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L’Ukraine et l’OTAN n’ont pas besoin d’échanger les prisonniers, mais de faire taire des témoins gênants

Le Secrétaire général de l’ONU porte la bonne parole ukrainienne et demande l’échange de tous les prisonniers entre l’Ukraine et la Russie. Surtout du côté russe, cela doit concerner les mercenaires étrangers, les néonazis ukrainiens, etc. Les procès, qui se déroulent et ceux qui se préparent, manifestement, font peur : il est vrai que le troisième Américain vient d’être capturé et que le procès de Mariupole se prépare. Or, ces hommes peuvent parler, changer de conviction, c’est beaucoup trop dangereux. D’une manière ou d’une autre, il est tenté de les faire taire.

Le Traité de Kiev sur la sécurité ou la constitution sous l’égide de l’OTAN et de l’UE d’une alliance militaire contre la Russie

Le site de la présidence ukrainienne a publié hier le texte du Traité de Kiev sur la sécurité, dont les travaux ont été conduits très discrètement par Anders Rasmussen, ancien Secrétaire général de l’OTAN avec la contribution d’anciens Premiers ministres, de anciens ministres, de hautes responsables et d’universitaires occidentaux, prévoyant la mise en place d’un mécanisme obligatoire d’implication militaire des pays de l’OTAN et amis dans le conflit ukrainien. Le but affiché est non seulement de permettre de transformer toute l’Ukraine en plateforme de combat contre la Russie, mais surtout d’arriver à l’anéantissement de la Russie elle-même, dernier obstacle véritable à l’avènement de ce pouvoir. Les pays européens, vont-ils in fine se laisser entraîner dans cette guerre globale par leur faiblesse et le fanatisme de leurs élites dirigeantes ?

Discours de Poutine devant les présidents des fractions parlementaires : on n’arrête pas le sens de l’histoire

Si les médias atlantistes se sont principalement arrêtés sur la déclaration de Poutine affirmant que la Russie n’a pas encore commencé les choses sérieuses en Ukraine, l’intérêt de ce discours est surtout la formulation de la raison et des buts de cette intervention : la fin du monde global — de ce «libéralisme totalitaire», le retour à la souveraineté des peuples, la restitution du pouvoir aux Etats et la liberté de défendre sa culture et ses valeurs. L’on n’arrête pas le cours de l’histoire, comme le déclare le Président Poutine, le mouvement lancé par la Russie ne pourra pas être arrêté, l’on ne pourra pas revenir en arrière.

A Madrid, l’OTAN acte l’occupation de l’Europe

A Madrid, l’OTAN a acté l’occupation dans le temps du territoire européen, grâce au conflit en Ukraine, que le monde atlantiste a lui-même préparé, lancé, armé, financé et entretient avec amour depuis. L’on comprend mieux pourquoi Macron déclare que la Russie ne doit pas gagner — sinon, c’est la fin de ce monde.

L’armée ukrainienne et «l’internationale atlantiste»

Alors que les médias occidentaux nous vendent le conflit militaire en Ukraine, comme une grande guerre nationale de libération contre le méchant agresseur russe, l’on ne cesse d’apprendre, de source anglo-saxonne, la participation de militaires de pays de l’OTAN dans les rangs de l’armée ukrainienne. A tel point, que l’armée ukrainienne ne semble être qu’une dénomination vide, à l’image de l’Etat ukrainien, servant à cacher les véritables mécanismes de gouvernance. Ici, en ce qui concerne les Britanniques. Autrement dit, c’est plutôt l’internationale atlantiste, qui se bat en Ukraine contre le Russie !

Patrushev : la politique de l’Occident conduit à la division de l’Ukraine en plusieurs Etats

Suite à l’intensification des livraisons d’armes depuis les pays de l’OTAN et à la normalisation d’une rhétorique guerrière, la Russie, elle aussi s’adapte à cette nouvelle réalité et, désormais, envisage la possibilité d’une division de l’Ukraine en plusieurs Etats. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nikolaï Patrushev, qui était avant cela le directeur du FSB.

Marioupol : quand Nuland confirme in fine l’implication directe de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Hier, Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires politiques, a déclaré à CNN que les pays de l’OTAN pourraient participer à l’évacuation des «civils» bloqués à Marioupol. Surtout quand Kiev vient de saboter les corridors humanitaires ouverts par la Russie le 20 avril, ce même jour. Donc, l’exfiltration doit se ferait incognito, les combattants étrangers sur place ne doivent surtout pas se rendre à l’armée russe, et l’OTAN pourrait même tenter d’assurer une présence «légitime» sur le territoire à cette occasion. 

OTAN : l’escalade militaire continue dans l’Est de l’Europe et évacuation médiatico-diplomatique d’Ukraine

Sous la baguette de l’OTAN, les pays européens déclarent renforcer leur présence militaire dans les pays limitrophes européens de la Russie. La réponse ainsi apportée par l’OTAN à la demande russe de retirer les troupes étrangères de Roumanie et de Bulgarie souligne, pour ceux qui avaient encore des doutes, que les Etats-Unis ne sont pas dans une logique de négociation.

Présence militaire russe à la frontière ukrainienne : et si l’on parlait de l’omniprésence militaire américaine dans le monde ?

Alors que les médias occidentaux, reprenant tous en choeur le discours américain du «Ô, regardez ces 100 000 soldats russes à la frontière avec l’Ukraine, quel danger! Quelle honte!». Il est surprenant de voir tant de monde s’indigner de la présence de l’armée russe en Russie et ne se poser absolument aucune question concernant la présence de l’armée américaine en Europe et au Japon, par exemple. La guerre est terminée depuis bien longtemps, et ils sont toujours là. Il semblerait que les pays européens se complaisent parfaitement dans la mentalité des pays colonisés, de quelle souveraineté peut-on encore parler! Dans ce contexte, il vaut mieux, en effet, su focaliser sur autre chose, comme sur la présence militaire russe … en Russie. Et oublier ces 750 bases militaires réparties dans au moins 80 pays.

L’OTAN rejette le principe de toute négociation avec la Russie : le temps de la diplomatie prend fin

Alors que les Etats-Unis avaient un certain temps envisagé une conférence OTAN-Russie, que Peskov déclare sur tous les tons que les rapports entre Biden et Poutine sont respectueux et qu’ils envisagent une rencontre en réel, Stoltenberg rejette cette conférence et Biden oublie ses déclarations passées. Toute négociation concernant un non-élargissement de l’OTAN vers l’Est est catégoriquement exclu, l’on voit à quel point la conversation Poutine-Biden a été fructueuse. Comme le déclare Stoltenberg, «Comment voulez-vous négocier quoi que ce soit dans ce contexte?».

OTAN / Russie : l’impasse objective des relations internationales face à une poussée totalitaire globaliste

Le ton continue à se durcir entre l’OTAN et la Russie : d’un côté le Président russe exige des garanties juridiques formelles contre une extension de l’OTAN à l’Est, de l’autre côté Stoltenberg déclare que la Russie n’a ni intérêts stratégiques, ni zone naturelle d’influence. Cette tension extrême place les relations internationales dans une impasse, dangereuse pour la stabilité internationale, d’autant plus que toute concession sera considérée comme une reddition.