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La chute spectaculaire de la Syrie : les leçons à tirer pour la Russie en Ukraine

Alors que le pouvoir régulier syrien avait «presque» gagné la guerre contre les terroristes, soutenus par les forces étrangères, en grande partie grâce à l’intervention de la Russie en 2015, Assad s’est hier enfui avec sa famille en Russie, le pays tombe aux mains de ces groupuscules extrémistes. Et tout cela s’est passé en une semaine. Si la question de la trahison intérieure, notamment de l’armée, est un élément incontestable, il n’est que le résultat d’une suite d’erreurs stratégiques. Les conflits ne se gèlent pas, ils se gagnent ou ils se perdent. Même 12 années plus tard. Les forces extérieures viennent de le terminer, Assad a perdu, la Syrie aussi.

OTAN / Russie : de la réaffirmation de la stratégie d’endiguement aux tirs préventifs

Il est bien connu, que le meilleur moyen de contenir et d’endiguer son ennemi … est de la détruire. C’est manifestement la conclusion faite par l’OTAN. D’un côté, l’Assemblée parlementaire de l’OTN assume officiellement le retour à la stratégie de la Guerre froide de l’endiguement. Mais une stratégie, qui semble adaptée à une confrontation déjà bien «chaude», où certains envisagent des tirs «préventifs» sur la Russie.

Tirs répétés de missiles américains en Russie et rapprochement d’une confrontation directe OTAN / Russie

Hier, le ministère russe de la Défense a annoncé, que les 23 et 25 novembre 13 missiles américains ont à nouveau été tirés sur la région de Koursk. La plus grande partie d’entre eux a été détruite, mais il y a des dégâts. Le ministère prévient, qu’il y aura une réponse. La question est de savoir quelle réponse pourrait dissuader les Atlantistes de continuer cette escalade, puisque le tir du missile Orechnik n’a pas été suffisant. Et accessoirement, l’on peut se demander si cette réponse objectivement existe ou si les Atlantistes n’ont pas déjà pris la décision d’une confrontation directe, préparant ainsi petit à petit les populations européennes à accepter l’idée de prendre sur elles le coup le plus fort.

Billet atlantiste : le roi est nu ou il se prépare à la guerre ?

Suite au tir d’un missile balistique de moyenne portée par la Russie sur le complexe industriel militaire Yujmach à Dnepropetrovsk, le concert politico-médiatique s’emballe et le héros de la formation Young leaders, qui a été placé en France au ministère des Affaires étrangères, cache de moins en moins «l’ambiguïté» : la France autorise les tirs en profondeur en Russie. Entre autres. Cette course en avant des déclarations politiques cachent-elles un malaise à agir ou, au contraire, ces élites sont-elles tombées dans le piège de leur propre propagande et estiment qu’elles peuvent réellement vaincre la Russie sur le champ de bataille? C’est-à-dire sur le sol européen. Sur le sol français. Au nom d’une conception très particulière de la «légitime défense» … disons «pro-active» … pas vraiment défensive …

Message de Poutine : pour que la guerre en Ukraine ne devienne pas une guerre mondiale

En réponse aux tirs de missiles américains et britanniques sur les régions de Briansk et Koursk, qui n’ont pas commis de dégâts sérieux, la Russie a lancé son nouveau missile balistique de moyenne portée sur un complexe militaire à Dniepropetrovsk. Accompagnant cet avertissement d’un discours très clair de Poutine le soir : désormais, les réponses seront symétriques et concerneront les pays producteurs de ces missiles. Si les élites atlantistes ne sont pas ramenées à la raison, elles nous conduiront droit vers une nouvelle guerre mondiale, dont les pays européens feront encore une fois les frais.

La nouvelle doctrine nucléaire russe : le dernier avertissement à l’Axe atlantiste

Au 1 000e jour de l’Opération militaire, alors que les Etats-Unis ont donné l’accord de tirs en profondeur en Russie et qu’un tir a eu lieu dans la région de Briansk, le Président Vladimir Poutine a signé l’oukase portant la Doctrine nucléaire modifiée, comme annoncée dès septembre. Comme des représentants russes l’ont déclaré : c’est le dernier avertissement. Le message passera-t-il cette fois ? Cela dépendra et de la capacité de la Russie à convaincre, et du degré de fanatisme atlantiste.

Tirs en profondeur en Russie : Macron soutient Biden

La pression politico-médiatique en faveur de l’utilisation des missiles à longue portée en profondeur en Russie continue à s’exercer sur les satellites atlantistes, principalement la France et la Grande-Bretagne, qui sont les deux grandes puissances nucléaires en Europe. Si la décision n’a manifestement pas encore été prise, elle divise encore plus l’Axe atlantiste que la question de l’envoi officiel des troupes atlantistes sur le sol ukrainien. Et Macron, comme à son habitude, soutient la solution du pire, c’est-à-dire la décision de Biden, telle que diffusée par le NYT, d’autoriser les tirs en profondeur en Russie.

Biden / Poutine : la nouvelle équation des ATACMS

Alors que les Etats-Unis ont donné leur accord pour utiliser les missiles ATACMS en Russie, en tout cas dans la partie du territoire russe qu’ils reconnaissent comme tel, Zelensky annonce fièrement qu’il signera la loi sur le mariage homosexuel … afin, je cite, d’améliorer l’image de l’Ukraine dans le contexte de l’intégration européenne. Bref, les élites globalistes extrémistes jouent leur vatout avant le départ de Biden de la Maison Blanche et tentent de provoquer une escalade irrémédiable du conflit contre la Russie.

Trump / Poutine : une concurrence renforcée sur le plan idéologique

Les annonces de programme faites par Donald Trump et les premières nominations qu’il envisage publiquement obligent à reconsidérer la stratégie russe, qui se focalisait sur la défense des valeurs traditionnelles et pour attirer vers elle à l’international, et dans son combat contre la globalisation. Que ces annonces soient ou non pleinement réalisées, cette stratégie doit être reconsidérée, dans le cadre d’une concurrence désormais renforcée dans ce domaine.

USA / Russie : des pourparlers de paix sont-ils réellement possibles ?

Trump n’est pas encore formellement Président des Etats-Unis, que l’on sent déjà une tornade politique se diriger vers le Continent européen. Toutes les attentions sont évidemment reportées sur le conflit en Ukraine, qui est devenu la raison d’être des élites globalistes européennes. Et nous observons comment l’équipe Trump tend à faire oublier, qu’il s’agit d’une confrontation entre les Etats-Unis et la Russie en Ukraine et non pas d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine, aidée par les pays de l’OTAN. Cette manipulation politique permet de mieux comprendre le discours sur les soi-disant négociations de «paix». In fine rien n’a changé, seuls les instruments du combat sont mieux adaptés à la situation et la Russie reste bien l’ennemi.

Retour sur la victoire de Trump aux élections américaines

La victoire de Donald Trump est sans conteste. Kamala Harris l’a reconnue. Macron s’est empressé de twitter pour le féliciter. Zelensky s’affaire. Les Européens s’angoissent. Une partie de la population attend qu’il vienne les libérer, pour qu’ils puissent continuer à s’occuper de rien d’autre que d’eux-mêmes. La Russie est perplexe. Une seule certitude : les globalistes radicaux ont perdu le soutien et des peuples, et des élites américaines, laissant orphelines leurs clones européens. La globalisation continue, mais revient vers plus de modération — ce qui par ailleurs ne la rend pas moins dangereuse.

Quand l’Ouzbekistan déclare son allégeance américaine

Un Ouzbek, ayant passé un contrat avec l’armée russe, vient d’être condamné par la justice de son pays à 5 ans de prison pour avoir combattu contre l’armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non, l’Ouzbekistan passe sous contrôle américain, sous couvert de coopération renforcée dans les domaines stratégiques. Tout a un prix. Mais cela est un geste symbolique d’allégeance américaine.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Kamala Harris ou la patriotisme globaliste

Les élections présidentielles aux Etats-Unis inquiètent les élites globalistes. Leur puissance n’est pas en danger réel, mais il leur sera plus difficile de gouverner avec Trump à la présidence américaine, qu’avec Kamala Harris. Car ce que représente Trump, ce n’est pas une alternative politique, mais idéologique — il est libéral, mais souverainiste, donc contre les grandes lignes de la globalisation radicale, soutenue par Harris. La grande armada est de sortie et le NYT nous gratifie d’une véritable oeuvre de propagande, devant rappeler que le patriotisme n’est pas si dépassé que cela et qu’il est incarné … par … roulement de tambour … Kamala Harris. L’indépendance de la presse ? Ca, c’est vraiment dépassé.

Missiles à longue portée : l’OTAN pousse à la confrontation avec la Russie

Stoltenberg se félicite de l’envoi de missiles à longue portée en Ukraine, pour pouvoir viser des cibles en profondeur en Russie, ce qui doit permettre soi-disant à l’Ukraine de soi-disant se défendre. Le discours atlantiste est bien fondé sur ces deux mythes : le premier est que c’est l’Ukraine qui se bat, le second est qu’elle se défend. Des mythes, qui sont censés permettre d’éviter les pays de l’Axe atlantiste d’expliquer à leur population qu’ils font la guerre à la Russie sur le front ukrainien pour défendre des intérêts, qui ne sont pas les leurs.