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Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Déclaration de Bruxelles : quand l’opposition radicale russe reconnaît malgré elle l’impasse juridique de la CPI

Suite à la réunion tenue à Bruxelles, regroupant les classiques de l’opposition radicale russe, une Déclaration a été adoptée, visant à insister sur la nécessité d’un tribunal international contre la Russie et contre Poutine, même si les signataires de cette déclaration reconnaissent au passage l’impasse juridique. Le monde globaliste tourne en rond : soit abandonner l’idée d’un tribunal jusqu’à la fin du conflit (avec le risque que ce tribunal soit organisé contre lui ensuite), soit détruire définitivement les institutions juridiques pour créer un monstre politique — sous l’égide de ces pantins d’opposition.

Billet du lundi : celui qui concevra le monde d’après la globalisation, le maîtrisera

Au moment où la globalisation économique, qui sous-tend la globalisation politique, est réaffirmée au Forum économique de Saint-Pétersbourg, provoquant des réactions négatives des élites russes étatistes, le NYT sort un article intéressant, actant l’échec de cette globalisation économique libérale et posant la question du monde d’après. Celui qui dirige le monde, n’est pas celui qui produit de la haute technologie, mais celui qui maîtrise la réflexion et donc «produit des idées». Car il détermine les règles du jeu, qui s’imposeront aux autres.

Russophobie ordinaire : quand le Président tchèque prend en exemple l’internement des Japonais aux USA pour les Russes en Europe

Les Européens, eux, sont en guerre et toute la haine primaire, retenue par les impératifs civilisationnels, sont en train de sauter sous l’effet pervers de la guerre, pour nous ramener à des temps barbares. Ainsi, le président tchèque propose très sérieusement de reprendre l’exemple américain du déplacement et de l’internement des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale, pour le traitement des Russes en Occident. Aucune indignation de la «communauté internationale», qui en rêve sans (encore) oser se l’avouer.

La Russie vote en première lecture l’interdiction du changement de sexe de confort

Le Parlement russe vient d’adopter en première lecture le projet de loi prévoyant l’interdiction faite aux médecins de pratiquer une opération chirurgicale en vue du changement sexe, hors des cas de malformations à la naissance des organes génitaux de l’enfant. C’est un pas de plus vers la sortie du monde global et du processus de déshumanisation, dont il est porteur. La Russie a décidé de ne pas entrer dans l’ère du post-humain.

Air Defender 2023 : quand l’OTAN préfère occuper l’Europe

Le plus grand exercice des forces aériennes de l’OTAN depuis la guerre froide, Air Defender 2023, se déploie en Europe ces jours-ci. Selon le NYT, ceci est censé montrer, ce qui se passerait, si l’OTAN était attaquée par la Russie. Au-delà de l’inversion accusatoire de l’agression, il semblerait que cette structure ait développé un nouveau plan de bataille : légitimer par le conflit en Ukraine une reprise en main directe du Continent européen par les Etats-Unis et une redistribution des rôles internes par la remilitarisation accélérée de l’Allemagne.

Déglobalisation : l’intégration des bataillons de volontaires au sein de l’armée russe et le refus de Prigogine

Au 1er juillet, tous les bataillons de volontaires doivent avoir passé un contrat avec l’armée et ainsi entrer dans un corps unique, tant pour les droits que les devoirs. Cette normalisation de la situation est à saluer, puisque ce conflit n’est pas une opération à l’étranger ou une opération ponctuelle anti-terroriste, mais bien une guerre traditionnelle de libération du territoire national russe. Il n’y a pas alors de place pour les ambitions privées et les contrats lucratifs, ce qui par ailleurs oblige les cadres de l’armée régulière à adapter leur vision des choses à la réalité de la situation et aux enjeux existentiels pour la Russie. L’on notera que si Kadyrov a été l’un des premiers à faire signer ses volontaires, Prigogine à son habitude a insulté l’armée et refusé. 

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n’ose savoir comment gagner

«Il est plus facile de faire la guerre, que la paix» et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd’hui, parlent de «paix» en Ukraine, les plans s’enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et «revenir à avant». Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l’on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n’ose être formulé de part et d’autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n’est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, «la guerre ingagnable», car selon lui, même si l’armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n’est pas «ingagnable», mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l’assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.

Rasmussen prévoit une intervention directe des pays de l’OTAN en Ukraine contre la Russie : vous êtes prêts?

Avez-vous réellement envie d’envoyer vos fils et vos maris se battre en Ukraine contre la Russie pour les intérêts atlantistes ? Rasmussen, l’ancien Secrétaire général de l’OTAN, estime que le moment arrive. Il prend très à coeur son nouveau rôle d’intermédiaire entre l’Ukraine et l’OTAN et nous prévoit un  avenir radieux, dans lequel nous n’avons pas de place. C’est le moment de choisir son camp.

L’impasse globaliste contre la Russie : Les Atlantistes n’ont toujours pas réussi à remplacer Khodorkovsky

L’Union européenne cherche toujours cette fameuse «opposition» russe, qui ne soit justement pas trop russe pour être suffisamment globaliste, mais suffisamment quand même pour pouvoir reprendre le pouvoir à l’intérieur du pays, en tenant à peu près les apparences démocratiques. Et manifestement, ça ne se bouscule pas au portillon, car ils nous ressortent toujours les mêmes, en l’occurrence Khodorkovsky, figure des année 90 résidant à Londres, qui n’a aucun poids politique interne actuellement. Ce qui n’empêche pas l’Europe atlantiste de continuer à développer ses opérations d’ingérence politique vers la Russie, avec un résultat très mitigé.

Crimes ordinaires : L’armée atlantico-ukrainienne endommage le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka … et accuse la Russie

Cette nuit, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été attaqué. Bien qu’il n’y ait pas de risque nucléaire, une inondation importante est en cours dans la région. Sans même sourciller, BFM reprend l’accusation absurde de l’Ukraine, consistant à dire que la Russie continue à se bombarder elle-même. What else ? Il n’y a vraiment plus d’éthique professionnelle, la France est bien en guerre. En attendant, la fameuse offensive atlantico-ukrainienne se déroule à merveille, entre des cibles civiles à Belgorod ou Donetsk et des infrastructures civiles à Kakhovka.

Billet de Belgorod ou le réveil dans la douleur des élites russes

Tout accouchement se déroule dans la douleur. Mais la beauté du résultat fait oublier le processus. La nouvelle Russie, ou plutôt la résurrection de la Russie éternelle, est en cours et le processus est plus que douloureux. Belgorod est l’un des pics, qui peuvent permettre à la Russie de sortir du sommeil globaliste de ces trente dernières années, qui pousse les élites étatistes à relever la tête et à dire certaines vérités, aussi évidentes que difficiles : la guerre ne se gagnera pas avec quelques décisions administratives, mais avec un retour à la conscience nationale et si la Russie ne fait pas peau neuve, elle disparaîtra. Les difficultés militaires dans cette «Opération militaire spéciale» sont fondamentalement politiques et idéologiques, les conséquences et non les causes sont militaires. Le consensus des élites russes est en train de voler en éclats, comme en témoignent les nombreuses déclarations critiques et rationnelles de ces derniers jours. Pour le bien de la Russie, qu’elles soient entendues !

FSB : Apple ouvre les données des diplomates occidentaux en Russie aux services spéciaux américains

Le FSB a mis à jour une collaboration particulièrement active entre la marque de smartphone Apple et les services de renseignement américains, notamment la tristement célèbre NSA. Cela concerne non seulement des abonnés russes, mais également des diplomates occidentaux travaillant en Russie … C’est vraiment une habitude pour les Américains d’espionner leurs «partenaires». La confiance, rien de tel. 

Billet du jour : ce silence étourdissant autour des procès de Donetsk contre les criminels d’Azov

Alors que des procès se déroulent contre des membres du groupe néonazi Azov, pour les crimes commis contre les civils, notamment à Mariupol, les médias se taisent. Que les médias occidentaux, se taisent, c’est logique — «il n’y a pas de nazis en Ukraine». Que les médias ukrainiens se taisent, c’est logique — de grands héros atlantico-ukrainiens ne peuvent se battre contre les civils, qui non seulement ne les soutiennent pas, mais veulent se sauver vers les Russes. Mais que les médias russes se taisent tout autant ou que formellement ils lancent trois mots entre l’ouverture d’un centre désindustrialisé de «brend» par Poutine et un compte-rendu comptable du terrain, cela est beaucoup plus surprenant — et inquiétant. Question, qui d’ailleurs commence à être posée par certains correspondants de guerre. En-dehors des talk-show débilitants et des séries B de mauvaise qualité, on pourrait peut-être parler de ce qui intéresse vraiment les gens ?

Attaque symbolique de drones sur Moscou : un coût politique plus que militaire

Ce matin, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé une attaque de drones sur la capitale russe et la région de Moscou. Les dégâts se réduisent à des bris de verre et des blessures légères. Le couplet de l’attaque terroriste est ressorti, le mot de guerre fait toujours aussi peur. Mais le coup politique est là et le coût symbolique reste encore à estimer. Le but de cette attaque est de faire entrer la guerre dans l’esprit des gens, loin de la ligne de front.