Автор: Karine Bechet-Golovko

France : surpopulation carcérale et dégradation morale de la société

Les médias français, régulièrement, se réveillent au sujet de la surpopulation carcérale. Rien ne change, puisque rien de sérieux n’est fait. Mais cela permet de parler d’autre chose. Et ils réussissent cet exercice avec le doigté du professionnel sans jamais traiter les questions qui font mal. Y a -t-il une augmentation de la criminalité en France, pour justifier une augmentation de la population carcérale ? Pourquoi la société française se dégrade-t-elle ? Ces questions sont logiques, mais il n’est pas bien vu d’en parler. Surtout quand un détenu sur quatre est de nationalité étrangère, sans même parler du fait que les statistiques ethniques sont interdites en France pour laisser dormir le bon peuple de France — donc l’on ne connaît pas l’origine ethnique des détenus. Surtout lorsque l’on voit la dégradation morale de la population. Ne pas parler d’un problème ne l’empêche pas d’exister, cela le conduit même, à l’inverse, à se développer.

Plafonnement des prix du gaz russe : les pays européens rechignent à se suicider

Sur injonction américaine, l’UE continue à vouloir imposer aux pays européens un plafond au prix du gaz et du pétrole russes. Manifestement, le jeu du marché, si cher aux pays soi-disant libéraux dont nous faisons partie, n’est pas si sacré que cela dans le monde atlantiste, surtout lorsqu’il s’agit d’affaiblir les Etats européens, déjà totalement soumis politiquement, et de les rendre encore plus dépendants des décisions atlantistes. La Russie a encore répété ne pas vendre du gaz aux pays pratiquant le plafonnement. Mais les pays européens ont du mal à faire le dernier pas et à sacrifier ce qui reste de leur économie nationale au dieu Atlan. Pourtant, tous les cultes exigent des sacrifices réguliers, ne serait-ce que pour calmer la colère des dieux.

Billet d’humeur : le combat de la Russie contre la globalisation est du terrorisme pour le Parlement européen

Hier, le Parlement européen a adopté une résolution, acte politique sans force juridique, qualifiant la Russie de pays soutenant le terrorisme et l’accusant des mises en scène préalablement fabriquées dans ce but en Ukraine, mais également de la faim dans le monde ou d’oser soutenir Assad dans sa guerre contre les terroristes. Qualifier la lutte contre le néonazisme en Ukraine de terrorisme est du déjà vu, les résistants lors de la Seconde Guerre mondiale étaient également condamnés pour terrorisme. Au-delà de cette reconnaissance européenne du combat russe contre l’ordre global, qui utilise le terrorisme comme instrument de déstabilisation, les effets juridiques réels de cette résolution dépendront de la capacité de Moscou de sortir de la comm et du confort de l’espoir pour entrer dans le politique. Autrement dit, ne pas seulement faire des déclarations, mais de prendre de véritables décisions politiques — et de s’y tenir. Chacun occupant l’espace que l’autre lui laisse occuper. 

Zaporojie : des frappes atlantico-ukrainiennes pour conduire la Russie à se retirer

Nous notons une augmentation des frappes sur la centrale nucléaire de Zaporojie ces derniers jours. Chacun sachant que la centrale étant tenue par la Russie, elle n’a pas intérêt à provoquer un incident nucléaire, quel est alors le but de ces manoeuvres ? Manifestement, conduire la Russie à reculer «stratégiquement» et «pour sauver des vies». Une fois n’étant pas coutume. Mais pour l’instant, la Russie semble résister — politiquement — sur ce point. 

Billet allemand : Kalinka est une agression culturelle inacceptable contre l’Ukraine néonazie

L’on ne plaisante pas avec les symboles dans l’Europe atlantiste : pour avoir dansé Kalinka devant de «pôv’ Zukrainiens» en Allemagne, la jeune russe Yulia Prokhorova a finalement été expulsée du pays, après avoir fait l’objet d’une enquête pour soutenir la Russie. La liberté d’expression dans le «monde libre» c’est très bien, quand ça va dans le «bon» sens, c’est-à-dire quand on saccage des églises par exemple, mais l’on ne touche pas au culte globaliste ! Et l’Ukrainien pro-atlantiste est sacré, il est la figure devant justifier tous les sacrifices, la victime idéalisée. En revanche, la bonne conscience occidentale garde le silence sur l’exécution sommaire de prisonniers de guerre russes par des militaires ukrainiens. Cette vidéo-là ne choque pas. C’est vrai, rien à voir avec Kalinka quand même !

MH17 : que signifie la décision du tribunal de district de La Haye condamnant sans surprise la Russie ?

Le tribunal de district de La Haye, se fondant sur l’enquête à charge monté par un groupe d’Etats intéressés, sans participation de la Russie, a pris avec quelques mois de retard la décision tant attendue devant condamner la Russie pour avoir tiré le 17 juillet 2014 sur le vol MH17 un Boeing de la Malaysia Airlines, effectuant un trajet Amsterdam — Kuala Lumpur, tuant dans le crash au-dessus de la zone de conflit dans le Donbass les 283 passagers et 15 membres d’équipages. Rien de surprenant dans ce verdict, il était très attendu … mais devait arriver plus tôt. Désormais, il ne présente qu’un très faible intérêt politique, sans conséquences juridiques directes. Son rôle pourrait, en revanche, être de servir de base pour «juger» en pagaille de hauts responsables russes dans le cadre plus large du conflit ukrainien.

Pologne : L’Ukraine irresponsable de ses actes puisque la Russie doit être coupable

Le 15 novembre, un missile tombe en Pologne à la frontière avec l’Ukraine et fait deux morts. Immédiatement, l’hystérie politico-médiatique se met en route et la Russie est accusée. Très rapidement, les Etats-Unis, et même l’OTAN du bout de lèvres, laissent entendre qu’il s’agirait d’un tir ukrainien, ce que la présidence polonaise a également très rapidement déclaré. Mais comme l’Ukraine ne peut être coupable et que la Russie doit être responsable, qu’à cela ne tienne, l’Ukraine n’est pas coupable et la Russie est responsable. Il est vrai qu’en droit, une personne sous tutelle ne peut être responsable et la communauté atlantiste ne va pas s’accuser elle-même …

Ce régime d’occupation dans Kherson «libérée»

Avec l’arrivée de l’armée atlantico-ukrainienne, l’horreur bien connue dans les territoires laissés par la Russie se répète. A Kherson, l’on voit se mettre en place un régime d’occupation avec un système d’épuration et une violence quotidienne, bien loin du discours politico-médiatique prédigéré de la «libération» de la ville par l’armée ukrainienne et de l’accueil chaleureux de quelques nombreux habitants. Revenons sur ce que vous ne lirez pas dans les médias français, parfaitement disciplinés.

Etats-Unis / Russie : les fausses-vraies négociations au sujet de l’Ukraine

Les Etats-Unis, leurs satellites et leurs forces alliées exercent une pression considérable sur la Russie, pour la conduire à la capitulation. L’heure est difficile sur le plan militaire, c’est le moment «idéal» pour vendre de fausses illusions. Pendant que Peskov, le porte-parole du Kremlin, confirme des négociations secrètes en Turquie à la demande des Etats-Unis, le ministère des Affaires étrangères repousse une attaque politico-médiatique contre le pays et déclare inacceptables les conditions atlantico-ukrainiennes. Le moment de vérité politique est arrivé pour la Russie.

Pourparlers de capitulation : L’Ukraine atlantiste tente la trahison des élites en Russie

Cela fait quelque temps que l’on entend le discours médiatique s’articuler sur trois modes : ukrainien — nous ne négocierons pas, nous reprenons le territoire ; américain — il serait bien de négocier et c’est pour cela que l’on continue à fournir des armes à l’Ukraine ; russe — on est toujours prêts à négocier, mais à nos conditions. Après le retrait des forces russes et de l’administration étatique russe de la ville de Kherson, Zelensky, suite à la visite de Sullivan, a annoncé l’acceptation de la capitulation de la Russie. Et son Administration affirme être en mesure de négocier avec n’importe qui en Russie, qui serait prête à cela. Autrement dit, le clan atlantiste, par l’Ukraine, tente de provoquer une trahison intérieure en Russie, seul véritable moyen de faire s’effondrer le pays, puisque le Président Poutine ne peut accepter de telles conditions.

Abandon de Kherson : qui de Koutouzov ou de Pétain prendra la direction militaire en Russie ?

Hier, le commandant de l’Opération militaire Sourovikine et le ministre russe de la Défense Choïgu ont annoncé le retrait de la Russie de Kherson, à peine un mois et demi après le référendum, lors duquel la population se prononçait en faveur de l’entrée dans la Fédération de Russie. En plus du revers militaire faisant perdre à la Russie le seul centre régional qu’elle ait pu prendre, se pose la question de la déroute politique. Non pas revers ici, mais déroute. Beaucoup veulent médiatiquement protéger le haut commandement russe sous les ailes de Koutouzov et ainsi légitimer par l’attente la décision prise. Mais Koutouzov a ensuite attaqué et libéré le territoire national contre Napoléon. L’autre alternative est Pétain, qui sous couvert de «redresser la France» n’a jamais attaqué et l’a finalement trahie. Alors, Koutouzov ou Pétain, qui vaincra dans le combat national ?

Grande-Bretagne : un juge britannique légitime contre le droit une atteinte au déchargement de pétrole russe

C’est la fin de l’état de droit en Grande-Bretagne. Ce n’est pas que l’état de droit se porte à merveille dans le Vieux Monde, mais les systèmes judiciaires tentaient tant bien que mal d’en préserver les apparences. Même les apparences viennent de tomber : un juge britannique a acquitté des activistes de Greenpeace empêchant le déchargement de pétrole russe … car il est russe. Et le juge a estimé contre la législation légitimer un délit. Quand la politique prévaut sur le droit, c’est la fin du droit. Sans le droit, il ne reste que la force. 

Ukraine : pourparlers secrets américano-russes et enlisement du front

Cela fait longtemps que sur la ligne de front, il ne se passe rien de significatif. Les bombardements stratégiques russes continuent, la mobilisation est terminée, mais les effets ne se font pas sentir. L’armée ukrainienne continuent à tirer sur les villes russes et les cibles civiles, malgré des pertes importantes. Sans avancées. Dans le même temps, l’on apprend par le Wall Street Journal, que des pourparlers secrets sont menés par les Etats-Unis avec la Russie, pour «éviter une aggravation du conflit» — pendant que ces mêmes Etats-Unis intensifient leur aide militaire à l’Ukraine et exigent des pays européens, entre autres, qu’ils en fassent autant. Nous en revenons toujours à la même question : le problème en Russie, est-il politique ou militaire ?

Ukraine : La Grande-Bretagne, un Etat terroriste ?

L’ambassadeur britannique en Russie a été convoqué ce 3 octobre en raison de l’implication de la Grande-Bretagne dans les activités terroristes menées sous drapeau ukrainien contre la Russie. Nos amis anglais sont tombés bien bas pour en arriver à publiquement risquer la qualification d’état terroriste. Mais rassurons-nous, ce ne sont ni les seuls, ni les pires dans le monde atlantiste. Quoi que cela ne rassure pas vraiment.