Рубрика: Géopolitique

L’Axe atlantiste diversifie sa stratégie en Ukraine : de l’implication de l’UE et de l’OTAN directement contre la Russie

Tous les médias occidentaux le reconnaissent, l’offensive atlantico-ukrainienne s’essouffle et pour atteindre les résultats envisagés, à savoir un refoulement significatif de la Russie, il faut injecter sur le front ukrainien des forces humaines et des armes, que ces pays soit n’ont pas, soit ne sont pas prêts à introduire ici. Face à cet enlisement, l’Axe atlantiste teste une autre option de combat, celle de mettre l’Ukraine, sans trop en préciser les frontières, sous protection de l’OTAN et de l’UE, en l’intégrant. Non pas comme «plan de paix», mais pour libérer des forces aux frontières de la Russie. Ce qui la conduirait à devoir formellement répondre contre ces organes. Pourtant, ce scénario non plus n’est pas sans faille. Analyse.

Conflit en Ukraine : les Etats-Unis veulent instaurer «une justice globale» politique contre la Russie

Les Etats-Unis annoncent l’octroi d’un million de dollars au Centre international d’enquête (à charge) du crime d’agression contre l’Ukraine, fondé formellement par Eurojust et la Commission européenne. La justice pénale internationale, qui était avant présentée comme la justice des vainqueurs, est devenue avec le temps un instrument politique accompagnant le conflit, en construisant le récit et devant en même temps le légitimer. Désormais, comme le déclare le Département d’Etat américain, les Etats-Unis oeuvrent à la mise en place d’une «justice globale», qui n’est donc plus internationale, entre les nations, mais au-dessus d’elles afin de défendre l’intérêt globaliste. Le conflit en Ukraine doit servir à passer le pas, celui du transfert des derniers haillons du pouvoir national.

Le véritable «Plan de paix» d’Israël : la disparition physique de Gaza

Partant du principe, selon lequel il faut régler le problème à la source, l’armée israélienne est en train de méthodiquement rayer Gaza de la surface de la terre, hommes et bâtiments ensemble. S’il n’y a plus d’hommes, il n’y a plus de problèmes, c’est bien connu. Pendant ce temps-là, à part quelques déclarations timides — et sans aucune conséquence, les dirigeants occidentaux condamnent à peine du bout des lèvres ce qu’ils ont peur d’appeler, ce qui constitue déjà juridiquement un génocide. Ils préfèrent préparer l’après, en se répartissant les morceaux de choix. Et le «plan de paix» qui se dessine est celui de la disparition de l’autorité palestinienne sur Gaza. Sans conditions. Avec en perspective la fin de l’Autorité palestinienne, en tant que telle.

Daghestan : la tentative de déstabilisation de la Russie a échoué

La Russie est historiquement un pays multiconfessionnel et cela constitue l’un des axes favoris d’attaque de l’Occident. L’on se souviendra des guerres récentes dans le Caucase, qui devaient conduire à la dislocation de la Russie après la chute de l’URSS. Sur fond de conflit israélo-palestinien, des groupuscules islamistes ont été activés au Daghestan depuis l’étranger, mais les forces de l’ordre ont pu restaurer rapidement l’ordre public.

Israël et la normalisation de la rhétorique nazie : n’aurait-on pas enfanté d’un monstre ?

L’accélération du conflit entre Israël et Gaza s’accompagne d’un retournement du paradigme nazi : bien que les hauts responsables israéliens traitent les autres peuples d’animaux ou de sous-hommes, qu’il s’agisse des Palestiniens ou des Bouriates (en Russie), bien qu’ils considèrent normal de les écraser physiquement, ils continuent à utiliser la victimisation nazie, payée très cher par les aïeux de leurs familles (mais non par eux-mêmes) pour justifier leurs crimes. Et quand on leur rappelle, à l’ONU, qu’ils ne sont pas au-dessus du droit international, l’enfant-roi se révolte : comment ça, il n’y aurait plus d’impunité totale, nous n’aurions plus le monopole de l’humanité ? Il semblerait que la communauté internationale, en faisant d’Israël une victime éternelle et intouchable sous peine d’antisémitisme, ait enfanté d’un monstre. Qui est entré en guerre et se croit au-dessus de tout … et de tous.

Suspension sine die du Comité olympique russe : oui, le sport a toujours fait partie de la politique

Alors qu’une partie des élites gouvernantes russe continue, dans le meilleur des cas, à refuser de voir la réalité telle qu’elle est et incite les sportifs russes à aller participer aux JO, quelles que soient les conditions imposées, le Comité olypique russe vient d’être suspendu pour avoir voulu intégrer des sportifs venus des nouveaux territoires russes, territoires évidemment non reconnus comme tels par le monde global. La sagesse populaire a souvent du bon : à rester entre deux chaises, en général, on tombe.

Conflit israélo-palestinien : pourquoi l’Occident, couvre-t-il le génocide en cours commis par Israël contre les Palestiniens ?

Au quatrième jour du conflit engagé par le Hamas, la tonalité a changé. Si le premier jour, l’ampleur des bombardements palestiniens inquiétait pour la sécurité d’Israël, il est désormais évident que cette étrange décision est l’occasion saisie par les dirigeants israeliens pour raser Gaza et commettre le génocide, qu’ils espéraient depuis tant d’années. La haine est à son comble, elle est ouverte et entièrement validée par cet Occident, dont le parti-pris pro-israélien ne connaît à ce jour aucune limite. Le monde global, est-il en train de changer de qualité ?

Billet du jour : Qu’en est-il de ces laboratoires américains en Ukraine et en Afrique, dont nous n’avons pas le droit de parler ?

La Russie vient de faire le point aujourd’hui sur l’activité des laboratoires à double finalité, civile et militaire, américains dans le monde, qui sont plus de 400. Leur découverte en Ukraine a provoqué un déplacement de leur activité en 2022 vers les pays d’Afrique. Mais aujourd’hui le risque de santé publique qu’entraîne leur activité, conduit les pays africains à remettre en cause leur coopération dans ce domaine. Comme mes anciennes publications sur les laboratoires américains ont systématiquement été bloquées et effacées par Blogger et Facebook, faites des copies.

Axe atlantiste : la Finlande, sera-t-elle à nouveau lancée contre la Russie ?

La guerre, qui se déroule en Ukraine, est un conflit secondaire de la confrontation primaire qui oppose l’Axe atlantiste à la Russie, comme l’une des forces potentielles défendant encore la souveraineté des Etats. Comme tout conflit de cette ampleur, il ne peut se concentrer sur un front restreint et tend à être développé, afin de disperser les forces de l’adversaire, en l’occurrence de la Russie. La Finlande est à nouveau priée de jouer le même rôle qu’en 1939, elle est à nouveau dirigée par des forces étrangères, qui cherchent à la lancer contre la Russie, en préparation d’une agression plus large. Son entrée dans l’OTAN fut un pas décisif pour la perte de son autonomie géopolitique.

IA : Gref ou le cheval de Troie globaliste

En 2020, alors que le monde se trouve sous l’épée d’une gouvernance globalisée covidienne, la Russie lance son programme de renforcement du financement public du numérique, appelé IA, comme si un programme pouvait avoir une intelligence, et force l’implantation numérique dans toutes les sphères de la société — et de l’Etat. Сette pompe à fric globaliste produit par ailleurs les résultats attendus : le soutien et la propagation du discours anti-russe atlantiste, comme l’illustrent parfaitement les tchats de la première banque russe, Sber, pour qui la Crimée a été annexée, l’OTAN n’intervient pas en Ukraine et la Russie est l’agresseur. Et Gref, manifestement, bénéficie d’une étrange impunité. Ce qui continue de discréditer le pouvoir auprès de la population.

L’élargissement de l’ONU : la fausse bonne idée, qui fait dangereusement son chemin en Russie

L’important pour vendre une mauvaise idée, c’est de bien la présenter. Et les globalistes sont très forts à ce jeu-là. Au niveau des relations internationales, la fausse bonne idée, qui revient régulièrement sur le devant de la scène, est l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU — au nom d’une plus grande représentativité ou comme dirait Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, maîtrisant avec un naturel non feint le vocable globaliste, pour qu’il soit plus «inclusif». 

L’Azerbaïdjan agresse le Haut-Karabakh : trahison finale de Pachinian

Hier, l’Azerbaïdjan a décidé d’attaquer le Haut-Karabakh. Malgré les déclarations occidentales condamnant cette agression, chacun sait parfaitement que personne n’interviendra, le scénario est déjà ficelé et Pachinian joue le dernier acte. Désormais, l’Arménie tente d’en faire reporter la responsabilité à la Russie et les médias commencent à s’engager dans cette ligne. Mais juste une question : pourquoi la Russie, devrait-elle défendre Pachinian ? Et contre qui, contre ses mentors atlantistes ? Doit-elle alors intégrer une région, avec laquelle elle n’a aucune frontière ? Non, évidemment. Les Arméniens ont élu Pachinian, à eux aussi de réagir. Et à Pachinian de prendre ses responsabilités : soit il est avec les Arméniens, soit il est avec les Atlantistes.

Billet ursulien : de l’urgence de briser la machine infernale de l’Union européenne

Ursula nous a gratifié hier d’un discours sur l’état de l’Union parfaitement ubuesque, rien que l’appellation revendique l’allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d’évidement des Etats, des hommes et des sociétés en Europe par l’UE. Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu’ils disaient? Quoi qu’il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force.

Le vice-président de la Douma Piotr Tolstoï appelle à une sortie de la Russie des organes internationaux de gouvernance globale

Le député de la majorité et vice-président de l’Assemblée parlementaire russe Piotr Tolstoï nous a habitué sur beaucoup de questions à de saines déclarations politiques, à défendre des positions qui ne sont pas alignées sur le globalisme rampant que l’on peut voir encore chez beaucoup de ses collègues. Face aux nombreux affronts portés à la Russie au sein des instances internationales, et dernièrement à l’OMS, il appelle à en sortir — pour revenir ensuite, après la victoire, avec une toute autre position. Il serait bien qu’il soit entendu, même si cela semble aujourd’hui encore irréaliste.

De la France à la Chine : contrôle social et faiblesse des Etats dans la globalisation

De l’abaya aux vêtements heurtant l’âme chinoise, l’interdiction vestimentaire devient un levier de gestion sociale dans de nombreux pays. Et dans tous les cas, il est le signe d’un échec de la politique sociale nationale à entretenir sa culture vivante : on interdit ce que l’on ne peut empêcher, car on a ni la force, ni souvent la volonté de traiter le problème à la source. Le vêtement est aussi une revendication, il est l’expression extériorisée d’un message, islamiste en France, «dégenderisé» en Chine. Qu’il s’agisse du résultat d’une vague de fond ou d’une provocation, les gouvernements ne peuvent éviter ces dérives civilisationnelles, qu’en revenant aux fondements de la société — l’harmonie, la culture, le respect de son peuple.