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Front ukrainien : vers de nouveaux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul ?

Devant les journalistes, venus pour la conférence de presse suite aux cérémonies du 9 mai, le Président Poutine a proposé le 10 au soir de relancer les négociations directes entre les délégations russe et ukrainienne, dès le 15 mai à Istanbul. Les Atlantistes après hésitation envoient Zelensky, qui déclare y attendre Poutine. Au-delà du triste spectacle de nos élites globalistes, que peut-on attendre de ces énièmes pourparlers ? Strictement aucun résultat concret qui permettrait de résoudre les sources de conflit, les positions étant incompatibles et la trahison n’étant pas au menu. Donc, le processus est plus important, aujourd’hui, que le résultat. Si l’intérêt est évident pour les Atlantistes, quel est l’intérêt pour la Russie ?

Victoire américaine lors de la Seconde Guerre mondiale : Trump confirme la Russie dans le rôle de l’ennemi

Le 9 mai est un des éléments constitutifs de la Nation en Russie et dans l’espace russe. Le rôle central joué par l’armée soviétique et l’URSS dans la Victoire de 1945 obligea les Alliés à reconnaître leur ennemi idéologique comme une puissance incontournable, comme une pièce maitresse de la nouvelle architecture internationale, qui en a découlé. Mais l’URSS, puis la Russie, sont restées l’ennemi et l’Occident atlantiste n’a eu de cesse de déconstruire ce discours historique, pour n’y placer que les Etats-Unis. L’histoire, ça se défend, sinon ça se reconstruit par les vainqueurs. La Russie ne peut faire des révérances à Trump et exiger le respect de sa vérité historique. 

Trêve du 9 Mai : pourquoi la Russie «attend» elle toujours une réponse, qui pourtant lui a déjà été donnée ?

Pour ceux, qui n’ont pas très bien compris ce qui s’est passé lors de la première trêve de 30 heures in fine unilatérale des fêtes de Pâques, le Président Poutine a proposé une nouvelle trêve, cette fois de trois jours, autour des célébrations du 9 mai. Zélensky, au nom des élites globalistes européennes et américaines, a déjà refusé. Mais étrangement, le Kremlin attend toujours une réponse claire. Il semblerait, qu’il ne reste que les élites dirigeantes russes pour ne pas comprendre le message pourtant très clair, qui leur est envoyé : elles doivent soit finalement se battre pour leur pays, soit l’abandonné à l’ennemi. Personne ne leur fera le cadeau d’une victoire. Une victoire … ça se gagne, ça ne se négocie pas.

Conflit en Ukraine : quand la Russie propose aux élites Atlantistes de capituler

La Russie hier a envoyé un double signal aux Globalistes. D’un côté, Poutine a annoncé un nouveau cessez-le-feu, de trois jours cette fois, autour des célébrations du 9 mai pour rappeler aux Ukrainiens qu’ils partagent une seule et même Victoire avec les Russes, quand, par la voix de Lavrov, la Russie avance ses conditions pour un règlement de la guerre en Ukraine. Si ce qu’elle demande induit effectivement la défaite des élites globalistes, pourquoi celles-ci devraient-elles accepter de capituler, alors qu’elles n’ont pas encore épuisé toutes les ressources militaires ? Si le but de la Russie est bon et qu’elle revient ainsi dans le combat politique, la méthode ne semble pas appropriée ou être pour le moins prématurée, tant que la dimension militaire n’est pas épuisée.

USA / Russie : Rubio annonce le bras de fer définitif pour cette semaine

Les négociations sont un moyen et non pas une fin en soi, il serait bon de s’en souvenir. Or, si le processus avance bien dans le sens des globalistes, la Russie ne semble pas prête à faire le «bond en avant», qui la sépare du gouffre de la capitulation. Trump s’énerve, il a besoin d’arrêter l’armée russe, pour que les globalistes puissent reprendre des forces, voire qu’ils puissent commencer à faire reculer la Russie. Une semaine et on arrête de jouer, a déclaré Rubio. Mais de quel jeu s’agit-il ? Toujours le même : l’ennemi doit tomber, si ce n’est par les armes, ce sera autrement. Et l’ennemi reste bien la Russie.

Trump veut que la Russie renonce à la démilitarisation de l’Ukraine

Au fur et à mesure du processus de négociation, dont le rythme est parfaitement contrôlé par les globalistes, Trump «le Pacifiste» ajoute de plus en plus d’éléments inacceptables pour la Russie. Le dernier en date est très symbolique : l’Ukraine doit avoir une armée. Autrement dit, la Russie doit renoncer à sa démilitarisation, qui est un des buts initiaux de l’Opération militaire spéciale. Nous voyons ainsi, que ce qui est attendu de ces élites globalistes est bien de conduire la Russie au renoncement : renoncement à ses intérêts vitaux, renoncement au Monde russe et donc renoncement d’elle-même.

US / Russie : le plan atlantiste de Trump pour prendre le contrôle de l’Ukraine

Les masques tombent et le «plan de paix» proposé par Trump n’est qu’une version édulcorée des éternelles propositions atlantistes de capitulation de la Russie. La carotte d’une improbable reconnaissance juridique de la Crimée est censée faire avaler tout le reste : gel du conflit sur la ligne de front, perte de territoire par la Russie, occupation militaire atlantiste du territoire ukrainien, prise de contrôle américaine de la centrale nucléaire de Zaporojie, etc. Mais même cela, les élites radicales globalistes ont du mal à le digérer. Alors que la Russie ne peut pas l’accepter. L’impasse se profile, l’histoire reprend ses droits.

Russie / Etats-Unis : la trêve de Pâques ou l’impasse des cessez-le-feu

Alors que le Président russe a proposé une trêve pour Pâques sur l’ensemble du front, trêve qui a formellement été acceptée par Zélensky et saluée par toutes les âmes «pacifistes» du Monde global, elle fut sans surprise violée dès les premières heures. Ce qui n’empêche pas Trump d’insister pour faire durer le plaisir unilatéral et exiger la signature de la Pax Americana la semaine prochaine. La Russie est sortie de la Trêve, il serait temps qu’elle sorte des pourparlers.

USA / Russie : le moment de vérité arrive sur le front ukrainien

Avec l’échec patenté du moratoire proposé par les Etats-Unis et accepté (et respecté uniquement) par la Russie des tirs sur les sites énergétiques, le moment de vérité arrive. Chaque partie au conflit le comprend parfaitement d’ailleurs. Nébenzia déclare impossible, après cet échec, de parler d’un cessez-le-feu généralisé aujourd’hui. Rubio prévient que si ce cessez-le-feu n’est pas signé dans les jours à venir, ils sortent des pourparlers.

Billet d’humeur : la Russie ne mérite pas d’être ainsi négociée

La Russie va rencontrer directement une délégation ukrainienne en Turquie demain pour discuter d’un accord sur la mer Noire, alors que l’armée atlantico-ukrainienne viole quotidiennement le moratoire des tirs sur les sites énergétiques … qui lui-même pourrait être reconduit, apprend-on dans la foulée. A force de négliger la symbolique en politique, la Russie affaiblit sa position dans ce conflit. A moins que les élites n’envisagent pas une victoire sur «ce» monde, mais veulent toujours naïvement y négocier leur place ? La «naïveté» coûte très cher en période de guerre et les Atlantistes, notamment les Américains, sont eux bien en guerre contre la Russie.

Trump : une politique spectacle au service du Monde global

Gouverner est un art, Trump en a fait une tragi-comédie. Des annonces, qui n’existent que pour leurs effets. Des décisions à peine prises, déjà annulées ou remodelées. Chacun y trouve ce qu’il veut y trouver. Tout se déroule sur le plan émotionnel. Pourtant, de véritables décisions sont bien prises, qui elles n’ont rien d’une comédie. Et la ligne globaliste lourde est in fine bien maintenue : les Etats-Unis reprennent bien le contrôle du territoire du Monde global.

Billet d’humeur : de la nocivité du narratif russe au sujet de la guerre en Ukraine

Le narratif russe dans cette guerre, qui se déroule en Ukraine contre elle par les forces de l’OTAN, OTAN structure dirigée par les Etats-Unis comme vient de le déclarer Rutte, est non seulement inefficace, mais finit par porter atteinte aux intérêts du pays. Peut-être pas de toutes les élites russes, mais de la Russie, c’est à n’en pas douter. Au minimum, car ce narratif, reprenant dans les grandes lignes le narratif atlantiste, prive le discours politico-médiatique russe de sa fonction de dissuasion et met le pays en situation de faiblesse politique face à ses ennemis.

Billet d’union globaliste : de Trump à Macron, quelle différence sur la guerre en Ukraine ?

Depuis l’élection de Trump, nous avons eu droit à la propagation sur toutes les ondes, dans toutes les langues d’un narratif imposant la division des élites globalistes, avec d’un côté le gentil Trump, «pacifiste», et de l’autre les méchants européens, Macron et Starmer en tête, qui eux veulent la guerre. Discours repris en choeur en Russie, tant par les médias, que les experts ou les politiques. Pourtant, Macron condamne la Russie … pour ne pas appliquer le «plan de paix» de Trump. Rien ne vous dérange ? On continue à chanter la même berceuse ?

L’impasse des élites atlantistes : Trump en train d’échouer à faire capituler la Russie ?

Ce matin avec nos amis québécois sur Brochu.TV pour parler de l’ampleur du conflit en Ukraine, de la tentative des élites globalistes d’utiliser l’élection de Trump pour forcer la Russie à renoncer, des limites objectives des pourparlers pour résoudre le conflit à la source, du combat des élites et le Monde russe, sans oublier l’affaire Marine Le Pen, sur fond de scandales électoraux en Europe.

Tirs atlantistes sur les sites énergétiques russes : Poutine renvoie Trump à ses responsabilités

Hier 1er avril, le Président russe a réuni le Conseil de sécurité sur deux questions : la lutte contre le terrorisme et surtout l’application, ou plutôt la violation par l’armée atlantico-ukrainienne, du moratoire des frappes sur les sites énergétiques en Ukraine et en Russie. Une note a été envoyée à l’Administration Trump. La Russie met les Atlantistes face à leurs responsabilités et impose son rythme.