Рубрика: Géopolitique

L’élargissement de l’ONU : la fausse bonne idée, qui fait dangereusement son chemin en Russie

L’important pour vendre une mauvaise idée, c’est de bien la présenter. Et les globalistes sont très forts à ce jeu-là. Au niveau des relations internationales, la fausse bonne idée, qui revient régulièrement sur le devant de la scène, est l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU — au nom d’une plus grande représentativité ou comme dirait Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, maîtrisant avec un naturel non feint le vocable globaliste, pour qu’il soit plus «inclusif». 

L’Azerbaïdjan agresse le Haut-Karabakh : trahison finale de Pachinian

Hier, l’Azerbaïdjan a décidé d’attaquer le Haut-Karabakh. Malgré les déclarations occidentales condamnant cette agression, chacun sait parfaitement que personne n’interviendra, le scénario est déjà ficelé et Pachinian joue le dernier acte. Désormais, l’Arménie tente d’en faire reporter la responsabilité à la Russie et les médias commencent à s’engager dans cette ligne. Mais juste une question : pourquoi la Russie, devrait-elle défendre Pachinian ? Et contre qui, contre ses mentors atlantistes ? Doit-elle alors intégrer une région, avec laquelle elle n’a aucune frontière ? Non, évidemment. Les Arméniens ont élu Pachinian, à eux aussi de réagir. Et à Pachinian de prendre ses responsabilités : soit il est avec les Arméniens, soit il est avec les Atlantistes.

Billet ursulien : de l’urgence de briser la machine infernale de l’Union européenne

Ursula nous a gratifié hier d’un discours sur l’état de l’Union parfaitement ubuesque, rien que l’appellation revendique l’allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d’évidement des Etats, des hommes et des sociétés en Europe par l’UE. Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu’ils disaient? Quoi qu’il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force.

Le vice-président de la Douma Piotr Tolstoï appelle à une sortie de la Russie des organes internationaux de gouvernance globale

Le député de la majorité et vice-président de l’Assemblée parlementaire russe Piotr Tolstoï nous a habitué sur beaucoup de questions à de saines déclarations politiques, à défendre des positions qui ne sont pas alignées sur le globalisme rampant que l’on peut voir encore chez beaucoup de ses collègues. Face aux nombreux affronts portés à la Russie au sein des instances internationales, et dernièrement à l’OMS, il appelle à en sortir — pour revenir ensuite, après la victoire, avec une toute autre position. Il serait bien qu’il soit entendu, même si cela semble aujourd’hui encore irréaliste.

De la France à la Chine : contrôle social et faiblesse des Etats dans la globalisation

De l’abaya aux vêtements heurtant l’âme chinoise, l’interdiction vestimentaire devient un levier de gestion sociale dans de nombreux pays. Et dans tous les cas, il est le signe d’un échec de la politique sociale nationale à entretenir sa culture vivante : on interdit ce que l’on ne peut empêcher, car on a ni la force, ni souvent la volonté de traiter le problème à la source. Le vêtement est aussi une revendication, il est l’expression extériorisée d’un message, islamiste en France, «dégenderisé» en Chine. Qu’il s’agisse du résultat d’une vague de fond ou d’une provocation, les gouvernements ne peuvent éviter ces dérives civilisationnelles, qu’en revenant aux fondements de la société — l’harmonie, la culture, le respect de son peuple.

Russie : l’impératif de la renationalisation des élites politico-économiques

Le business russe doit comprendre que ce qui était, ne sera plus. Il est impératif qu’il s’adapte à la nouvelle situation géopolitique, bien partie pour durer, et prenne en compte l’intérêt national. C’est le message sans ambage lancé par Andreï Kostine, à la tête de la puissante banque VTB, surtout après la publication de la dernière analyse de l’Institut de sondage VTSIOM, qui met en lumière la division profonde des élites russes, d’où il ressort qu’à peine un peu plus du tiers d’entre elles a réellement une position sinon «patriotique», du moins non globaliste.

Arménie — OTAN : le rôle destructeur de Pachinian pour la sécurité arménienne

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian n’en termine pas de mettre de l’huile sur le feu et de tenter de séparer l’Arménie de la Russie, c’est d’ailleurs bien pour cela qu’il a été mis en place en 2018. Après avoir quasiment annoncé l’abandon du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan, malgré les efforts diplomatiques de la Russie et contre la volonté de la population, il reproche à la Russie de ne pas être suffisamment efficace dans la région et de ne pas suffisamment garantir la sécurité arménienne. Tout est fait pour provoquer un conflit, a minima diplomatique, autour d’une entrée de l’Arménie dans l’OTAN.

Rencontre Erdogan — Poutine : l’Occident n’a pas réussi à faire flancher la Russie

La rencontre entre Erdogan et Poutine, qui s’est tenue hier à Sotchi, n’a — heureusement — débouché sur rien. Le rôle d’Erdogan y était toujours le même : faire flancher la Russie, pour qu’elle accepte de céder aux impératifs atlantistes. Cette fois-ci, Poutine a tenu ses distances, la Russie n’a pas cédé. Au grand désespoir de l’Occident, qui reconnaît largement cet échec dans la presse.

Billet à contre euphorie : Victoire gobaliste au sommet des BRICS, le cheval de Troie est prêt

Du 22 au 24 août 2023, s’est tenu en Afrique du Sud le sommet des BRICS, qui était annoncé comme un front commun contre la globalisation, avec la participation confirmée en avance de 34 pays. Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il semblerait que cette grande fête antiglobale soit le Helsinky de la Russie : un cheval de Troie parfaitement contrôlé permettant de mettre en place les conditions favorables à sa déstabilisation, comme l’Acte de Helsinki le permis pour l’URSS, bien qu’il fut à l’époque lui-aussi célébré comme une grande victoire géopolitique dans le cadre de la politique d’endiguement occidentale. Si l’histoire se répète, il serait bon de s’en souvenir.

Prigojine, fin de partie

Hier soir, le jet privé de Prigojine s’est écrasé dans la région de Tver, alors qu’il revenait d’Afrique et se dirigeait avec d’autres membres de Wagner de Moscou à Saint-Pétersbourg. Bref, il n’a pas échappé à son destin, il l’a retrouvé deux mois après avoir lancé hommes et artillerie contre Moscou, pour sauver son business mis en péril par la décision gouvernementale d’incorporation des «armées privées» au sein du ministère de la Défense, décision scandaleuse en période néolibéralisme globaliste. Malgré cela, pour certains, Prigojine reste un «héros». Et c’est en effet une figure caricaturale cette époque «patrio-globaliste», mais anachronique … si la Russie s’en sort. De cette époque.

Loi de programmation militaire de la France : quels intérêts ce Gouvernement va-t-il défendre au prix de la Nation ?

Ces derniers jours, les réseaux sociaux et les médias alternatifs ont largement diffusé des extraits du projet de loi de programmation militaire de la France pour les années 2024 à 2030. Les dispositions en jeu sont celles du nouveau chapitre II du Titre Ier «Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale» du Code de la défense. Ce Chapitre prévoit la possibilité de réquisitionner les biens et les personnes, lorsqu’un danger menace la sécurité du pays. Cette disposition fait peur, car elle rappelle qu’il existe en cas de guerre un intérêt supérieur à l’intérêt individuel, ce à quoi les Français ne sont plus habitués depuis bien longtemps. Mais à ce nihilisme individualiste s’ajoute un problème Ô combien plus grave pour la France : peut-on sérieusement affirmer que ce Gouvernement défend l’intérêt national ? En allant plus loin, on peut même penser, que c’est justement la politique de ce Gouvernement, qui met la Nation en danger. D’où l’anachronisme de ces dispositions et les risques de déstabilisation qu’elles contiennent.

Globalisation insidieuse : la fausse-bonne idée d’une monnaie unique pour les BRICS

L’idée de la préparation par les BRICS de la mise en circulation d’une monnaie unique est une fausse bonne idée, que l’Occident soutient en filigrane, arguant avec hypocrisie, que cela accélérerait la dédollarisation et renforcerait dangereusement ces pays face à la puissance des Etats-Unis. Alors que, comme les pays européens le savent parfaitement, la perte de la monnaie nationale conduit à un affaiblissement considérable de la souveraineté et de la puissance de ces pays. Le but est ainsi de conduire les pays des BRICS à se dissoudre dans une forme alternative de globalisation, dont les effets seront les mêmes : l’affaiblissement de chacun de ces pays. Mais les pays des BRICS sont-ils à ce point politiquement immatures, pour tomber dans un piège aussi gros ?

BRICS : Les Atlantistes ouvrent le front diplomatique contre la Russie

Alors que samedi une tentative de coup d’Etat se déroulait en Russie, un sommet très discret «pour la paix» a été organisé au Danemark par les Etats-Unis, formellement à la demande de l’Ukraine, qui en dehors des traditionnels soutiens à la politique américaine dans ce conflit, a convié les BRICS et attendait la Turquie. Et ceux-ci étaient la raison réelle de cette rencontre. Ainsi, les Atlantistes tentent de faire basculer les BRICS d’une «neutralité»  fragile vers un fragile engagement «pour l’Ukraine», afin d’affaiblir la position de la Russie.

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Billet du lundi : celui qui concevra le monde d’après la globalisation, le maîtrisera

Au moment où la globalisation économique, qui sous-tend la globalisation politique, est réaffirmée au Forum économique de Saint-Pétersbourg, provoquant des réactions négatives des élites russes étatistes, le NYT sort un article intéressant, actant l’échec de cette globalisation économique libérale et posant la question du monde d’après. Celui qui dirige le monde, n’est pas celui qui produit de la haute technologie, mais celui qui maîtrise la réflexion et donc «produit des idées». Car il détermine les règles du jeu, qui s’imposeront aux autres.