Помечено: otan

Billet otanien : l’économie de guerre en Finlande et les enjeux de la guerre en Ukraine

Depuis son entrée dans l’OTAN, la Finlande a radicalement changé de politique. Alors que son intérêt était toujours de garder de bonnes relations, et avec les pays européens, et avec la Russie, l’on voit depuis cet automne une radicalisation de la politique gouvernementale. Il s’était agi en premier lieu de la fermeture des frontières, fin novembre, avec la Russie. Désormais ajoute à cette tentative prématurée le lancement d’une économie de guerre. Comme le déclarait Stoltenberg, l’OTAN est une organisation de paix …

La Finlande ferme en partie sa frontière avec la Russie : l’Occident a la nostalgie du Mur

L’Union européenne et la Finlande accusent la Russie de mettre en danger la sécurité en Europe en provoquant un afflux d’immigrés africains en situation irrégulière. Cet afflux est effectivement … très important — moins de 300 demandes depuis septembre et une trentaine ces derniers jours. Depuis quand l’UE, qui prône la doxa globaliste No Borders et empêche l’Italie de refuser d’accueillir les immigrés clandestins est-elle inquiète pour quelques Africains de plus ? Il a fallu un prétexte pour commencer à fermer la frontière avec la Russie, celui-ci a été servi sur un plateau. 

L’Axe atlantiste diversifie sa stratégie en Ukraine : de l’implication de l’UE et de l’OTAN directement contre la Russie

Tous les médias occidentaux le reconnaissent, l’offensive atlantico-ukrainienne s’essouffle et pour atteindre les résultats envisagés, à savoir un refoulement significatif de la Russie, il faut injecter sur le front ukrainien des forces humaines et des armes, que ces pays soit n’ont pas, soit ne sont pas prêts à introduire ici. Face à cet enlisement, l’Axe atlantiste teste une autre option de combat, celle de mettre l’Ukraine, sans trop en préciser les frontières, sous protection de l’OTAN et de l’UE, en l’intégrant. Non pas comme «plan de paix», mais pour libérer des forces aux frontières de la Russie. Ce qui la conduirait à devoir formellement répondre contre ces organes. Pourtant, ce scénario non plus n’est pas sans faille. Analyse.

Conflit en Ukraine : l’aide atlantiste est maintenue — quel que soit l’agenda international

Entre les habituelles difficultés budgétaires américaines et l’inattendue reprise de la guerre en Israël, beaucoup espèrent voir baisser, qui sait peut-être même cesser, l’aide apportée à l’Ukraine contre la Russie par les pays de l’Axe. Bien loin de cette fantasmagorie, Zelensky convoqué à l’OTAN se voit confirmer un soutien, qui est par ailleurs épaulé directement par de nouvelles aides américaines. Le conflit en Ukraine est bien prévu pour durer jusqu’à la défaite militaire d’un des deux camps, l’Axe atlantiste ou la Russie. Les autres théâtres de conflit ne changent rien à la donne.

Axe atlantiste : la Finlande, sera-t-elle à nouveau lancée contre la Russie ?

La guerre, qui se déroule en Ukraine, est un conflit secondaire de la confrontation primaire qui oppose l’Axe atlantiste à la Russie, comme l’une des forces potentielles défendant encore la souveraineté des Etats. Comme tout conflit de cette ampleur, il ne peut se concentrer sur un front restreint et tend à être développé, afin de disperser les forces de l’adversaire, en l’occurrence de la Russie. La Finlande est à nouveau priée de jouer le même rôle qu’en 1939, elle est à nouveau dirigée par des forces étrangères, qui cherchent à la lancer contre la Russie, en préparation d’une agression plus large. Son entrée dans l’OTAN fut un pas décisif pour la perte de son autonomie géopolitique.

Arménie — OTAN : le rôle destructeur de Pachinian pour la sécurité arménienne

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian n’en termine pas de mettre de l’huile sur le feu et de tenter de séparer l’Arménie de la Russie, c’est d’ailleurs bien pour cela qu’il a été mis en place en 2018. Après avoir quasiment annoncé l’abandon du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan, malgré les efforts diplomatiques de la Russie et contre la volonté de la population, il reproche à la Russie de ne pas être suffisamment efficace dans la région et de ne pas suffisamment garantir la sécurité arménienne. Tout est fait pour provoquer un conflit, a minima diplomatique, autour d’une entrée de l’Arménie dans l’OTAN.

Conflit en Ukraine : ce drone de cirque politico-médiatique

Depuis fin juillet, l’armée atlantico-ukrainienne a intensifié les attaques de drones vers la Russie, ciblant principalement, pour des raisons symboliques évidentes, la Crimée et la capitale, Moscou. Si l’impact médiatique est incontestable, certains comme TF1 n’hésitant pas à aller jusqu’au fake, le bruit permet surtout de masquer la faible efficacité militaire à court terme de cette stratégie atlantiste low cost. Pour autant, l’impact politique n’est pas à négliger. L’OTAN gagne ainsi du temps pour habituer les parties à une confrontation directe, stratégie les menant lentement, mais sûrement, vers une guerre traditionnelle généralisée en Europe. Pour l’instant, les grenouilles restent confortablement dans l’eau chaude.

Dénazification de L’Ukraine : le NYT reconnaît la régularité des insignes nazis dans les rangs de l’armée ukrainienne

Ce matin, un article du NYT reconnaît ouvertement la présence régulière des insignes nazis dans l’armée ukrainienne. Pour autant, l’on n’y lit aucune condamnation sur le fond, simplement un regret que cette accointance soit assumée aussi ouvertement. Et le NYT comme l’Occident tentent de se cacher derrière Zelensky, juif étiqueté et patenté, dont la seule présence au pouvoir doit tout pardonner. Et justifier le renforcement du soutien apporté à cette Ukraine par les pays de l’OTAN. Le combat contre la Russie légitime tout, même le pacte avec ce monstre néonazi. Comme si la lèpre de l’amoralité pouvait s’arrêter à nos portes …

Vers une Troisième Guerre mondiale : Rasmussen propose une entrée partielle de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est dans tous les esprits, sans faire l’unanimité entre les pays membres. Rasmussen, ancien Secrétaire général de l’OTAN, qui assure aujourd’hui la tutelle de l’Organisation sur le territoire ukrainien, continue à renforcer la pression en vue d’une radicalisation de la situation et de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Même partiellement. Certaines forces ont décidément besoin de donner un second souffle à cette guerre des tranchées, en noyant encore une fois dans le sang et la chaire le Continent européen.

Loi de programmation militaire de la France : quels intérêts ce Gouvernement va-t-il défendre au prix de la Nation ?

Ces derniers jours, les réseaux sociaux et les médias alternatifs ont largement diffusé des extraits du projet de loi de programmation militaire de la France pour les années 2024 à 2030. Les dispositions en jeu sont celles du nouveau chapitre II du Titre Ier «Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale» du Code de la défense. Ce Chapitre prévoit la possibilité de réquisitionner les biens et les personnes, lorsqu’un danger menace la sécurité du pays. Cette disposition fait peur, car elle rappelle qu’il existe en cas de guerre un intérêt supérieur à l’intérêt individuel, ce à quoi les Français ne sont plus habitués depuis bien longtemps. Mais à ce nihilisme individualiste s’ajoute un problème Ô combien plus grave pour la France : peut-on sérieusement affirmer que ce Gouvernement défend l’intérêt national ? En allant plus loin, on peut même penser, que c’est justement la politique de ce Gouvernement, qui met la Nation en danger. D’où l’anachronisme de ces dispositions et les risques de déstabilisation qu’elles contiennent.

Kramatorsk : quand les médias occidentaux réécrivent docilement la réalité pour cacher la présence de mercenaires de l’OTAN en Ukraine

Ce 27 juin, l’armée russe a ciblé un centre militarisé à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, tenu par les forces de l’armée atlantico-ukrainienne. L’on nous parle dans les médias alignés d’une pizzeria et d’un hôtel touché, avec soi-disant des victimes civiles innocentes. Ils oublient simplement de préciser que l’hôtel était fermé au public, que des instructeurs étrangers et des combattants ukrainiens avec des volontaires y résidaient et que le restaurant était rempli par ce public très pacifique. Une fois de plus, les médias occidentaux se mettent au service d’une propagande de guerre, niant même les images largement diffusées.

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Air Defender 2023 : quand l’OTAN préfère occuper l’Europe

Le plus grand exercice des forces aériennes de l’OTAN depuis la guerre froide, Air Defender 2023, se déploie en Europe ces jours-ci. Selon le NYT, ceci est censé montrer, ce qui se passerait, si l’OTAN était attaquée par la Russie. Au-delà de l’inversion accusatoire de l’agression, il semblerait que cette structure ait développé un nouveau plan de bataille : légitimer par le conflit en Ukraine une reprise en main directe du Continent européen par les Etats-Unis et une redistribution des rôles internes par la remilitarisation accélérée de l’Allemagne.

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n’ose savoir comment gagner

«Il est plus facile de faire la guerre, que la paix» et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd’hui, parlent de «paix» en Ukraine, les plans s’enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et «revenir à avant». Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l’on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n’ose être formulé de part et d’autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n’est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, «la guerre ingagnable», car selon lui, même si l’armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n’est pas «ingagnable», mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l’assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.

Rasmussen prévoit une intervention directe des pays de l’OTAN en Ukraine contre la Russie : vous êtes prêts?

Avez-vous réellement envie d’envoyer vos fils et vos maris se battre en Ukraine contre la Russie pour les intérêts atlantistes ? Rasmussen, l’ancien Secrétaire général de l’OTAN, estime que le moment arrive. Il prend très à coeur son nouveau rôle d’intermédiaire entre l’Ukraine et l’OTAN et nous prévoit un  avenir radieux, dans lequel nous n’avons pas de place. C’est le moment de choisir son camp.