Метки: usa

The Thor unit : ces bouchers du front ukrainien, travaillant avec l’aide de la CIA

Quelques publications sont sorties dans les médias anglo-saxons, les nôtres se taisent comme à leur habitude, sur une unité ukrainienne très spéciale, The Thor unit, dont le but est de mutiler les militaires russes. Un véritable travail de boucher, qu’ils font avec fierté et avec l’aide de la CIA.

Opposition : Blinken revendique l’ingérence américaine en Biélorussie

Devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le Secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré se préparer à nommer un envoyé spécial, chargé d’intensifier et coordonner le travail avec l’opposition biélorusse. Ingérence ? Qui a dit ingérence ? Mais, non, il s’agit ici de «démocratisation». Et cela est assumé ouvertement. Certes, il n’y a que Tikhanovskaya, pas franchement populaire à l’intérieur du pays, mais faute de grives … Au fait, quelqu’un a des nouvelles de Guaido ? 

Drone de billet : échauffourées au-dessus de la mer Noire entre les Etats-Unis et la Russie

Hier, un drone américain en mission de reconnaissance est tombé dans la mer Noire, alors qu’il se dirigeait vers la Crimée, suite à la manoeuvre de deux chasseurs russes. La Maison Blanche est furaxe, le commandement américain en Europe s’égosille : comment la Russie ose-t-elle empêcher le renseignement militaire américain de travailler, en mer Noire, à la frontière russe, alors que les Etats-Unis sont si proches de leurs côtes — ukrainiennes ? Vraiment, on se pose la question … Pour l’instant, ils hésitent encore sur la suite politique à donner à cet incident. L’enjeu premier est la reconnaissance de l’espace territorial russe.

La contre-offensive ukrainienne du printemps : vers une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie ?

Différents avis circulent au sujet de la contre-offensive ukrainienne annoncée pour le printemps. D’un côté, le Washington Post assure que, selon des sources ukrainiennes, l’armée ukrainienne a subi trop de pertes humaines pour pouvoir assumer une contre-offensive générale, quand certains réseaux russes estiment que cela reste possible, que l’Ukraine s’y prépare, mais qu’une implication directe plus évidente des pays de l’OTAN doit l’accompagner. En fait, ces deux points de vue ne sont pas forcément contradictoires. Et la question qui en découle est simple : la contre-offensive du printemps, va-t-elle conduire à une entrée directe des pays de l’OTAN dans le conflit ukrainien contre la Russie ?

L’Ukraine, l’avenir de la Géorgie ? Tentation d’un nouveau front en Ossétie du Sud et en Abkhazie

Le front s’étant stabilisé en Ukraine, l’armée russe arrivant à bloquer toutes les tentatives de percée de l’armée atlantico-ukrainienne et elle-même avançant lentement, certes, mais sûrement, les pays de l’Axe sont face à un choix : soit renforcer leur présence militaire dans le conflit ukrainien au risque d’entrer directement en guerre contre la Russie ; soit ouvrir de nouveaux fronts, afin de conduire la Russie à disperser ses forces. La seconde solution est moins dangereuse politiquement, elle semble avoir été choisie. Si la Moldavie est une plateforme possible à terme, mais qu’il faut encore travailler, car la présence militaire de Casques bleus russes en Transnistrie complique la situation, la Géorgie semble être à point et la tentation d’une nouvelle guerre du Causase vers l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie entre dans le discours médiatico-politique, sous couvert de lutte contre «l’occupation» russe de ces territoires, qui ont pourtant déclaré leur indépendance dans les années 91 — 92, à la chute de l’Union soviétique et suite à une agression militaire de la Géorgie à l’encontre. Des territoires, que la Russie est juridiquement chargée de protéger depuis les Accords de Sotchi de 1992, conclus suite à la première défaite géorgienne.

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.

L’Axe atlantiste face à l’impasse de la création d’un tribunal international légal et légitime contre la Russie

Depuis quelques jours, les déclarations quant à l’urgence d’un tribunal international contre Poutine et la Russie s’intensifient en Occident, au fur et à mesure que l’armée ukrainienne recule. Au-delà de la dimension communicationnelle et politique, l’Axe atlantiste se heurte à deux problèmes, difficilement surmontables, pour mettre en place une instance un tant soit peu légitime : politiquement, ils n’ont pas gagné la guerre pour utiliser la variante «Nuremberg» et, juridiquement, ils sont limités par le veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU pour une variante post-Nuremberg. Faute de grives, on mange des merles et la solution irakienne, d’un jugement national téléguidé de l’étranger, commence à s’imposer pour l’Ukraine. C’est le low cost de la justice internationale politisée au niveau national, d’un false state, comme l’est l’Ukraine.

Blinken / Lavrov au G20 : quand les diplomates doivent s’excuser de faire de la diplomatie

Tout en refusant haut et fort de rencontrer son homologue russe, Blinken s’est approché pour une discussion dans les couloirs. Quoi de plus normal, entre diplomates, que de discuter ? C’est bien l’intérêt de ces grandes messes globales, que de permettre des rencontres informelles. Mais ce temps est révolu. Désormais, le porte-parole du Département d’Etat a dû refuser de s’excuser devant les journalistes de cette discussion. Donc, désormais, la question d’une excuse pour échange diplomatique avec la Russie se pose dans les pays de L’Axe. De quel processus de paix parliez-vous?

Billet du lundi : «Zeitenwende!», le tournant militariste d’une Europe disparue

L’on pourrait penser que l’Europe est passée en un an d’un extrême à l’autre : de la vie rose des Bisounours, vivant dans une vision maladive de la «paix», à l’annonce du passage à l’économie de guerre et au réarmement accéléré. Il n’y a aucune contradiction, cette paix artificielle était alimentée par les sédatifs de l’OTAN et la domination américaine. Désormais, le patient est prêt, il peut aller se battre non pas pour défendre l’intérêt national de la France, qui lui mériterait d’être défendu, mais l’intérêt supérieur de la domination globaliste. Et cela passe par une confrontation en Ukraine. Le NYT, ce matin, fidèle voix de son maître, se félicite de cette transformation profonde et rapide de l’Europe, de sa militairisation servile. De cette Europe, qui ne sera plus jamais comme avant. Qui ne sera plus européenne.

Billet du matin : ne serait-il pas temps de se secouer un peu ?

Toutes les guerres sont sales, certainement. Lorsque les enjeux sont existentiels, il semble que les forces politiques soient prêtes à n’importe quoi pour emporter une victoire, qui fera oublier les moyens. Et l’armée atlantico-ukrainienne, joue l’existence du monde global, elle ne peut pas se permettre une défaite. Alors à la guerre comme à la guerre, le recours aux armes chimiques et tirer en profondeur sur des cibles civiles sont une stratégique, qui ne dérange absolument pas les dirigeants atlantistes, d’autant plus que les médias dociles n’en disent pas un mot et laissent les populations dormir en paix. La Russie doit passer à un rythme supérieur, si elle ne veut pas se faire enliser, dans un conflit de longue durée, qui utilise la normalité comme un chloroforme quotidien.

Conflit en Ukraine : les Etats-Unis, sont-ils un pays terroriste ?

Le terrorisme est au coeur de ce conflit ukrainien et le rôle des Etats-Unis n’est pas négligeable. Non seulement, ils préparent, selon le Renseignement russe, des attaques sur le sol national, mais leur responsabilité dans l’attentat contre le gazoduc Nord Stream fait de plus en plus de bruit. La Russie convoque d’ailleurs à ce sujet une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU ce 22 février, alors que l’aveuglement des pays de l’Axe touche à son paroxysme.

Les Etats-Unis financent une bonne image de l’OTAN et l’implantation de leurs valeurs en Finlande

Les Etats-Unis se préparent à financer la prise en main de la société finlandaise, pour la faire définitivement passer aux «valeurs» américaines, en soutien à l’OTAN. Mais il est vrai que la Finlande a perdu son autonomie politique en perdant sa neutralité militaire, fragile équilibre choisit après la Seconde Guerre mondiale, en raison de son statut d’allié de l’Allemagne nazie. Décidément, la Finlande répète toujours les mêmes erreurs …

Conflit en Ukraine : les Etats-Unis reçoivent à domicile les pays de l’Axe à Ramstein

La coalition élargie de l’Axe atlantiste se réunit aujourd’hui sur la base militaire américaine de Ramstein en Allemagne, la plus grande base militaire américaine en Europe construite dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui il y a 10 ans de cela était censée être fermée et se porte toujours à merveille, avec plus de 50 000 Américains, civils et militaires. Et le Secrétaire américain à la Défense, en personne, va accueillir ses hôtes à domicile, en Allemagne, ces représentants de la cinquantaine de pays, qui contribuent à l’effort de guerre de l’Axe en Ukraine contre la Russie. Toujours plus de chars, toujours plus d’implication car, comme les officiels européens le déclarent de plus en plus souvent : seule la défaite militaire de la Russie est acceptable. Mais comme l’a rappelé Dmitri Medvedev, une puissance nucléaire ne perd pas une guerre, dont dépend son existence. Il semblerait que nous arrivions, à presque une année de conflit, à un nouveau tournant : va-t-on entrer dans une guerre totale, la Première Guerre globale ?

La Bataille d’Ukraine de l’OTAN et l’occupation de l’Europe

Quand Stoltenberg réfute toute possibilité de normalisation à venir des relations avec la Russie, même après la fin du conflit en Ukraine, il ouvre les cartes de la véritable dimension de cette guerre et des intentions de l’Axe atlantiste : détruire la Russie pour permettre l’avènement de la globalisation, dans sa version impériale totalitaire. Et l’occupation des pays européens, militaire et politique, se met en place et se justifie grâce à ce conflit en Ukraine, tant nécessaire aux forces globalistes. Et l’UE joue son rôle d’organe global de gouvernance locale, en achevant la dilution des Etats européens dans un marais apolitique et soumis. Les élites nationales ont trahi, il faut en tirer les conséquences.