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Billet du lundi : illégalité du mandat d’arrêt contre Poutine et erreur politique stratégique de l’Axe atlantiste

Ce 17 mars, la Cour pénale internationale a délivré deux mandats d’arrêt pour déportation d’enfants sur le fondement de l’art. 8 du Statut de Rome (crime de guerre) à l’encontre du Président russe Vladimir Poutine et de l’Ombudsman russe pour les enfants Maria Lvova-Belova. En soi, la décision est juridiquement surprenante, puisque la Russie, tout comme les Etats-Unis, n’est pas un Etat-membre et ne reconnaît pas la compétence de cette institution internationale, ce qui rend a priori infondée toute décision à son égard et à l’égard de ses ressortissants. Mais le problème n’est pas que juridique, beaucoup de questions se posent aussi sur l’impact politique d’une telle violation outrageuse du droit international : au-delà d’une incertaine limitation de la liberté de mouvement du Président russe, c’est le système institutionnel international issu de la Seconde Guerre mondiale qui s’écroule, permettant une reconsolidation de toute la société russe autour de son Président. La Russie n’étant jamais aussi forte que lorsqu’elle n’a pas le choix, c’est un étrange cadeau, qui vient de lui être fait.

Conflit Ukraine : Biden, mène-t-il le monde vers une Troisième Guerre mondiale ?

En Ukraine, la victoire sera sur le champ de bataille, c’est en tout cas ce que répètent comme une prière tous les dirigeants de la mouvance atlantiste, annonçant toujours plus d’armes et de formation des militaires se battant sous uniforme ukrainien. Après la Grande-Bretagne, la France envisage la formation des pilotes de chasse, Biden passe dans son fief de Kiev avant de regonfler ses vassaux en Pologne. Pour l’instant, ils nous font se battre par procuration, mais cela sera-t-il possible encore longtemps ?

Conflit en Ukraine : de «l’Armée nazie de libération russe» à la «Légion atlantiste de la Russie libre»

La guerre de l’information n’a pas été créée aujourd’hui et les méthodes se répètent. Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis ont créé de toute pièce une mythique «Armée de libération russe» ou «armée de Vlassov», dont le but, outre les répressions contre les civils, était principalement politique et propagandiste : des Russes se battent contre Staline. Les pays de l’Axe reprennent aujourd’hui cette technique des Nazis, en déclarant haut et fort la constitution d’une Légion de la Russie libre, composée de Russes, qui se battent contre Poutine — et contre la Russie, comme leurs ancêtres. Dans ce scénario, toute ressemblance avec les méthodes des nazis n’est pas fortuite.

Conflit en Ukraine : La pseudo-fuite de Poutine ou comment se contruit le nouveau discours médiatique contre la Russie

Depuis hier soir, les médias français sont saturés d’une information sortie du canal Telegram d’une personne présentée avec excès comme l’ancienne plume de Poutine et vivant actuellement en Israël : le «premier cercle» préparerait en cas de défaite de la Russie et ce depuis le début de l’Opération militaire, la fuite du Président russe vers le Venezuela. L’absurdité du fond et le peu de fiabilité de la source obligent à s’interroger sur la construction d’une nouvelle ligne d’attaque médiatique, lancée contre la Russie : décrédibiliser le pilier du système russe, Poutine. En faisant tomber le pilier, l’idée est de faire s’effondrer le pays. Car les mécanismes de confiance politique sont des mécanismes extrêmement fragiles.

Conflit en Ukraine : Biden reconnaît refuser les négociations et n’accepter que la capitulation de la Russie

Lors de la visite de Macron aux Etats-Unis, le Président américain a fait une déclaration, qui a le mérite de mettre les points sur les i : il n’acceptera de discuter avec la Russie, que si elle capitule. Cela devrait permettre de calmer des «pacifistes», c’est-à-dire ceux qui rêvent toujours d’un monde «comme avant», ne pouvant ouvertement appeler à une soumission totale au diktat atlantiste — et la disparition de la Russie, comme Etat souverain. 

Conflit en Ukraine : Poutine vient d’annoncer la mobilisation partielle

Hier, sur fond d’annonce de l’organisation des référendums ces jours-ci concernant l’entrée dans la Fédération de Russie non seulement des républiques indépendantes de Donetsk et Lougansk, mais également des régions de Kherson et de Zaporojié, contrôlées par la Russie, une adresse de Poutine à la Nation a également été annoncée. Elle a eu lieu ce matin et change radicalement le visage de ce conflit. Dans tous les cas, l’Opération militaire spéciale prend fin, la Russie prend sérieusement en charge la défense de son intégrité territoriale sur un front de près de 1 000 km. La mobilisation partielle est annoncée. L’histoire reprend son cours.

Famine : L’escroquerie céréalière ou comment l’Occident s’approprie les céréales ukrainiennes

L’accord céréalier du 22 juillet signé entre l’Ukraine, la Turquie, la Russie et l’ONU tourne à la farce. Non seulement, la quasi-totalité des navires est dirigée vers des pays occidentaux, mais la contre-partie prévoyant l’export de produits russes n’est pas remplie. La Russie pense de plus en plus sérieusement à ne pas le reconduire en novembre, puisqu’il n’a strictement aucun rapport avec «faim dans le monde» — à moins de ne considérer l’Occident comme étant ce monde.

Discours de Poutine devant les présidents des fractions parlementaires : on n’arrête pas le sens de l’histoire

Si les médias atlantistes se sont principalement arrêtés sur la déclaration de Poutine affirmant que la Russie n’a pas encore commencé les choses sérieuses en Ukraine, l’intérêt de ce discours est surtout la formulation de la raison et des buts de cette intervention : la fin du monde global — de ce «libéralisme totalitaire», le retour à la souveraineté des peuples, la restitution du pouvoir aux Etats et la liberté de défendre sa culture et ses valeurs. L’on n’arrête pas le cours de l’histoire, comme le déclare le Président Poutine, le mouvement lancé par la Russie ne pourra pas être arrêté, l’on ne pourra pas revenir en arrière.

Début de l’intervention russe de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine

Le 24 février 2022 à 6 heures du matin, le Président russe Vladimir Poutine s’est adressé à la Nation, pour annoncer la décision prise de lancer une opération militaire en Ukraine, visant à la démilitarisation et à la dénazification du pays. L’ampleur de l’intervention militaire russe a laissé K.O. autant les autorités ukrainiennes, que leurs tuteurs atlantistes.