

Coulé or not coulé, that is the question … La communication militaire russe n’a jamais brillé par sa qualité, mais avec le temps l’on finit par toucher les bas-fonds du néant communicationnel. Car, en passant, le monde ne s’arrête pas à la propreté de Moscou reconnue par Carlson … Entre silences mal dimensionnés, comme avec la question de l’attaque du navire russe Caesar Kunikov dont tout le monde parle sauf les communiquants du ministère de la Défense et du Kremlin, et les rapports techniques soporifiques quotidiens, manifestement écrits par des ronds-de-cuir, n’ayant aucune compassion humaine, ni aspiration patriotique, il serait bon de se demander si cela est productif ou contre-productif en période de guerre … Car finalement, quel est le but poursuivi par cette communication politique officielle : l’endormissement général et l’auto-satisfaction ? Beaucoup de questions se posent.

Guerre en Ukraine : l’UE se prépare à adopter des sanctions symboliques contre la Russie

Comme l’Histoire n’existe pas en Ukraine antérieurement au 24 février 2022 pour l’Occident, l’UE se prépare à adopter un nouveau train de sanctions à l’occasion des deux années «du début» du conflit, c’est-à-dire de la réponse militaire russe. Les possibilités étant déjà largement épuisées, ces sanctions devraient surtout toucher des questions politiques hautement symboliques : le déplacement des diplomates russes à l’intérieur de l’Europe et l’utilisation des fonds russes gelés pour leur guerre en Ukraine.

Impératif globaliste européen : la Hongrie abandonne le combat devant l’Ukraine

La Hongrie a cédé, pour la deuxième fois en quelques semaines. Elle a soutenu l’aide militaire à l’Ukraine, comme elle n’a pas empêché la déclaration d’une future intégration de l’Ukraine dans l’Europe, en sortant docilement au moment du vote. Et elle, la Hongrie, ne pouvait pas faire autrement. Quelles que soient les déclarations de son Président, tant que la Hongrie est dans l’UE, elle ne peut être souveraine. Par définition. A un moment donné, il faut faire le choix de la soumission et de la colonisation ou celui de la liberté et de la souveraineté. La Hongrie a fait le sien et, sans surprise, vient de rejoindre la grande famille des pays autrefois européens.

En France, tout va bien Monsieur la Marquise

L’économie française s’enfonce dans la stagnation. La France perd l’Afrique et doit s’acoquiner avec les Etats-Unis, pour faire semblant d’y préserver de l’influence. Les agriculteurs — et ce ne sont pas les seuls — n’en peuvent plus et le font savoir. Mais Gabi est heureux : il peut ouvertement être homosexuel, donc tout espoir n’est pas perdu. Nous vivons une époque merveilleuse, l’essentiel est d’y survivre !

Billet du NYT : l’OTAN et l’Europe se préparent à intervenir directement contre la Russie pour sauver le monde global

La militarisation du discours en Occident est un signe de mauvais augure. Alors que nos sociétés en Europe ont été objectivement affaiblies depuis la Seconde Guerre mondiale et boboïsées après la chute de l’Union soviétique, le nouveau pouvoir atlantiste tente de les relever au son du clairon en vue d’une agression de la Russie, par les pays de l’OTAN eux-mêmes, pour sauver le monde global d’un risque de résurgence des Etats et des Nations. Sommes-nous à ce point décérébrés, pour aller mourir la fleur au fusil afin de défendre la domination américaine sur nos terres ? Espérons que non, mais la réponse sera rapidement apportée.