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Les élections présidentielles en Russie : victoire de Poutine et volonté de souveraineté des Russes

Si la victoire de Poutine aux élections présidentielles ne faisait pas l’objet d’un suspense intense, la question était plutôt de savoir comment ces élections allaient se dérouler, quelle serait la participation, quels seraient les résultats dans les nouveaux territoires. Et la réponse apportée par la population est sans appel : le soutien apporté au Président Poutine pour le renforcement de la souveraineté de la Russie et la défense de ses intérêts stratégiques est plus que majoritaire, avec un taux de participation historique dépassant les 74% et une victoire à plus de 87%. C’est toute la propagande atlantiste qui vient d’être désavouée ici par les électeurs.

Billet du vendredi : Tucker Carlson a semé la panique dans ce fragile monde occidental avec son interview de Poutine

Une tragédie vient de se dérouler dans notre monde occidental, si apaisé au xanax, si endormi grâce à des doses massives et quotidiennes de téléxomil, si apathique par déni de vie. Une véritable tragédie : Tucker Carlson a pris une interview de Poutine. Ô mon Dieu, il risquerait de réveiller nos masses confortablement somnolentes ! Après tant d’années d’efforts pour les écraser ! Il risquerait de montrer que le Roi occidental … est complètement à poil. Panique à bord !

Retour sur la grande conférence de presse de Poutine

Hier s’est tenu l’exercice bien connu du marathon communicationnel entre le Président et la population. Cette fois-ci, les conférences autrefois distinctes pour les journalistes et les citoyens ont été regroupées en une seule grande fête politico-médiatique. Quelques remarques sur les grandes lignes, qui ont marqué les 4 heures de questions-réponses.

Conflit en Ukraine : le parti globaliste reprend le pouvoir en Russie

La ligne de front est en gros gelée depuis le retrait de l’armée russe de Kherson et de la région de Kharkov, qui ne tient plus qu’une position défensive. Beaucoup se demandent si le problème est politique ou militaire. Nous venons d’avoir la réponse : le parti globaliste est en train de reprendre le pouvoir, comme ce fut le cas en 2016. Mais cette fois-ci, les conséquences seront plus lourdes — pour la Russie : sa dissolution.

Rencontre Erdogan — Poutine : l’Occident n’a pas réussi à faire flancher la Russie

La rencontre entre Erdogan et Poutine, qui s’est tenue hier à Sotchi, n’a — heureusement — débouché sur rien. Le rôle d’Erdogan y était toujours le même : faire flancher la Russie, pour qu’elle accepte de céder aux impératifs atlantistes. Cette fois-ci, Poutine a tenu ses distances, la Russie n’a pas cédé. Au grand désespoir de l’Occident, qui reconnaît largement cet échec dans la presse.

Conflit en Ukraine : la CPI sous pression pour lancer un mandat d’arrêt contre Loukachenko

La politisation de la CPI se portant à merveille, la pression se renforce autour de cette institution déjà dévoyée, pour qu’elle aille encore plus loin et qu’elle délivre cette fois-ci un mandat d’arrêt contre le Président biélorusse Loukachenko dans la douteuse affaire des enfants «déportés» par la Russie loin des zones de combats, alors que la Biélorussie ne reconnaît pas la compétence de cette organisation.

Le retour de Prigogine : les élites globalistes russes remportent une bataille de poids

Ne pouvant plus reculer, suite aux fuites dans la presse française, le Kremlin a confirmé la rencontre entre le Président Poutine et les commandants de Wagner, ainsi que Prigogine le 29 juin, à peine 5 jours après la mutinerie de ces mêmes hommes. Cette révélation a produit un sérieux malaise en Russie. Non pas un malaise communicationnel, mais politique. Car finalement, Prigogine n’est pas en Biélorussie, comme son immunité l’imposait. Et la faiblesse du pouvoir à tenir ses décisions politiques est de très mauvaise augure, surtout en temps de guerre.

Front intérieur : Poutine met les points sur les i pour les partisans de Prigogine

Alors que les élites et les milieux de la communication commençaient à relativiser la gravité du crime commis par Prigogine contre la Russie, en réalisant une mutinerie armée, en prenant une ville, en lançant les chars contre Moscou, le Président russe s’est adressé hier soir à la population — et surtout à ces groupes pour les prévenir : ceci est un crime, il ne sera ni oublié ni pardonné. Désormais à eux de choisir leur clan.

Les trois drapeaux russes et le retour de l’unité nationale

Trois drapeaux pour symboliser l’histoire de la Russie, qui n’a pas commencé en 1991, et pour constituer la Nation au-delà des révolutions. Pour la première fois depuis la chute de l’Union soviétique, le drapeau rouge est levé lors d’une cérémonie devant le Chef de l’Etat. La cérémonie a eu lieu à Saint-Pétersbourg, sur les rives du Golfe de Finlande. C’est également une grande victoire de l’armée russe.

Déclaration de Bruxelles : quand l’opposition radicale russe reconnaît malgré elle l’impasse juridique de la CPI

Suite à la réunion tenue à Bruxelles, regroupant les classiques de l’opposition radicale russe, une Déclaration a été adoptée, visant à insister sur la nécessité d’un tribunal international contre la Russie et contre Poutine, même si les signataires de cette déclaration reconnaissent au passage l’impasse juridique. Le monde globaliste tourne en rond : soit abandonner l’idée d’un tribunal jusqu’à la fin du conflit (avec le risque que ce tribunal soit organisé contre lui ensuite), soit détruire définitivement les institutions juridiques pour créer un monstre politique — sous l’égide de ces pantins d’opposition.

Déplacement de Poutine dans les zones du front de Kherson et Lougansk : préparation d’une offensive russe ?

L’on vient d’appendre ce matin l’inspection par le Président russe Vladimir Poutine des zones de front dans les régions de Kherson et de Lougansk. C’est le première visite du Chef de l’Etat dans ces régions, depuis leur rattachement à la Russie en automne dernier. Cela, signifie-t-il que la Russie prépare elle aussi une offensive pour le printemps, afin de libérer ce qui est officiellement son territoire national ?

Conflit ukrainien : des procureurs américains débarquent à Kharkov pour construire l’accusation contre la Russie

La nouvelle est passée assez discrètement : des procureurs américains débarquent à Kharkov pour «aider» leurs collègues ukrainiens. Il est vrai que jusqu’à présent, au-delà des grandes déclarations politico-médiatiques, la base des éléments de preuve est pour le moins … assez faible. Si ce n’est envoyer des enfants en vacances, loin de la ligne de front. Ce qui vaut bien un procès international … quand on n’a rien d’autre. Le pouvoir d’occupation atlantiste prend les choses en main, puisque les collaborateurs locaux ne peuvent finaliser.

Billet du lundi : illégalité du mandat d’arrêt contre Poutine et erreur politique stratégique de l’Axe atlantiste

Ce 17 mars, la Cour pénale internationale a délivré deux mandats d’arrêt pour déportation d’enfants sur le fondement de l’art. 8 du Statut de Rome (crime de guerre) à l’encontre du Président russe Vladimir Poutine et de l’Ombudsman russe pour les enfants Maria Lvova-Belova. En soi, la décision est juridiquement surprenante, puisque la Russie, tout comme les Etats-Unis, n’est pas un Etat-membre et ne reconnaît pas la compétence de cette institution internationale, ce qui rend a priori infondée toute décision à son égard et à l’égard de ses ressortissants. Mais le problème n’est pas que juridique, beaucoup de questions se posent aussi sur l’impact politique d’une telle violation outrageuse du droit international : au-delà d’une incertaine limitation de la liberté de mouvement du Président russe, c’est le système institutionnel international issu de la Seconde Guerre mondiale qui s’écroule, permettant une reconsolidation de toute la société russe autour de son Président. La Russie n’étant jamais aussi forte que lorsqu’elle n’a pas le choix, c’est un étrange cadeau, qui vient de lui être fait.

Conflit Ukraine : Biden, mène-t-il le monde vers une Troisième Guerre mondiale ?

En Ukraine, la victoire sera sur le champ de bataille, c’est en tout cas ce que répètent comme une prière tous les dirigeants de la mouvance atlantiste, annonçant toujours plus d’armes et de formation des militaires se battant sous uniforme ukrainien. Après la Grande-Bretagne, la France envisage la formation des pilotes de chasse, Biden passe dans son fief de Kiev avant de regonfler ses vassaux en Pologne. Pour l’instant, ils nous font se battre par procuration, mais cela sera-t-il possible encore longtemps ?

Conflit en Ukraine : de «l’Armée nazie de libération russe» à la «Légion atlantiste de la Russie libre»

La guerre de l’information n’a pas été créée aujourd’hui et les méthodes se répètent. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis ont créé de toute pièce une mythique «Armée de libération russe» ou «armée de Vlassov», dont le but, outre les répressions contre les civils, était principalement politique et propagandiste : des Russes se battent contre Staline. Les pays de l’Axe reprennent aujourd’hui cette technique des Nazis, en déclarant haut et fort la constitution d’une Légion de la Russie libre, composée de Russes, qui se battent contre Poutine — et contre la Russie, comme leurs ancêtres. Dans ce scénario, toute ressemblance avec les méthodes des nazis n’est pas fortuite.