Рубрика: Géopolitique

Quand l’Ouzbekistan déclare son allégeance américaine

Un Ouzbek, ayant passé un contrat avec l’armée russe, vient d’être condamné par la justice de son pays à 5 ans de prison pour avoir combattu contre l’armée atlantico-ukrainienne. Surprenant ? Non, l’Ouzbekistan passe sous contrôle américain, sous couvert de coopération renforcée dans les domaines stratégiques. Tout a un prix. Mais cela est un geste symbolique d’allégeance américaine.

Ingérence atlantiste : la Géorgie pourra-t-elle résister?

Les élections parlementaires géorgiennes n’ont pas donné les résultats attendus ce qui, en toute logique, conduit les élites atlantistes à les remettre en cause, bien que les observateurs internationaux de l’OSCE n’y aient relevé aucune violation majeure. L’ingérence atlantiste se fait de plus en plus ouverte et des snipers ukrainiens sont en route pour Tbilissi. La Géorgie est à un tournant, pour l’instant elle résiste et protège sa souveraineté. Elle est en tout cas un exemple pour nos sociétés endormies, où nous avons confortablement voulu oublier que la liberté, ça se défend.

Billet d’humeur : La Russie et le monde très global des BRICS

Si les BRICS peuvent à terme présenter un intérêt tactique sur le plan financier ou économique, les pays membres et la structure elle-même ne pevent être considérés comme une alternative à la globalisation, encore moins comme un instrument de lutte contre le système global. Deux exemples à réfléchir : l’Inde et le marché des armes pour l’Occident, en guerre contre la Russie ; le freinage non caché de la mise en place d’un système de paiement alternatif et le lancement d’une monnaie BRICS (contre les monnaies nationales). Dans cette guerre, les BRICS ne sont pas un allié de la Russie, au plus un partenaire sur certaines questions, tant qu’elles ne remettent pas en cause l’ordre global.

Moldavie : le désaveu des élites globalistes au référendum européen

La grande fête européenne n’a pas eu lieu en Moldavie. Il s’agirait même plutôt d’un véritable tour de force. Le référendum pour l’entrée de la Moldavie dans l’UE, que les médias et les élites globalistes annonçaient gagné d’avance, est passé d’un cheveu, grâce au vote aussi inattendu que massif de Moldaves de l’étranger. Personne n’ose parler de manipulation … sinon bien sûr de la part de la Russie.

Piratage informatique sans précédent du holding audio-visuel russe VGTRK

Hier matin, le complexe public audio-visuel russe VGTRK a été l’objet d’une cyberattaque massive. Ses diffusions on-line de la radio et des chaînes de télévision a été rendue impossible pendant plusieurs heures, la télévision — à la télévision, elle, fonctionnait normalement. Des députés russes accusent l’Ukraine, voire leurs tuteurs de l’OTAN. Peskov parle d’une attaque contre une infrastructure critique. Mais le culte globaliste du tout-numérique n’en est pas pour autant ébranlé. C’est bien la caractéristique d’un culte, que de résister à toutes les critiques rationnelles et de ne souffrir aucune interrogation.

Face au délire des «quadrobists», les élites russes entre hypocrisie et bon sens

Un troupeau de jeunes idiots voulant marcher à quatre pattes, un masque animal sur le visage et mangeant de la nourriture pour animaux : voici l’avenir merveilleux, qui est proposé aux jeunes, de plus en plus faibles et déstructurés après des dizaines d’années de manipulation de nos sociétés. Et ils sont arrivés en masse en Russie cet été. Tout seul, spontanément ? Non bien sûr, ils ont été aidés «à se découvrir» sous-humains, à se déshumaniser. Il est temps pour ces élites russes de faire leur choix entre deux voies pour la Russie : la dissolution globaliste ou la renaissance nationale. L’on ne peut pas en même temps noyer les élèves dans les réseaux sociaux à l’école et ensuite vouloir interdire par la loi les conséquences logiques de cette politique.

L’école en Russie : les globalistes russes lancent une attaque sans précédent contre la jeunesse

Alors que l’Union soviétique avait réussi à mettre en place l’un des systèmes d’enseignement et de recherche le plus performants au monde, il ne cesse d’être dégradé depuis l’arrivée des globalistes au pouvoir. Après avoir fanatiquement implanté le Processus de Bologne, et continuer en réalité à le faire encore aujourd’hui, un coup peut-être fatal est en train d’être porté à l’école. La Russie n’aurait pas besoin de forces vives ou les globalistes n’ont pas besoin que la Russie ait ces forces, afin de ne pas perdre le contrôle de ce territoire ? Le transfert forcé de l’école sur les réseaux sociaux et la discussion sur la réduction des années d’enseignement provoquent un fort émoi chez les parents d’élèves.

Kamala Harris ou la patriotisme globaliste

Les élections présidentielles aux Etats-Unis inquiètent les élites globalistes. Leur puissance n’est pas en danger réel, mais il leur sera plus difficile de gouverner avec Trump à la présidence américaine, qu’avec Kamala Harris. Car ce que représente Trump, ce n’est pas une alternative politique, mais idéologique — il est libéral, mais souverainiste, donc contre les grandes lignes de la globalisation radicale, soutenue par Harris. La grande armada est de sortie et le NYT nous gratifie d’une véritable oeuvre de propagande, devant rappeler que le patriotisme n’est pas si dépassé que cela et qu’il est incarné … par … roulement de tambour … Kamala Harris. L’indépendance de la presse ? Ca, c’est vraiment dépassé.

Sous la baguette de l’OTAN, la Finlande et l’Estonie envisagent la fermeture du Golfe finlandais à la Russie

Les pays Baltes ont toujours été les enfants chéris de l’Atlantisme. Dans le cadre du conflit armé, qui se déroule contre la Russie, ces pays sont utilisés comme base avant de l’OTAN. Et l’entrée récente de la Finlande au sein de l’Alliance continue à produire ses effets. Désormais, il est ouvertement question d’interdire l’accès au Golfe finlandais à la marine russe. L’on ne compte plus les pas fait pour aggraver le conflit, c’est une véritable fuite en avant à laquelle nous assistons.

Guerre en Ukraine : le FMI veut faire son retour en Russie

Le FMI a annoncé reprendre ses contacts avec la Russie à compter d’aujourd’hui, 16 septembre. Vous me direz : mais quel est le rapport avec la guerre en Ukraine ? Il est direct. Comme la Russie ne s’est pas effondrée suite aux sanctions, qu’elle n’est pas isolée sur la scène internationale et qu’une victoire militaire rapide contre elle est désormais inenvisageable, alors il faut réinvestir le territoire perdu du soft power atlantiste. Et le FMI est très doué pour détruire les pays de l’intérieur et faire ainsi tomber les élites dirigeantes nationales, il a une longue expérience en la matière.

Elections américaines : nouvel acte d’accusation contre Trump

Les globalistes américains sont prêts à tout, pour ne pas permettre le retour de Donald Trump à la présidence et risquer de perdre le contrôle des Etats-Unis à un moment, où le combat est aussi violent. Après les affaires judiciaires sans perspectives et l’attentat raté contre Trump, voici un nouvel acte d’accusation, devant au minimum faire pression sur les électeurs peu avant le débat contre Harris et à l’approche du vote. C’est une certaine conception de la démocratie : seuls les candidats adoubés doivent gagner. Ainsi, l’on peut changer les visages, sans changer de ligne idéologique. Et le bon peuple est content : il est allé voter.

Déglobalisation : La Russie décide de sortir de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE

Suite aux entraves régulières à la participation des délégations russe et biélorusse, les deux chambres du Parlement russe décident de la sortie de la Russie de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE. Cette assemblée, ajoutée après la chute de l’URSS au tout début des années 90, est un véritable organe de soft power globaliste, devant exercer sa pression au niveau des organes représentatifs des pays membres. La sortie de la Russie de cet organe est en soi une excellente décision : y rester sans pouvoir réellement y participer est une forme de légitimation, de soumission.

Globalisation : l’OTAN se prépare à prendre institutionnellement le contrôle grâce à la guerre en Ukraine

Avec l’approche des élections américaines et l’incertitude quant à leur issue, l’OTAN se prépare à prendre formellement le commandement de la guerre en Ukraine, avec obligation pour les pays de l’OTAN de fournir des armes et l’ouverture de bases militaires aux frontières de la Russie. Les élites globalistes sont apatrides, elles peuvent temporairement quitter les Etats-Unis le temps de la présidence de Trump, sans que l’agenda international ne soit fondamentalement changé. Et le caractère existentiel de la guerre conduite par les Atlantistes en Ukraine contre la Russie ne peut se permettre le luxe des aléas politiques nationaux.

Pachinian fait de l’Arménie une colonie atlantiste

Les manifestations demandant le départ du Premier ministre arménien Pachinian n’en finissent pas, elles sont réprimées dans la violence par la police, mais personne en Occident ne lui demande de laisser le peuple arménien s’exprimer. En effet, celui-ci ne brandit, ni drapeau européen, ni drapeau américain, il ne veut que retrouver sa souveraineté, quand Pachinian l’a vendu, remplissant la mission pour laquelle il a été mis en place. Ce n’est pas ce peuple, qui intéresse le monde global. Mais c’est sur lui, que repose l’Arménie.

Guerre en Ukraine : l’OTAN veut officiellement coordonner le conflit

Dans sa tournée est-européenne, l’indéboulonnable Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, bien entouré des têtes de pont lettone et polonaise de la guerre menée en Ukraine contre la Russie, déclare lors de la conférence de presse à Riga, que l’OTAN doit mettre en place une mission de coordination de l’aide militaire fournie sur le front ukrainien. Bref, avoir une sorte d’état-major. Le mirage d’une guerre menée par l’Ukraine s’éloigne de plus en plus, devenant intenable face à la réalité de la paternité de l’OTAN.