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Billet : quand Druzhkovka ne sera pas une «réponse» à Makeevka, l’on se rapprochera de la victoire

En réponse à Makeevka, la Russie a tiré cette nuit sur l’Arène d’hiver de la localité de Druzhkovka (DNR), tenue par les forces atlantico-ukrainiennes, qui utilisait le bâtiment à proximité de la gare, pour le déchargement des armes livrées par l’OTAN. Une centaine de militaires ukrainiens sont morts, des HIMARS et les munitions qui vont avec ont été détruits. La question qui commence toutefois à se faire entendre est pleine de bon sens : pourquoi faut-il des «réponses», si toutes les informations étaient (manifestement) réunies, il n’était pas possible de détruire ce point stratégique avant ? L’on fait la guerre avec une stratégie, non pas avec des «réponses» — tactiques. Au pont de Crimée, à Donetsk, etc. C’est un choix, qui coûte cher — en hommes, autant qu’en capital politique.

Tirs atlantico-ukrainiens sur les mobilisés à Makeevka : des leçons à tirer

A Makeevka (DNR), dans la nuit du Nouvel An, l’armée atlantico-ukrainienne a tiré des roquettes HIMARS, armes de l’OTAN, sur un bâtiment abritant des mobilisés. Le nombre de morts est important, même si les chiffres de 300 ou 500 avancés par les médias ukrainiens sont largement excessifs. Ce n’est pas un crime de l’armée atlantico-ukrainienne, c’est la guerre. Et que cela soit possible après 10 mois justement de guerre, cela choque beaucoup en Russie. La fameuse «opération spéciale» fait souvent — et dangereusement — oublier qu’il s’agit d’une guerre traditionnelle. Les mots ont un sens, ils ont aussi des conséquences.

Russie-Otan : l’escalade jusqu’où ?

Jean-François Geneste nous propose un texte prospectif, afin d’explorer un certain nombre de pistes potentielles au sujet de l’escalade entre l’OTAN et la Russie, à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il ne s’agit pas de prévoir l’escalade incrémentale, mais bien d’essayer d’en identifier une de potentielle rupture, au même titre que l’on parle d’innovation de rupture ou de changement radical.

Alexander Graf Lambsdorff : l’Allemagne se prépare à envoyer à Moscou un ambassadeur atlantiste et anti-russe

De la manière dont un Etat envisage la conduite de ses relations avec un autre Etat, va dépendre le choix de la personnalité pressentie pour diriger la mission diplomatique dans le pays d’accueil. Selon les dires du journal allemand Spiegel, l’Allemagne se prépare à envoyer au poste d’Ambassadeur à Moscou Alexander Graf Lambsdorff, atlantiste actif et anti-russe convaincu. Décidément, les pays européens ne cherchent en rien à normaliser les relations avec la Russie et continuent à servir les intérêts américains.

Résolution du Conseil scientifique de la Société militaire historique russe : pour une libération totale de l’Ukraine

La Société militaire historique russe est une organisation publique autonome, qui s’occupe de la recherche historique militaire et de sa popularisation. Après 10 mois d’opération militaire et son actuelle stagnation, une réflexion profonde est apparue nécessaire, tout d’abord quant à la nature de cette «Opération spéciale militaire», qui est une véritable guerre — en tout cas, les pays de l’Axe atlantiste font la guerre à la Russie, eux. Il découle de cela alors toute une série de remarques et propositions, intégrées dans une résolution, qui vient d’être publiée et mérite d’être analysée. Cela montre bien que si certaines hésitations engluent le processus de décision politique, avec ce constant combat des élites en Russie, il reste des forces saines, qui ont elles une vision parfaitement claire et du but et des moyens institutionnels indispensables pour atteindre ce but.

MH17 : que signifie la décision du tribunal de district de La Haye condamnant sans surprise la Russie ?

Le tribunal de district de La Haye, se fondant sur l’enquête à charge monté par un groupe d’Etats intéressés, sans participation de la Russie, a pris avec quelques mois de retard la décision tant attendue devant condamner la Russie pour avoir tiré le 17 juillet 2014 sur le vol MH17 un Boeing de la Malaysia Airlines, effectuant un trajet Amsterdam — Kuala Lumpur, tuant dans le crash au-dessus de la zone de conflit dans le Donbass les 283 passagers et 15 membres d’équipages. Rien de surprenant dans ce verdict, il était très attendu … mais devait arriver plus tôt. Désormais, il ne présente qu’un très faible intérêt politique, sans conséquences juridiques directes. Son rôle pourrait, en revanche, être de servir de base pour «juger» en pagaille de hauts responsables russes dans le cadre plus large du conflit ukrainien.

Pologne : L’Ukraine irresponsable de ses actes puisque la Russie doit être coupable

Le 15 novembre, un missile tombe en Pologne à la frontière avec l’Ukraine et fait deux morts. Immédiatement, l’hystérie politico-médiatique se met en route et la Russie est accusée. Très rapidement, les Etats-Unis, et même l’OTAN du bout de lèvres, laissent entendre qu’il s’agirait d’un tir ukrainien, ce que la présidence polonaise a également très rapidement déclaré. Mais comme l’Ukraine ne peut être coupable et que la Russie doit être responsable, qu’à cela ne tienne, l’Ukraine n’est pas coupable et la Russie est responsable. Il est vrai qu’en droit, une personne sous tutelle ne peut être responsable et la communauté atlantiste ne va pas s’accuser elle-même …

Abandon de Kherson : qui de Koutouzov ou de Pétain prendra la direction militaire en Russie ?

Hier, le commandant de l’Opération militaire Sourovikine et le ministre russe de la Défense Choïgu ont annoncé le retrait de la Russie de Kherson, à peine un mois et demi après le référendum, lors duquel la population se prononçait en faveur de l’entrée dans la Fédération de Russie. En plus du revers militaire faisant perdre à la Russie le seul centre régional qu’elle ait pu prendre, se pose la question de la déroute politique. Non pas revers ici, mais déroute. Beaucoup veulent médiatiquement protéger le haut commandement russe sous les ailes de Koutouzov et ainsi légitimer par l’attente la décision prise. Mais Koutouzov a ensuite attaqué et libéré le territoire national contre Napoléon. L’autre alternative est Pétain, qui sous couvert de «redresser la France» n’a jamais attaqué et l’a finalement trahie. Alors, Koutouzov ou Pétain, qui vaincra dans le combat national ?

Escalade du conflit contre la Russie : la Finlande se prépare à accueillir les armes nucléaires de l’OTAN

Newsweek l’a révélé dimanche, la Finlande, une fois entrée dans l’OTAN, ne posera aucune limite, ni au nombre de bases de l’OTAN sur son territoire, ni à la présence d’armes nucléaires. Combien de minutes faut-il à une bombe nucléaire pour détruire Saint-Pétersbourg ? L’escalade provoquée par l’OTAN est significative, la Russie ne pourra pas rester sans réagir, l’atteinte portée à sa sécurité nationale est trop importante.

Le Pentagone affirme l’absence de volonté de la Russie de recourir aux armes nucléaires … et arme l’Europe

Le Pentagone déclare à chaque conférence de presse ne pas constater de signes, pouvant laisser entendre que la Russie serait prête à utiliser des armes nucléaires dans le conflit en Ukraine … et donc les Etats-Unis avancent à décembre la livraison en Europe, dans les bases de l’OTAN, de nouvelles bombes nucléaires, pouvant être utilisées lors d’un conflit, pour faire face à la menace russe, qu’ils viennent de reconnaître comme inexistante. Et pendant ce temps-là, les pantins européens continuent à applaudir, alors que leur enterrement politique a déjà eu lieu et qu’ils entraînent nos pays dans leur chute sans fin.

OSCE : les preuves d’espionnage au profit de l’Ukraine et de l’OTAN s’accumulent

Les journalistes russes continuent à révéler des éléments de preuve, montrant l’activité systématique d’espionnage conduite par l’OSCE dans le Donbass et en l’occurrence à LNR. Recueil des informations sur les forces armées dans le Donbass, surveillance vidéo, stage de formation pour savoir comment travailler avec les informations ouvertes, etc. Telle était la véritable mission de l’OSCE dans le Donbass, fournir aide et assistance aux services de renseignement étranger, autant que faciliter et couvrir l’action de l’armée ukrainienne. C’est tout le système des organismes internationaux, devenus des organes à la solde de la constitution de la globalisation, qui doit impérativement être mis à plat, pour que les Etats et les peuples puissent retrouver leur liberté.

Vers une reconnaissance par la Russie de l’Ukraine comme Etat terroriste ?

Hier, 10 octobre, un changement radical s’est produit dans la réaction de la Russie face aux attaques de l’armée otano-ukrainienne. Cela s’est constaté dans les faits, avec près de 5 heures de bombardement le matin et depuis plusieurs salves régulières contre les infrastructures énergétiques et stratégiques en Ukraine. Mais aussi dans le discours politique, qui tend à reconnaître l’Ukraine comme un Etat terroriste. Ce pas peut avoir une importance fondamentale pour la suite de l’opération militaire et la détermination de ses buts, qui restent encore très flous du côté russe, alors que le clan atlantiste revendique de plus en plus clairement la disparition de «la Russie de Poutine».

Que se cache-t-il derrière l’appel de Zelensky à des frappes «préventives» de l’OTAN contre la Russie ?

Zelensky appelle hier l’OTAN à des frappes «préventives» sur le territoire russe, c’est-à-dire à mondialiser le conflit, avant de faire une légère marche arrière par l’intermédiaire de son porte-parole, évoquant une incompréhension. La vidéo étant parfaitement claire, les paroles ont été prononcées. Parier sur l’autonomie de l’acteur Zelensky dans cette mise en scène serait oublier un peu trop vite le producteur. Alors quel jeu se joue sur fond d’escalade artificielle de la menace nucléaire ?

La ligne rouge est dépassée à Donetsk

Il y eu 16 morts, que des civils, des passants ordinaires, dans le centre de Donetsk, suite aux frappes de l’armée atlantico-ukrainienne hier. Suite à la puissance des explosions, les corps ont été dispersés en morceaux. Comment accepter cela ?