Помечено: otan

Guerre en Ukraine : l’OTAN veut officiellement coordonner le conflit

Dans sa tournée est-européenne, l’indéboulonnable Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, bien entouré des têtes de pont lettone et polonaise de la guerre menée en Ukraine contre la Russie, déclare lors de la conférence de presse à Riga, que l’OTAN doit mettre en place une mission de coordination de l’aide militaire fournie sur le front ukrainien. Bref, avoir une sorte d’état-major. Le mirage d’une guerre menée par l’Ukraine s’éloigne de plus en plus, devenant intenable face à la réalité de la paternité de l’OTAN.

Guerre en Ukraine : les lignes flottantes et un Barbarossa 2.0. pour la Russie et l’Europe

Une grande partie de cette guerre, bien réelle, qui se déroule en Ukraine, est communicationnelle. Comme lors de toute guerre, les médias sont utilisés pour lancer des signaux à l’adversaire, autant que pour préparer l’opinion publique. Ainsi, la Russie a décidé de jouer la carte du calme froid et du flou de «l’asymétrie», quand les pays de l’Axe atlantiste développent une rhétorique de plus en plus ouvertement guerrière. Mais ne sommes-nous pas à l’aube d’un nouveau virage dans ce conflit, qui pourrait basculer dans les mois à venir, soit en prenant une nouvelle intensité, soit en purgeant la bulle médiatique (si elle est vide de politique) et en stagnant.

Macron rapproche dangereusement la France d’une confrontation militaire avec la Russie

Macron entraîne la France toujours plus près d’une confrontation militaire directe avec la Russie. Ainsi, non seulement il autorise l’utilisation des armes françaises contre des cibles en profondeur sur le territoire russe, mais il envoie des militaires français en Ukraine, formellement des «instructeurs». Face à l’avancée de l’armée russe sur le front, l’Axe atlantiste joue l’escalade. Au prix de nos hommes. Comme si la Russie allait indéfiniment se retenir de répondre directement.

Guerre en Ukraine : «Frapper le territoire russe», la nouvelle escalade voulue par l’OTAN

Ces derniers jours, une nouvelle litanie est apparue dans le discours politico-médiatique occidental : frapper le territoire russe. Le recul de l’armée atlantico-ukrainienne sur le front ukrainien oblige les Atlantistes à aller toujours de plus en plus loin, d’autant plus qu’ils sont persuadés que la Russie ne répondra pas autrement que par une escalade verbale, comme ce fut le cas jusqu’à présent.

Un billet d’aveuglement : La Finlande revient à ses réflexes nazis, mais «ça n’a rien à voir»

Le nazisme est mort, mais de quoi parlez-vous ?! De toute manière, ça n’a rien à voir … Quelques affirmations bien confortables, que les bienpensants ressortent comme un pare-feu, dès que l’on soulève la question de la résurgence nazie aujourd’hui. Prenons le cas de la Finlande, qui s’accroche à sa croix gammée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, soutient l’instrumentalisation atlantiste du néonazisme en Ukraine contre la Russie et nous prépare de nouvelles lois de ségrégation raciale, cette fois-ci contre les Russes. Mais évidemment, «ça n’a rien à voir». 

Billet d’urgence : Macron et Cameron nous conduisent vers un affrontement direct avec la Russie

Les dirigeants français et britannique insistant sur la montée en puissance du conflit vers une confrontation directe des pays de l’OTAN contre la Russie, le Président Poutine a rappelé où cela pouvait conduire : à un conflit nucléaire. S’il y a un moyen d’arrêter la folie de ces marionnettes atlantistes européennes, c’est le moment !

Billet du jour : pourquoi l’Ukraine, n’aura-t-elle pas besoin d’entrer dans l’OTAN ?

Stoltenberg a des doutes sur l’entrée à terme de l’Ukraine dans l’OTAN, et pour cause. Mais quelle importance, de toute manière cela ne sera pas nécessaire : les accords bilatéraux permettront de protéger l’OTAN, tout en impliquant ses membres. Ce qui ne diminuera en rien le risque de confrontation directe entre les pays de l’OTAN et la Russie. Et ce risque augmente, alors que les Etats-Unis sont en train de le finaliser avec l’Ukraine un accord de coopération militaire, sur le modèle de celui déjà passé par de nombreux pays européens. La «coalition active» contre la Russie se prépare au sein de l’OTAN.

La Pologne n’envisage plus si sérieusement le déploiement de missiles nucléaires américains sur son sol

En 24 heures, le Président polonais Duda est passé de la vindicte atlantiste à la réflexion recueillie. Que s’est-il passé ? La Russie lui a simplement rappelé, que s’il décide de déployer des missiles américains nucléaires sur son territoire, l’armée russe «en tiendra compte». Ce qui, en soi, n’a rien d’étonnant. Mais certains semblent avoir besoin d’être ramenés parfois dans la réalité  … 

La Finlande se désintègre de plus en plus dans l’OTAN

La Finlande n’intéresse pas l’OTAN en tant que pays souverain, fort, comme acteur. La Finlande intéresse l’OTAN comme territoire et ressource, surtout pour bloquer la frontière orientale du monde global, celle avec la Russie. Dans cette logique, la Finlande en s’intégrant à l’OTAN, s’y désintègre petit à petit. Mais sûrement. Et l’élection du nouveau Président finlandais ne renversera pas la tendance.

La Russie accuse les Etats-Unis de financer le terrorisme

L’attaque du Crocus City Hall fut la goutte le trop. Alors que la Russie gardait toujours ses distances face aux pays de l’OTAN, malgré des actions soulevant de plus en plus de questions, cette fois-ci le Comité d’enquête russe doit faire la lumière sur le financement de l’activité terroriste par les Etats-Unis et leurs satellites à l’égard de la Russie. Un lien a déjà été établi avec la société ukrainienne Burisma, où fiston Biden est entré après le Maïdan, quand papa Biden était vice-Président des Etats-Unis. 

Guerre contre la Russie : les premiers soldats allemands sont arrivés en Lituanie

Les pays de l’OTAN continuent, dans le cadre de leur guerre contre la Russie en Ukraine, à développer la présence militaire aux frontières russes. Et le discours artificiel d’une soi-disant possible agression de la Russie d’un pays européen est censé justifier cette politique agressive d’extansion, qui dure en réalité depuis la chute de l’URSS. Désormais, l’Allemagne a pu briser un tabou et elle est autorisée à instaurer une base militaire permanente de quelques milliers d’hommes en Europe. Les premiers viennent d’arriver en Lituanie. C’est ce que l’on appelle la «nouvelle époque», qui ressemble à s’y méprendre à l’ancienne, à un détail prêt : les pays européens ne sont plus des acteurs, mais des pions.

OTAN : l’impasse stratégique de la guerre en Ukraine

La guerre en Ukraine est dans une impasse, et stratégique, et conceptuelle. Les deux armées, atlantico-ukrainienne et russe, ne peuvent obtenir un avantage réel qu’en impulsant de nouvelles forces, ce qui obligerait de passer à un stade supérieur dans le conflit — et en intensité, et en géographie, ce que pour l’instant elles hésitent à faire. Les conséquences sociales et politiques d’un tel engrenage étant impossibles à réellement évaluer. Mais le processus mou continue et le dialogue de sourds aussi. La Pologne annonce donc la décision prise de l’ouverture d’une mission de l’OTAN en Ukraine, pendant que Macron est très fâché : Choïgou n’a pas été gentil avec Lecornu. Aïe aïe aïe, Macron l’a annoncé, ça ne passera pas avec lui. Au-delà de la rhétorique et de la propagande, le conflit atlantiste en Ukraine est à un tournant. 

L’idée d’une remise en cause du Traité d’unification de l’Allemagne a été discrètement soulevée en Russie

Un député de Crimée, déjà soutenu par un sénateur, soulève l’idée, dans le contexte actuel, d’une dénonciation du traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne, appelé le Traité Deux plus Quatre, signé par la RFA et la RDA, avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, la France et l’URSS en 1990. La violation objective des dispositions du traité par les pays occidentaux est ici considérée comme devant soulever la question de sa remise en cause par la Russie. 

Guerre en Ukraine : Pourquoi Macron, a-t-il dû briser le tabou d’une implication au sol des pays de l’OTAN contre la Russie ?

La sortie de Macron sur la possibilité théorique d’un envoi de troupes des pays de l’OTAN sur le front ukrainien contre la Russie a provoqué le choc … recherché. Plusieurs pays de l’OTAN ont déjà envoyé des hommes sur place à titre divers et chacun le sait. Les pays de l’OTAN sont déjà partie «à leur» conflit avec l’armement fourni, la formation et le financement de cette guerre en Ukraine. Alors pourquoi Macron a-t-il dû dire tout haut ce que chacun pense tout bas depuis longtemps, à savoir qu’une guerre par procuration n’est pas suffisante et qu’il va bien falloir y aller ? Justement, parce que les populations ne sont pas prêtes — et les élites non plus, dans leur majorité. Et que la théorie du choc a toujours été le seul moyen réellement efficace de faire bouger sensiblement les frontières du possible. Désormais, l’envoi de troupes de pays de l’OTAN sur le front ukrainien est officiellement du domaine du possible et se discute ouvertement.

Le front ukrainien, l’OTAN et la France

Un sondage surprenant vient de sortir sur Capital : les Français doivent-ils aller se battre sur le front ukrainien ? Pour remettre l’église au milieu du village, puisque nos dirigeants semblent nous préparer à une nouvelle drôle de guerre, je vous propose d’écouter l’échange que nous avons eu avec Carl Brochu, notamment sur le rôle profondément négatif joué par l’OTAN pour la stabilité internationale et l’impératif du retour des pays à leurs racines, à leur intérêt national, comme voie vers la paix. Vers une paix solide, nous sortant de la globalisation.