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Billet du lundi : Macron ou la gouvernance contre la France

L’on nous parle de plus en plus souvent de la post-modernité, du post-humain ou de la post-démocratie, pour pudiquement éviter de souligner une démarche profondément anti-civilisationnelle, dirigée contre l’homme dans son humanité et menée par un pouvoir, qui ne peut avoir de légitimité démocratique, car celle-ci est extérieure au peuple. Macron est en France l’incarnation parfaite de ce phénomène de globalisation de la gouvernance, dont nous voyons les effets délétères détruire notre pays. Mais ne le lui dites pas, sinon vous serez interpellés, comme ces Français libres d’Alsace il y a quelques jours de cela.

Déglobalisation : Le Parlement russe décide de protéger les citoyens russes des décisions internationales illégales

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a adopté hier des amendements à la législation nationale, prévoyant une responsabilité pénale pour la collaboration et l’exécution de décisions, d’organes dont la Russie n’est pas membre et qui vont à l’encontre de la législation nationale. Si la Cour pénale internationale est visée, elle n’est pas la seule et de loin. En cette période de radicalisation idéologique des organismes internationaux, la Russie entend protéger sa souveraineté nationale, autant que ses ressortissants, pouvant être pris en otage de ces jeux para-judiciaires globaux. C’est aussi un signal fort lancé par les étatistes aux élites globalistes russes. Les temps changent …

Géopolitique de la Russie : la Commission européenne s’attaque au Tadjikistan

Les pays de l’Asie centrale occupent une position stratégique dans la politique d’encerclement menée par l’Axe atlantiste contre la Russie. Cela fait de nombreuses années que les organismes internationaux y travaillent, non sans réussite, et l’intérêt à leur égard est réactivé dans le cadre du conflit armé en Ukraine. Le Tadjikistan et sa «démocratisation» — What else ? — retiennent à nouveau l’attention et le budget de l’UE. Sur le principe selon lequel tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi, les organes globalistes veulent radicaliser la situation politico-sociale des pays, qu’ils considèrent trop «neutres» ou trop «pro-russes».

Kazakhstan : le groupe Soros change de nom, pour que rien ne change

Le Fonds Soros n’a pas une mauvaise réputation, il a une réputation sulfureuse. Sous le slogan de l’exportation de la démocratie, l’on voit implanter les mécanismes de désétatisation, de soumission idéologique et si besoin de déstabilisation des systèmes politico-étatiques résistants. Toute institution nationale doit se fondre dans ce magma globaliste et révérer ses dieux. Pour faire oublier un passé de plus en plus reconnu et critiqué, le Fonds Soros opère un changement de marque dans la région stratégique d’Asie centrale, devient CAPS Unlock, pour que surtout rien ne change. Le Kazakhstan annonce la couleur.

L’assassinat de Vladlen Tatarsky : le silence coupable de l’Axe atlantiste

Manifestement, les hommes ne sont pas plus égaux dans la mort, qu’ils ne le sont dans la vie. Hier, Vladlen Tatarsky (Maxime Fomine), correspondant de guerre, est décédé dans un attentat à Saint-Pétersbourg. Pas un message de condoléances, pas une condamnation dans la classe politico-médiatique occidentale. Son tort : être mort en raison de ses convictions. Et elles sont inacceptables pour l’Axe atlantiste aujourd’hui : né en Ukraine, il soutient la Russie et le Donbass depuis 2014. Il ne peut exister.

Vers une Troisième Guerre mondiale : Les Etats-Unis se prépareraient-ils vraiment à une guerre contre la Russie et la Chine ?

Différentes publications semblent indiquer que les Etats-Unis se préparent à intensifier le conflit en même temps contre deux puissances nucléaires, la Russie et la Chine. Parallèlement, l’on voit l’entrée de la Chine sur la scène géopolitique, prendre des positions très claires aux côtés de la Russie. Si tel est le cas, la bataille d’Ukraine n’est qu’une préparation des armées à une confrontation d’une envergure, que l’on aurait aimé ne pas revoir. Sommes-nous en train d’assister aux prémisses d’une Troisième Guerre mondiale ?

Les satellites atlantistes de l’Est demandent un renforcement de la censure sur Internet : la démocrature, rien de tel !

Huit pays de l’Est, toujours aussi friands de démocratie, exigent des géants du net un renforcement drastique de la censure contre les informations venues de Russie. En effet, comment lessiver le cerveau du bon Européen à la sauce atlantiste, s’il entend parler les mercenaires occidentaux, des trafic d’armes, de l’utilisation d’armes à l’uranium, des crimes contre les civils et les militaires russes … La démocratie, c’est sympa, quand tout le monde dit la même chose. Alors META est sommé de mettre de l’ordre dans ce reste de pluralisme, déjà en mauvais état. Vive l’ordre global ! Vive la pensée unique ! Vive l’absence de pensée ! De toute manière, ça sert à quoi ? A rien, manifestement, dans l’ordre global. C’est même dangereux. Il faut donc lutter contre ce qu’il en reste. Le feu est ouvert !

Billet du jour : Fan ID en Russie ou comment créer des problèmes, là où l’on peut trouver un appui

Le système d’identification numérique des fans de foot, Fan ID, est en train de tuer le football en Russie et provoque un mécontentement grandissant dans la profession, autant que chez les fans. Il semblerait qu’il n’y ait finalement que le Gouvernement pour soutenir ce projet de loi radical, totalement décalé de la nouvelle situation géopolitique. Malheureusement, jusqu’au Kremlin, la Russie est engluée dans le fanatisme numérique et rien ne semble pouvoir l’en faire sortir, pas même la guerre menée aujourd’hui contre ce monde global, dont le culte numérique est un pilier. Ce qui peut avoir de funestes conséquences dans ce contexte géopolitique … Les milieux des fans de foot étant en général considérés comme patriotiques.

Retraites : tout va très bien, Madame la Marquise, le pays coule à souhait !

Sans aucune surprise, le Gouvernement n’a pas été renversé hier, aucune des deux motions de censure n’est passée. A 9 voix près. Le prix de la trahison, du confort, de la carrière, bref de tout ce qui prévaut sur l’intérêt national et la volonté du peuple. De l’OCDE à Musk, appelant les autorités françaises à ne pas écouter la vois populaire, la voix de la raison, mais à continuer à dissoudre la France dans le marasme global, l’on ne parle quasiment pas : il n’y a pas d’ingérence, lorsque l’impératif anti-national est en jeu! Le Gouvernement a fait le choix de la confrontation tout au long du processus parlementaire, il est allé au bout de sa logique avec le 49.3. La police a été utilisée pour maintenir le désordre antirépublicain. L’absence de surprise n’empêche pas la tristesse : la démocratie est morte en France, tout comme l’Etat national. A quel prix sera sa réanimation ?

France : la réforme des retraites et la parodie démocratique

Le Parlement n’est décidément pas un lieu de discussion — ni de démocratie. Si l’on ne réduit pas la démocratie à cette parodie, qui se joue sous nos yeux, dans laquelle les textes ne sont pas votés à l’Assemblée nationale, les amendements sont retirés, un vote bloqué est imposé au Sénat sur ce qui ne dérange pas le Gouvernement et une commission mixte paritaire, à majorité présidentielle, doit faire passer la pilule. La population est dans la rue, les syndicats sont ignorés, l’opposition n’est pas fichue de s’unire et ce Gouvernement est sur le point d’imposer une nouvelle réforme globaliste à la France, une réforme des retraites, dont la seule justification est : ça se fait partout. Sur le mode des moutons de Panurge, la France continue à se rapprocher du ravin avec le troupeau.

Billet du jour : La Géorgie ou de la naïveté des satellites à se croire souverains

Les hommes ont toujours besoin de rêve pour avancer au quotidien. Qui ne rêve pas sa vie plus haut en couleur ? Quelle élite politique n’a pas de rêve de grandeur ? Ce processus est normal, et même bénéfique, sauf quand le pays en question est un satellite : les rêves doivent alors strictement rester dans l’espace autorisé par le centre. La Géorgie vient de se faire remettre en place. Elle a rêvé de contrôler les revenus de toutes ces structures, qui fonctionnent dans son pays et représentent des intérêts étrangers. Toutes ces structures para-politiques, para-étatiques, qui ont un poids in fine déterminant sur sa politique intérieure et qui sont financées, soit directement par les USA ou l’UE, soit par leurs contre-agents. Immédiatement, de violentes manifestations ont été organisées devant le Parlement, qui vient de retirer le projet de loi, pourtant voté, actant ainsi l’écroulement de la souveraineté nationale. L’indépendance ne se rêve pas, elle se conquiert. La Géorgie vient de perdre la bataille sans même l’avoir menée. Nos pays doivent en tirer la leçon.

Billet du lundi : «Zeitenwende!», le tournant militariste d’une Europe disparue

L’on pourrait penser que l’Europe est passée en un an d’un extrême à l’autre : de la vie rose des Bisounours, vivant dans une vision maladive de la «paix», à l’annonce du passage à l’économie de guerre et au réarmement accéléré. Il n’y a aucune contradiction, cette paix artificielle était alimentée par les sédatifs de l’OTAN et la domination américaine. Désormais, le patient est prêt, il peut aller se battre non pas pour défendre l’intérêt national de la France, qui lui mériterait d’être défendu, mais l’intérêt supérieur de la domination globaliste. Et cela passe par une confrontation en Ukraine. Le NYT, ce matin, fidèle voix de son maître, se félicite de cette transformation profonde et rapide de l’Europe, de sa militairisation servile. De cette Europe, qui ne sera plus jamais comme avant. Qui ne sera plus européenne.

Wagner ou les dangers de la «privatisation» postmoderne d’une guerre de libération nationale

La question de l’implication d’une armée privée sur le sol national est particulièrement controversée. Au-delà des avantages tactiques, elle provoque des effets négatifs de grande ampleur, comme l’illustre parfaitement l’instrumentalisation par les médias occidentaux des relations sulfureuses entre Prigogine, l’oligarque propriétaire de l’armée privée Wagner, et le ministère russe de la Défense. Comme l’a souligné avec une grande justesse le ministère, la médiatisation de ces relations objectivement complexes existantes entre les deux n’est utile qu’à l’ennemi. Sur le fond, comment des entreprises privées peuvent-elles à ce point participer de manière «indépendante» à une guerre menée par un Etat sur son territoire ? Cette «privatisation» du conflit, parfaitement au goût postmoderne, soulève de nombreuses questions … 

Immigration idéologique : la Russie, terre d’accueil des partisans de la liberté, des valeurs traditionnelles et de la culture

Le conflit, qui touche aujourd’hui les pays atlantistes et la Russie, est avant tout un conflit idéologique. Chaque clan porte une vision du monde, qui lui est propre et qui n’est pas compatible avec l’autre. Soit vous portez le culte des minorités, soit vous donnez la possibilité à chacun d’être lui-même ; soit vous niez les racines culturelles et civilisationnelles, soit vous permettez à une civilisation de se développer dans la continuité et en profondeur ; soit vous niez l’intérêt national, soit vous trouvez légitime qu’un Etat protège les intérêts de sa population.  En ce sens, la Russie se pose aujourd’hui comme le défenseur potentiel des valeurs traditionnelles, un modèle anti-globaliste en perspective, en tout cas si elle arrive, comme le souligne Nikita Mikhalkov avec force et arguments, à faire le ménage dans les élites globalistes, qui entourent toujours le Président russe. Afin de préparer le terrain, un Comité d’accompagnement de l’immigration idéologique se met en place avec l’appui des députés et de la société civile : il existe une terre d’accueil pour les désespérés de la globalisation et la Russie est prête à accueillir les ressortissants des pays de l’OTAN, qui veulent vivre en paix, en harmonie et de manière civilisée. Que cet appel soit entendu !

Jouer la surexpansion et le déséquilibrage de l’OTAN

Jean-François Geneste s’interroge sur le potentiel pendant de la doctrine élaborée par la Rand Corporation et dont le sujet était « Overextending and Unbalancing Russia »[1]. Pourquoi ? Simplement parce que la célèbre phrase de l’évangile « au lieu de regarder la paille qui est dans mon œil, tu ferais mieux de regarder la poutre qui est dans le tien »[2] est assez universelle. En effet, si la Russie est un immense pays avec de très longues frontières et ainsi très difficile à défendre, l’OTAN, elle aussi, couvre un territoire considérable. L’idée fondamentale de jouer sur l’incapacité à protéger un espace gigantesque a donc son symétrique vu depuis la Russie ou la Chine. Nous allons  tenter d’imaginer dans cet article ce que pourraient faire ces deux pays de concert, puisqu’ils sont objectivement assiégés.