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Billet franco-ukrainien : Macron offre le déshonneur de la France à Zelensky

Zelensky a commencé sa tournée européenne par Londres, dont l’engagement sans frein dans le conflit ukrainien, doit servir de locomotive à Paris et Berlin, puis donner mauvaise conscience aux pays de l’UE, qui sont encore réticents au suicide collectif sur injonction du grand gourou atlantiste. Il s’agit bien de gourou et de pression, nous sommes depuis longtemps sortis du rationnel et de l’intérêt national. A chaque époque ses héros. Macron décore Zelensky de la Légion d’honneur, l’un et l’autre se valent bien, chacun déshonorant et détruisant le pays qu’il est censé gouverner. Jusqu’au bout, jusqu’à la guerre, comme le promet Macron. La France, encore une fois, va devoir se libérer !

La réforme des retraites et la déliquescence de l’opposition parlementaire en France

La réforme des retraites proposée, et quasiment imposée, par le Gouvernement, doit conduire l’homme à être rentable pour la société, tant que physiquement, il en a à peu près la force physique, pour terminer ses jours si possible avant la retraite ou la passer sans pouvoir en profiter. Il paraît que vider l’homme de sa substance est le seul moyen pour éviter la faillite désormais. Face à ce délire globaliste managérial, l’opposition parlementaire française a montré une fois de plus son imposture. A tel point que l’on se demande, si ces mouvements politiques ne considèrent pas simplement leur condition d’opposant systémique comme un travail confortable.

Conflit en Ukraine : NAFO, Grande-Bretagne et guerre des cerveaux contre la Russie

Le mouvement NAFO est présenté comme un mouvement spontané, ludique, de jeunes (ou moins jeunes) plaisantins, qui tournent en ridicule le discours de la Russie. Pourtant, ce mouvement est bien loin d’être spontané et innocent, il est un instrument de guerre, géré et parfaitement maîtrisé. Même si comme toute propagande primaire, elle ne convint que les convaincus, ce NAFO va bien au-delà des mèmes, de l’attaque trolliennes et des images ludiques, il est directement lié au renseignement et au soutien de l’Axe atlantiste à l’armée en Ukraine. Et il fonctionne aussi, comme pour tout système totalitaire, sur le mode de la dénonciation, comme j’en ai fait les frais.

Conflit en Ukraine : Macron et la trahison ouverte des élites nationales françaises

La France macronienne tient à merveille son rang de fille aînée de l’Otan. Elle accueille les responsables ukrainiens à l’Assemblée Nationale et à l’Elysée, elle importe au sein des institutions nationales, ce discours atlantiste, qui va à l’encontre de son intérêt national. La trahison ne pouvant être que momentanée, le Président Macron va toujours plus loin, renforce son aide militaire dans le conflit ukrainien, un conflit qui n’est pas le nôtre. Qu’il est loin le temps de De Gaulle! Qu’il est loin le temps de la France! N’oublions pas : quand les élites trahissent, ce sont les peuples qui en paient le prix. Et la facture devient lourde.

La Bataille d’Ukraine de l’OTAN et l’occupation de l’Europe

Quand Stoltenberg réfute toute possibilité de normalisation à venir des relations avec la Russie, même après la fin du conflit en Ukraine, il ouvre les cartes de la véritable dimension de cette guerre et des intentions de l’Axe atlantiste : détruire la Russie pour permettre l’avènement de la globalisation, dans sa version impériale totalitaire. Et l’occupation des pays européens, militaire et politique, se met en place et se justifie grâce à ce conflit en Ukraine, tant nécessaire aux forces globalistes. Et l’UE joue son rôle d’organe global de gouvernance locale, en achevant la dilution des Etats européens dans un marais apolitique et soumis. Les élites nationales ont trahi, il faut en tirer les conséquences.

La dislocation de la Pangée géopolitique

Jean-François Geneste nous propose de revenir sur la déconstruction du système géopolitique issu de la Seconde Guerre mondiale, dont les dérives nous ont conduit à la crise actuelle, essentielle dans le sens direct du terme et devant aboutir à la remise en cause de l’idéologie qui le soutient.

L’Axe globaliste et l’impossible trêve unilatérale de Noël proposée par la Russie en Ukraine

Sur proposition du Patriarche, le Président russe a ordonné une trêve de Noël, aujourd’hui étant le jour du réveillon orthodoxe, afin de laisser les militaires des deux camps aller à la messe. Sans même parler du fait que les combattants de l’OTAN ne sont pas orthodoxes, la question qui a rapidement été posée en Russie est pleine de bon sens : comment une trêve peut-elle être unilatérale ? Puisque l’Ukraine l’a déjà rejetée, il y a peu de chance qu’elle puisse avoir lieu. D’autant plus que Dieu, et le Dieu orthodoxe en particulier, est également une cible de cette guerre atlantiste.

Billet : quand Druzhkovka ne sera pas une «réponse» à Makeevka, l’on se rapprochera de la victoire

En réponse à Makeevka, la Russie a tiré cette nuit sur l’Arène d’hiver de la localité de Druzhkovka (DNR), tenue par les forces atlantico-ukrainiennes, qui utilisait le bâtiment à proximité de la gare, pour le déchargement des armes livrées par l’OTAN. Une centaine de militaires ukrainiens sont morts, des HIMARS et les munitions qui vont avec ont été détruits. La question qui commence toutefois à se faire entendre est pleine de bon sens : pourquoi faut-il des «réponses», si toutes les informations étaient (manifestement) réunies, il n’était pas possible de détruire ce point stratégique avant ? L’on fait la guerre avec une stratégie, non pas avec des «réponses» — tactiques. Au pont de Crimée, à Donetsk, etc. C’est un choix, qui coûte cher — en hommes, autant qu’en capital politique.

Le Serpent de mer de l’impossible réforme de l’ONU

La question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient souvent à l’ordre du jour ces derniers temps. En effet, sans l’annoncer ouvertement, car ce serait un suicide politique, l’enjeu fondamental de ce discours est d’acter la fin de l’existence des Etats sur la scène internationale, puisque les conflits pourraient alors être réglés par un organe supérieur à ces Etats. Mais pour cela, il faut soit expulser la Russie de ce mécanisme, soit lui faire perdre son droit de veto. L’UE et l’Ukraine y travaillent, entraînant dans leur chute l’ONU. Finalement, ce ne serait pas une mauvaise chose de redéfinir l’arcane des relations internationales.

Le Sénat américain prévoit de légaliser la spoliation des actifs russes gelés

A l’occasion du vote du budget, le Sénat américain adopte un amendement prévoyant la possibilité d’utiliser pour l’Ukraine, les actifs russes gelés suite aux sanctions adoptées par les Etats-Unis contre la Russie. L’idée d’une spoliation des actifs russes devient de plus en plus à l’ordre du jour, surtout que la guerre coûte cher et que l’Ukraine est évidemment incapable de rembourser tout ce qui lui est fourni, en armement et en prêts. La Russie, consacrée «ennemi» par le discours politico-médiatique atlantiste, se voit enfermée dans un droit de l’ennemi, qui la prive de ses droits ordinaires — pour des raisons politiques. La guerre a ses raisons que le droit ne connaît pas. Le vainqueur, de toute manière aura raison. Le droit est un instrument, les Occidentaux savent parfaitement le manipuler.

Résolution du Conseil scientifique de la Société militaire historique russe : pour une libération totale de l’Ukraine

La Société militaire historique russe est une organisation publique autonome, qui s’occupe de la recherche historique militaire et de sa popularisation. Après 10 mois d’opération militaire et son actuelle stagnation, une réflexion profonde est apparue nécessaire, tout d’abord quant à la nature de cette «Opération spéciale militaire», qui est une véritable guerre — en tout cas, les pays de l’Axe atlantiste font la guerre à la Russie, eux. Il découle de cela alors toute une série de remarques et propositions, intégrées dans une résolution, qui vient d’être publiée et mérite d’être analysée. Cela montre bien que si certaines hésitations engluent le processus de décision politique, avec ce constant combat des élites en Russie, il reste des forces saines, qui ont elles une vision parfaitement claire et du but et des moyens institutionnels indispensables pour atteindre ce but.

Russie : Quelle sera la nouvelle mission de l’agent d’influence Koudrine, libéré de la présidence de la Cour des comptes?

Alexeï Koudrine, l’un des fils légitimes du clan globaliste en Russie, descendant direct de Tchoubaïs et «papa» Sobtchak, constitue avec certains de ses camarades de jeu, comme Herman Gref à la direction de la Sberbank, l’un des pivots de la déstructuration globaliste de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. L’on soulignera la constance de son travail de sape, autant que la constance du soutien qu’il détient à l’extérieur du pays, mais aussi dans les plus hautes sphères de pouvoir. Koudrine, qui vient de quitter la direction de la Cour des comptes de Russie, devient un électron libre, parfaitement contrôlé de l’extérieur, en période de conflit armé. Quelle sera la nouvelle mission de cet Agent d’influence, dont il ne faut pas négliger la capacité de nuisance ?

Billet de modélisation : La stratégie d’encerclement politico-juridique, développée par le monde global contre la Russie en soutien à la dimension militaire ukrainienne

L’impression d’une entrée en guerre de l’Europe contre la Russie se précise. Cette guerre n’est pas réalisée, pour l’instant, sous la forme d’une confrontation militaire directe, même si le discours européen monte dangereusement en puissance, mais elle se dirige juridiquement pour une contestation de l’étaticité de la Russie. Et pour cela, le discours médiatique de l’ennemi, centré sur Poutine entraînant une Russie, devenue «terroriste» lorsqu’elle se défend, s’accentue dans un espace médiatique, qui ne supporte plus la nuance. Une stratégie à trois niveaux se met en place contre la Russie.

Russie : la société et le changement de statut de l’opération militaire

Aujourd’hui, Vladimir Poutine vient de signer la loi portant intégration dans la Fédération de Russie des quatre nouveaux territoires, que sont la République de Donetsk, la République de Lougansk et les régions de Kherson et de Zaporojie. A ce jour, toute une partie des frontières étatiques russes entre dans une zone grise, puisque ces territoires sont contestés, en partie désormais «occupés» et l’on attend une intervention du Président russe sur l’avenir (et le changement de statut) de l’opération militaire. Or, la question du soutien populaire est ici très importante. Revenons donc sur les éléments d’analyse sociologique de cette Ô combien délicate question.

La nouvelle phase du conflit et l’entrée en Russie de LNR, DNR, des régions de Kherson et Zaporojie dans leurs frontières administratives

Suite aux résultats des référendums organisés dans les régions de Kherson, de Zaporojie, à DNR et à LNR, ces quatres entités territoriales entrent désormais dans la Fédération de Russie. Et elles entrent dans leurs frontières administratives, c’est-à-dire avec une partie du territoire désormais «occupé». Cette décision politique lourde doit entraîner une reconsidération de l’opération militaire en cours : on ne libère pas un territoire national avec une «opération spéciale», tout en restant dans le culte de l’individu-roi.  Le conflit risque de changer de configuration et de changer la société.