Помечено: globalisation

Le projet américain «Ponomarev-Lénine2.0» et la tentation de la guerre civile russe

L’histoire ne se répète jamais à l’identique, ce qui n’empêche pas la tentation. Les mentors de cette guerre globale reprennent le fleuron de la guerre civile russe, mais les ressources sont objectivement limitées et ils ne semblent capables que d’une parodie avec l’ancien député-escroc Ponomarev, depuis plusieurs années parti en Ukraine puis aux Etats-Unis, en guise de Lénine et une fantomatique «Armée nationale républicaine» en place d’un véritable soulèvement populaire.

Billet du jour : la tentative de coup d’Etat des instances européennes

Les réformes, qui se profilent en Europe sous couvert d’une plus grande «efficacité» et d’une plus grande «démocratie», préparent la fin officielle de la souveraineté des Etats, donc des Etats eux-mêmes, et la reprise en main du processus électoral, devenu beaucoup trop dangereux en période de crise politique profonde et de rupture consommée entre les élites nationales et les populations. Cela s’appelle un coup d’Etat, une tentative de prise définitive de pouvoir. Les pays européens sont à un tournant.

Quand Peskov qualifie Urgant et Sobtchak de «grands patriotes» : quels intérêts défendent ces élites politiques en Russie ?

Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine a mis en évidence la scission de la société entre une élite cosmopolite et une population majoritairement conservatrice. Si les élites dites culturelles ont naturellement cette tendance, il est regrettable que les élites politiques dirigeantes jouent le même jeu, par conviction ou par intérêt. Quand Peskov qualifie Urgant ou Ksénia Sobtchak de «grands patriotes», il y a une limite inacceptable qui a été franchie, un pas de trop qui peut mettre en danger la stabilité sociale, dans un contexte aussi particulier que celui d’aujourd’hui. Mais cela explique aussi beaucoup de choses quant aux négociations et aux «compromis» militaires unilatéraux, quand la fille d’Abramovich et celle de Peskov se prononcent aussi publiquement contre la politique de la Russie.

La guerre du discours ou pourquoi la survie des chaînes RT est en danger dans le monde atlantiste

Les chaînes russes RT étaient dans le colimateur des politiciens du monde atlantiste, déjà avant l’activation du conflit en Ukraine, mais surtout depuis le déclenchement de l’opération militaire russe. L’enjeu est simple : aucune voix ne doit remettre l’intervention russe dans le contexte géopolitique, à savoir d’une réponse suite à une instrumentalisation de l’armée ukrainienne par les Etats-Unis conduisant la coexistence pacifique du monde atlantiste avec la Russie dans une impasse. Chuttt, silence, on tourne la nouvelle production hollywoodienne. Or, RT ne joue pas le jeu, donc c’est de la propagande. Un monde, un discours, aucune tête ne dépasse. Et surtout que personne ne dise que cette guerre est le résultat du désastre de la politique mondiale atlantiste depuis la chute de l’URSS.

Combat géopolitique : intensification du combat globaliste sur le flanc intérieur en Russie

Alors que le combat géopolitique bat son plein et que la Russie se trouve dans une situation difficile, les Etats-Unis et leurs alliés ayant largement fait comprendre qu’ils iront jusqu’au bout, les globalistes intérieurs continuent leur guerre à eux, complémentaire : la déstabilisation du pays passe très efficacement par l’instrumentalisation covidienne, permettant la virtualisation du système de santé et la déligitimation de l’Etat. Ainsi, ne plus pouvoir faire venir un médecin à domicile ou hospitaliser des enfants à Moscou, consulter les médecins par le net et défendre l’idée d’une puce individuelle pour que le médecin puisse toujours savoir comment vous vous sentez, sont certainement des mesures qui ne vont pas aider à améliorer la situation sanitaire générale du pays, mais auront l’effet social négatif attendu.

Présence militaire russe à la frontière ukrainienne : et si l’on parlait de l’omniprésence militaire américaine dans le monde ?

Alors que les médias occidentaux, reprenant tous en choeur le discours américain du «Ô, regardez ces 100 000 soldats russes à la frontière avec l’Ukraine, quel danger! Quelle honte!». Il est surprenant de voir tant de monde s’indigner de la présence de l’armée russe en Russie et ne se poser absolument aucune question concernant la présence de l’armée américaine en Europe et au Japon, par exemple. La guerre est terminée depuis bien longtemps, et ils sont toujours là. Il semblerait que les pays européens se complaisent parfaitement dans la mentalité des pays colonisés, de quelle souveraineté peut-on encore parler! Dans ce contexte, il vaut mieux, en effet, su focaliser sur autre chose, comme sur la présence militaire russe … en Russie. Et oublier ces 750 bases militaires réparties dans au moins 80 pays.

OTAN / Russie : l’impasse objective des relations internationales face à une poussée totalitaire globaliste

Le ton continue à se durcir entre l’OTAN et la Russie : d’un côté le Président russe exige des garanties juridiques formelles contre une extension de l’OTAN à l’Est, de l’autre côté Stoltenberg déclare que la Russie n’a ni intérêts stratégiques, ni zone naturelle d’influence. Cette tension extrême place les relations internationales dans une impasse, dangereuse pour la stabilité internationale, d’autant plus que toute concession sera considérée comme une reddition.

Russie : retrait du pouvoir central et «QR Coming out»

De plus en plus de signaux circulent quant à une sorte de coming out globaliste de la Russie. Sur Telegram, des voix «proches du Gouvernement» annoncent l’installation ad vitam des QR Codes, indépendamment ou non de la vaccination. Le Kremlin renvoie sur le QG de campagne covidienne la décision des QR Codes dans les transports et les transports, justement, s’y préparent. La naïveté, ou l’insolence présomptueuse, d’une irresponsabilité politique suite à des mécanismes communicationnels de transfert risquent de renvoyer le pouvoir aux erreurs de ses prédécesseurs, les mêmes causes entraînant les mêmes effets. Il est toujours très dangereux de nier la dimension politique de la gouvernance.

Billet du jour : Le discours covidien, la figure de l’ennemi non-vacciné et le QR Code

Le discours politico-médiatique dans une société est à la fois porteur et créateur de la norme sociale, existante ou voulue. Le discours covidien est focalisé sur la figure du non-vacciné comme ennemi, mais pas comme ennemi à abattre, plutôt comme figure devant porter la responsabilité et de l’échec sanitaire des expérimentations développées, et des dérives liberticides des nouvelles pratiques politiques. Il est alors soumis à un statut à part, qui défi toute logique juridique. Cela dépasse les frontières nationales pour suivre les contours politico-géographiques du monde global. Le pécher originel, dans ce monde, du non vacciné n’est même pas qu’il ne soit pas vacciné, mais qu’en raison de son absence de vaccination, il n’a pas de QR Code … et que de ce fait, il n’entre pas dans le marasme technologiste de surveillance et de production de données.