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Les bombardements de Donetsk et le monde merveilleux de France Info

Quand on ne peut plus ouvertement mentir, autant se taire. Telle est manifestement la position de France Info et des médias publics français, étatiques, financés par nos impôts, pour nous servir une propagande de bas étage sur le conflit ukrainien. Ces médias propagent ouvertement et volontairement de la désinformation, à tel point que l’on se demande où s’est enterré le CSA. Prenons l’exemple du bombardement systématique de Donetsk depuis début juin, attribué par France Info à la Russie, qui, devant l’absurdité de l’affirmation gratuite, a retiré cette accusation, pour simplement n’en plus parler. Combien de temps durera cette impunité des médias étatiques français ?

Ces écoles éventrées de Donetsk, qui n’intéressent pas les médias atlantistes

Au moins 6 morts et 15 blessés dans le centre de Donetsk après une attaque hier de l’artillerie lourde ukrainienne. Que des civils. Deux écoles touchées. Aucune, absolument aucune, réaction internationale pour ce qui est un crime de guerre. Mais l’Ukraine est soutenue, pour son malheur, par l’Occident, elle est donc du côté du «Bien». Etrange «bien» que celui qui autorise de viser des civils, de tirer sur des écoles. En toute impunité. Une telle désertion morale ne peut conduire qu’à la catastrophe de tout un peuple.

Billet du vendredi : Et si l’on revenait à des identités moins meurtrières ?

L’hystérie anti-russe, qui s’empare de nos sociétés, est inquiétante à plusieurs points de vue, mais surtout en ce qui concerne notre civilisation, et donc notre vision de l’homme dans ce monde en déconstruction. Notre déconstruction. Depuis des années, nous déconstruisons la civilisation européenne, que nos ancêtres ont mis des siècles à établir, combat après combat, note après note, phrase après phrase, en prenant des détours, en revenant à l’essentiel, pour finalement nous faire Homme.

Fake News : non, les soldats ukrainiens ne sont pas «évacués» d’Azovstal, ils se sont rendus à la Russie

Les médias français, soumis à l’ordre lancé par les forces politico-médiatiques globalistes, ont dépassé toutes les limites de leur objectivité habituelle titrant tous comme un seul homme, que «l’évacuation des soldats ukrainiens d’Azovstal continue». Non, les soldats ukrainiens ne sont pas «évacués» (par l’armée russe en passant), ils se sont rendus à l’armée russe : les blessés sont soignés, les autres sont incarcérés à DNR. Volontairement réécrire la réalité afin d’induire le public en erreur, cela s’appelle justement produire des Fakes News. Nos médias se sont collectivement discrédités.

Billet du jour : Ces atrocités commises par l’armée ukrainienne que l’ONU ne condamnera pas

Alors que le Comité des droits de l’homme de l’ONU lance la préparation d’une condamnation internationale de la Russie pour «les crimes» qu’elle aurait commis en Ukraine, les atrocités commises par l’Ukraine contre les soldats prisonniers, contre les civils pris en otage, contre les villes bombardées sans discernement sont simplement écartées d’un revers de phrase, même si elles sont prouvées autrement que par des «photos dans les médias». A la guerre comme à la guerre ! Qu’attendre d’autre de toutes ces instances qui entretiennent la guerre en Ukraine, sinon sa légitimation ?

Billet du jour : la tentative de coup d’Etat des instances européennes

Les réformes, qui se profilent en Europe sous couvert d’une plus grande «efficacité» et d’une plus grande «démocratie», préparent la fin officielle de la souveraineté des Etats, donc des Etats eux-mêmes, et la reprise en main du processus électoral, devenu beaucoup trop dangereux en période de crise politique profonde et de rupture consommée entre les élites nationales et les populations. Cela s’appelle un coup d’Etat, une tentative de prise définitive de pouvoir. Les pays européens sont à un tournant.

Azovstal : Les otages du bataillon ukrainien néonazi Azov

Hier, une centaine de civils sont sortis de l’ancienne usine Azovstal, transformée en base militaire ukrainienne à Mariupol et tenue par le bataillon néonazi Azov. Et les gens ont commencé à parler. Mais vous n’en entendrez pas un mot dans les médias occidentaux, car ils condamnent les groupes extrémistes de les avoir retenus contre leur gré. Cela s’appelle une prise d’otages. Et cela constitue un crime de guerre. Pourtant, personne en Occident ne le condamne, chacun se félicite de leur sortie comme si de rien n’était. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est de la complicité.

La guerre des Tribunaux pénaux internationaux : pour l’Ukraine et pour … la Russie

Le Conseil de l’Europe vient d’être lancé pour que les pays membres présentent leurs derniers hommages au monde global et que, in fine, ils déclarent la guerre à la Russie, puisqu’ils sont sommés de créer un Tribunal pénal international devant enquêter sur les «crimes» soi-disant commis par la Russie en Ukraine (et uniquement eux), afin de donner une apparence civilisée à la condamnation politique des grands responsables politiques et militaires russes.

Patrushev : la politique de l’Occident conduit à la division de l’Ukraine en plusieurs Etats

Suite à l’intensification des livraisons d’armes depuis les pays de l’OTAN et à la normalisation d’une rhétorique guerrière, la Russie, elle aussi s’adapte à cette nouvelle réalité et, désormais, envisage la possibilité d’une division de l’Ukraine en plusieurs Etats. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrushev, qui était avant cela le directeur du FSB.

Pour que rien ne change : Macron est réélu, sans grand enthousiasme

La réélection de Macron est loin d’être une grande victoire politique, c’est plutôt la bataille remportée par le système globaliste actuel contre les populations. Après une manipulation médiatique sans accrocs, Macron passe, certes, mais pas pour ses idées, alors que Marine Le Pen continue à augmenter son score. Et son quinquennat s’annonce mouvementé : pendant qu’il dîne royalement à La Lanterne, deux morts à Paris, pour ne pas avoir obtempéré aux forces de l’ordre, inaugurent ce quinquennat — pour que surtout rien ne change. 

Marioupol : quand Nuland confirme in fine l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Hier, Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, a déclaré à CNN que les pays de l’OTAN pourraient participer à l’évacuation des «civils» bloqués à Marioupol. Surtout quand Kiev vient de saboter les corridors humanitaires ouverts par la Russie le 20 avril, ce même jour. Donc, l’exfiltration doit se ferait incognito, les combattants étrangers sur place ne doivent surtout pas se rendre à l’armée russe, et l’OTAN pourrait même tenter d’assurer une présence «légitime» sur le territoire à cette occasion. 

Billet interrogatif : en quoi l’Alsace-Moselle diffère-t-elle de l’Ukraine ?

Alors que les officiels russes annoncent que dès la reprise du Donbass, ils relanceront sérieusement les négociations avec l’Ukraine, espérant toujours une guerre de courte durée, les Etats-Unis, maître en l’art d’enliser les conflits qu’ils ne peuvent directement gagner, remettent en route les programmes de préparation des militaires ukrainiens. La démarche russe dans ce conflit soulève en effet beaucoup de questions : qui va assurer la «démilitarisation» et la «dénazification» de cette étrange Ukraine, quid des régions comme Kherson qui sont sous drapeau russe (ou le drapeau ne signifie-t-il plus rien?), pourquoi le «monde russe» s’arrête-t-il aux frontières du Donbass ? 

Création d’un crime de guerre : De Racak à Boutcha, la mécanique se met en marche encore une fois

Macron l’a dit, la France a envoyé des gendarmes en Ukraine, formellement pour enquêter sur les crimes soi-disant commis par l’armée russe après «l’occupation». Le discours politico-médiatique français oublie simplement de dire, qu’en réalité, ils agissent avec l’organisation intergouvernementale initiée par les Etats-Unis, l’International Commission on Missing Persons, qui a été très active dans les Balkans et travaille notamment sur les charniers lors des conflits. L’on se souvient effectivement du faux charnier de Racak et de son rôle légitimant l’intervention de l’OTAN en Yougoslavie. Leur présence en Ukraine ne présage rien de bon.

Elections présidentielles et rétropédalage de l’opposition française face à Poutine : une leçon d’existence politique

Même si les élections présidentielles françaises ne présentent, en tant que tel, aucun intérêt politique, les résultats étant connus d’avance et aucun enjeu politique réel n’en découlant, il est intéressant de voir l’évolution de ce qui est censé être une opposition, et encore plus une opposition se présentant ou étant présentée comme radicale, sur le sujet de la campagne : le conflit en Ukraine. L’intérêt de ce sujet est d’illustrer la capacité, ou non, des candidats à défendre une vision française de la géopolitique. Eric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont tous pris leurs distances de la Russie et surtout de Poutine. Aucune alternative idéologique n’était donc réellement existante, l’alignement atlantiste dans les faits, au-delà des diatribes d’hier, est là. L’intérêt de la France attendra encore …

Quand Peskov qualifie Urgant et Sobtchak de «grands patriotes» : quels intérêts défendent ces élites politiques en Russie ?

Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine a mis en évidence la scission de la société entre une élite cosmopolite et une population majoritairement conservatrice. Si les élites dites culturelles ont naturellement cette tendance, il est regrettable que les élites politiques dirigeantes jouent le même jeu, par conviction ou par intérêt. Quand Peskov qualifie Urgant ou Ksénia Sobtchak de «grands patriotes», il y a une limite inacceptable qui a été franchie, un pas de trop qui peut mettre en danger la stabilité sociale, dans un contexte aussi particulier que celui d’aujourd’hui. Mais cela explique aussi beaucoup de choses quant aux négociations et aux «compromis» militaires unilatéraux, quand la fille d’Abramovich et celle de Peskov se prononcent aussi publiquement contre la politique de la Russie.