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Retraites : tout va très bien, Madame la Marquise, le pays coule à souhait !

Sans aucune surprise, le Gouvernement n’a pas été renversé hier, aucune des deux motions de censure n’est passée. A 9 voix près. Le prix de la trahison, du confort, de la carrière, bref de tout ce qui prévaut sur l’intérêt national et la volonté du peuple. De l’OCDE à Musk, appelant les autorités françaises à ne pas écouter la vois populaire, la voix de la raison, mais à continuer à dissoudre la France dans le marasme global, l’on ne parle quasiment pas : il n’y a pas d’ingérence, lorsque l’impératif anti-national est en jeu! Le Gouvernement a fait le choix de la confrontation tout au long du processus parlementaire, il est allé au bout de sa logique avec le 49.3. La police a été utilisée pour maintenir le désordre antirépublicain. L’absence de surprise n’empêche pas la tristesse : la démocratie est morte en France, tout comme l’Etat national. A quel prix sera sa réanimation ?

France : la réforme des retraites et la parodie démocratique

Le Parlement n’est décidément pas un lieu de discussion — ni de démocratie. Si l’on ne réduit pas la démocratie à cette parodie, qui se joue sous nos yeux, dans laquelle les textes ne sont pas votés à l’Assemblée nationale, les amendements sont retirés, un vote bloqué est imposé au Sénat sur ce qui ne dérange pas le Gouvernement et une commission mixte paritaire, à majorité présidentielle, doit faire passer la pilule. La population est dans la rue, les syndicats sont ignorés, l’opposition n’est pas fichue de s’unire et ce Gouvernement est sur le point d’imposer une nouvelle réforme globaliste à la France, une réforme des retraites, dont la seule justification est : ça se fait partout. Sur le mode des moutons de Panurge, la France continue à se rapprocher du ravin avec le troupeau.

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.

Billet du lundi : «Zeitenwende!», le tournant militariste d’une Europe disparue

L’on pourrait penser que l’Europe est passée en un an d’un extrême à l’autre : de la vie rose des Bisounours, vivant dans une vision maladive de la «paix», à l’annonce du passage à l’économie de guerre et au réarmement accéléré. Il n’y a aucune contradiction, cette paix artificielle était alimentée par les sédatifs de l’OTAN et la domination américaine. Désormais, le patient est prêt, il peut aller se battre non pas pour défendre l’intérêt national de la France, qui lui mériterait d’être défendu, mais l’intérêt supérieur de la domination globaliste. Et cela passe par une confrontation en Ukraine. Le NYT, ce matin, fidèle voix de son maître, se félicite de cette transformation profonde et rapide de l’Europe, de sa militairisation servile. De cette Europe, qui ne sera plus jamais comme avant. Qui ne sera plus européenne.

Wagner ou les dangers de la «privatisation» postmoderne d’une guerre de libération nationale

La question de l’implication d’une armée privée sur le sol national est particulièrement controversée. Au-delà des avantages tactiques, elle provoque des effets négatifs de grande ampleur, comme l’illustre parfaitement l’instrumentalisation par les médias occidentaux des relations sulfureuses entre Prigogine, l’oligarque propriétaire de l’armée privée Wagner, et le ministère russe de la Défense. Comme l’a souligné avec une grande justesse le ministère, la médiatisation de ces relations objectivement complexes existantes entre les deux n’est utile qu’à l’ennemi. Sur le fond, comment des entreprises privées peuvent-elles à ce point participer de manière «indépendante» à une guerre menée par un Etat sur son territoire ? Cette «privatisation» du conflit, parfaitement au goût postmoderne, soulève de nombreuses questions … 

Immigration idéologique : la Russie, terre d’accueil des partisans de la liberté, des valeurs traditionnelles et de la culture

Le conflit, qui touche aujourd’hui les pays atlantistes et la Russie, est avant tout un conflit idéologique. Chaque clan porte une vision du monde, qui lui est propre et qui n’est pas compatible avec l’autre. Soit vous portez le culte des minorités, soit vous donnez la possibilité à chacun d’être lui-même ; soit vous niez les racines culturelles et civilisationnelles, soit vous permettez à une civilisation de se développer dans la continuité et en profondeur ; soit vous niez l’intérêt national, soit vous trouvez légitime qu’un Etat protège les intérêts de sa population.  En ce sens, la Russie se pose aujourd’hui comme le défenseur potentiel des valeurs traditionnelles, un modèle anti-globaliste en perspective, en tout cas si elle arrive, comme le souligne Nikita Mikhalkov avec force et arguments, à faire le ménage dans les élites globalistes, qui entourent toujours le Président russe. Afin de préparer le terrain, un Comité d’accompagnement de l’immigration idéologique se met en place avec l’appui des députés et de la société civile : il existe une terre d’accueil pour les désespérés de la globalisation et la Russie est prête à accueillir les ressortissants des pays de l’OTAN, qui veulent vivre en paix, en harmonie et de manière civilisée. Que cet appel soit entendu !

Jouer la surexpansion et le déséquilibrage de l’OTAN

Jean-François Geneste s’interroge sur le potentiel pendant de la doctrine élaborée par la Rand Corporation et dont le sujet était « Overextending and Unbalancing Russia »[1]. Pourquoi ? Simplement parce que la célèbre phrase de l’évangile « au lieu de regarder la paille qui est dans mon œil, tu ferais mieux de regarder la poutre qui est dans le tien »[2] est assez universelle. En effet, si la Russie est un immense pays avec de très longues frontières et ainsi très difficile à défendre, l’OTAN, elle aussi, couvre un territoire considérable. L’idée fondamentale de jouer sur l’incapacité à protéger un espace gigantesque a donc son symétrique vu depuis la Russie ou la Chine. Nous allons  tenter d’imaginer dans cet article ce que pourraient faire ces deux pays de concert, puisqu’ils sont objectivement assiégés.

Billet franco-ukrainien : Macron offre le déshonneur de la France à Zelensky

Zelensky a commencé sa tournée européenne par Londres, dont l’engagement sans frein dans le conflit ukrainien, doit servir de locomotive à Paris et Berlin, puis donner mauvaise conscience aux pays de l’UE, qui sont encore réticents au suicide collectif sur injonction du grand gourou atlantiste. Il s’agit bien de gourou et de pression, nous sommes depuis longtemps sortis du rationnel et de l’intérêt national. A chaque époque ses héros. Macron décore Zelensky de la Légion d’honneur, l’un et l’autre se valent bien, chacun déshonorant et détruisant le pays qu’il est censé gouverner. Jusqu’au bout, jusqu’à la guerre, comme le promet Macron. La France, encore une fois, va devoir se libérer !

La réforme des retraites et la déliquescence de l’opposition parlementaire en France

La réforme des retraites proposée, et quasiment imposée, par le Gouvernement, doit conduire l’homme à être rentable pour la société, tant que physiquement, il en a à peu près la force physique, pour terminer ses jours si possible avant la retraite ou la passer sans pouvoir en profiter. Il paraît que vider l’homme de sa substance est le seul moyen pour éviter la faillite désormais. Face à ce délire globaliste managérial, l’opposition parlementaire française a montré une fois de plus son imposture. A tel point que l’on se demande, si ces mouvements politiques ne considèrent pas simplement leur condition d’opposant systémique comme un travail confortable.

Conflit en Ukraine : NAFO, Grande-Bretagne et guerre des cerveaux contre la Russie

Le mouvement NAFO est présenté comme un mouvement spontané, ludique, de jeunes (ou moins jeunes) plaisantins, qui tournent en ridicule le discours de la Russie. Pourtant, ce mouvement est bien loin d’être spontané et innocent, il est un instrument de guerre, géré et parfaitement maîtrisé. Même si comme toute propagande primaire, elle ne convint que les convaincus, ce NAFO va bien au-delà des mèmes, de l’attaque trolliennes et des images ludiques, il est directement lié au renseignement et au soutien de l’Axe atlantiste à l’armée en Ukraine. Et il fonctionne aussi, comme pour tout système totalitaire, sur le mode de la dénonciation, comme j’en ai fait les frais.

Conflit en Ukraine : Macron et la trahison ouverte des élites nationales françaises

La France macronienne tient à merveille son rang de fille aînée de l’Otan. Elle accueille les responsables ukrainiens à l’Assemblée Nationale et à l’Elysée, elle importe au sein des institutions nationales, ce discours atlantiste, qui va à l’encontre de son intérêt national. La trahison ne pouvant être que momentanée, le Président Macron va toujours plus loin, renforce son aide militaire dans le conflit ukrainien, un conflit qui n’est pas le nôtre. Qu’il est loin le temps de De Gaulle! Qu’il est loin le temps de la France! N’oublions pas : quand les élites trahissent, ce sont les peuples qui en paient le prix. Et la facture devient lourde.

La Bataille d’Ukraine de l’OTAN et l’occupation de l’Europe

Quand Stoltenberg réfute toute possibilité de normalisation à venir des relations avec la Russie, même après la fin du conflit en Ukraine, il ouvre les cartes de la véritable dimension de cette guerre et des intentions de l’Axe atlantiste : détruire la Russie pour permettre l’avènement de la globalisation, dans sa version impériale totalitaire. Et l’occupation des pays européens, militaire et politique, se met en place et se justifie grâce à ce conflit en Ukraine, tant nécessaire aux forces globalistes. Et l’UE joue son rôle d’organe global de gouvernance locale, en achevant la dilution des Etats européens dans un marais apolitique et soumis. Les élites nationales ont trahi, il faut en tirer les conséquences.

La dislocation de la Pangée géopolitique

Jean-François Geneste nous propose de revenir sur la déconstruction du système géopolitique issu de la Seconde Guerre mondiale, dont les dérives nous ont conduit à la crise actuelle, essentielle dans le sens direct du terme et devant aboutir à la remise en cause de l’idéologie qui le soutient.

L’Axe globaliste et l’impossible trêve unilatérale de Noël proposée par la Russie en Ukraine

Sur proposition du Patriarche, le Président russe a ordonné une trêve de Noël, aujourd’hui étant le jour du réveillon orthodoxe, afin de laisser les militaires des deux camps aller à la messe. Sans même parler du fait que les combattants de l’OTAN ne sont pas orthodoxes, la question qui a rapidement été posée en Russie est pleine de bon sens : comment une trêve peut-elle être unilatérale ? Puisque l’Ukraine l’a déjà rejetée, il y a peu de chance qu’elle puisse avoir lieu. D’autant plus que Dieu, et le Dieu orthodoxe en particulier, est également une cible de cette guerre atlantiste.

Billet : quand Druzhkovka ne sera pas une «réponse» à Makeevka, l’on se rapprochera de la victoire

En réponse à Makeevka, la Russie a tiré cette nuit sur l’Arène d’hiver de la localité de Druzhkovka (DNR), tenue par les forces atlantico-ukrainiennes, qui utilisait le bâtiment à proximité de la gare, pour le déchargement des armes livrées par l’OTAN. Une centaine de militaires ukrainiens sont morts, des HIMARS et les munitions qui vont avec ont été détruits. La question qui commence toutefois à se faire entendre est pleine de bon sens : pourquoi faut-il des «réponses», si toutes les informations étaient (manifestement) réunies, il n’était pas possible de détruire ce point stratégique avant ? L’on fait la guerre avec une stratégie, non pas avec des «réponses» — tactiques. Au pont de Crimée, à Donetsk, etc. C’est un choix, qui coûte cher — en hommes, autant qu’en capital politique.