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Canada : la tentation du nazisme ordinaire et la démission forcée du Speaker du Parlement

La déstructuration des sociétés occidentales ne peut que s’accompagner, et d’une dégradation morale, et d’un révisionnisme. Le Canada, qui est un des pays à la pointe du wokisme, vient de nous en donner une parfaite illustration. Lors de la visite de Zelensky, un nazi patenté a été invité au Parlement et a reçu une ovation debout, la larme à l’oeil, la victoire au poing. Si après la montée du scandale, le speaker du Parlement a dû démissionner, l’on ne saurait oublier que le révisionnisme nazi accompagne la plongée des pays occidentaux dans la guerre contre la Russie.

L’élargissement de l’ONU : la fausse bonne idée, qui fait dangereusement son chemin en Russie

L’important pour vendre une mauvaise idée, c’est de bien la présenter. Et les globalistes sont très forts à ce jeu-là. Au niveau des relations internationales, la fausse bonne idée, qui revient régulièrement sur le devant de la scène, est l’élargissement du Conseil de sécurité de l’ONU — au nom d’une plus grande représentativité ou comme dirait Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, maîtrisant avec un naturel non feint le vocable globaliste, pour qu’il soit plus «inclusif». 

L’Azerbaïdjan agresse le Haut-Karabakh : trahison finale de Pachinian

Hier, l’Azerbaïdjan a décidé d’attaquer le Haut-Karabakh. Malgré les déclarations occidentales condamnant cette agression, chacun sait parfaitement que personne n’interviendra, le scénario est déjà ficelé et Pachinian joue le dernier acte. Désormais, l’Arménie tente d’en faire reporter la responsabilité à la Russie et les médias commencent à s’engager dans cette ligne. Mais juste une question : pourquoi la Russie, devrait-elle défendre Pachinian ? Et contre qui, contre ses mentors atlantistes ? Doit-elle alors intégrer une région, avec laquelle elle n’a aucune frontière ? Non, évidemment. Les Arméniens ont élu Pachinian, à eux aussi de réagir. Et à Pachinian de prendre ses responsabilités : soit il est avec les Arméniens, soit il est avec les Atlantistes.

Stoltenberg — Patrushev : Quand l’OTAN pousse in fine la Russie à sortir de la globalisation

Lors d’une conférence de presse, le 7 septembre, le Secrétaire général de l’OTAN a reconnu qu’il aurait suffit d’accepter les propositions de la Russie sur une non-extansion et un retrait des forces d’occupations atlantistes aux zones antérieures à 1997 pour éviter de lancer le Continent européen dans un conflit en Ukraine, qui, selon lui, garantit parfaitement les intérêts de l’OTAN dans la région. Patrushev, le président du Conseil de sécurité russe, a répondu en montrant à juste titre que la politique de l’OTAN se fait à la fois au détriment des pays membres et grâce à la trahison des élites nationales. Il ne me reste qu’une question : où en sont nos oppositions de poche, dont le seul but est de se faire élire pour participer à ce système — et bouffer au râtelier ?

Billet dubitatif : les Européens, soutiennent-ils vraiment la Pax Americana ou cela n’est-il pas un élément de la propagande intrusive européenne?

L’UE est en quête de légitimité. Que cela concerne sa politique extérieure, d’alignement atlantiste allant jusqu’à l’implication directe des pays européens dans le conflit en Ukraine entre les Etats-Unis et la Russie, ou sur les questions de politique énergétique — qui sont de toute manière liées à la ligne atlantiste de cette organisation. A l’aide d’une propagande intrusive, l’UE formate le discours nécessaire et le dernier sondage publié est un élément de cette propagande, devant imposer le soutien des Européens à ce suicide collectif.

La Russie déclare persona non grata deux attachés de l’ambassade américaine à Moscou

Le scandale a été révélé fin août : un ancien employé russe du consulat américain de Vladivostok a été interpellé pour collaboration secrète contre rémunération avec les 1er et 2e attachés de l’ambassade américaine de Moscou, Hier, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué le responsable de la mission diplomatique américaine en Russie pour lui remettre une note signifiant l’obligation pour ces deux attachés de quitter le territoire russe sous 7 jours en qualité de persona non grata.

Le vice-président de la Douma Piotr Tolstoï appelle à une sortie de la Russie des organes internationaux de gouvernance globale

Le député de la majorité et vice-président de l’Assemblée parlementaire russe Piotr Tolstoï nous a habitué sur beaucoup de questions à de saines déclarations politiques, à défendre des positions qui ne sont pas alignées sur le globalisme rampant que l’on peut voir encore chez beaucoup de ses collègues. Face aux nombreux affronts portés à la Russie au sein des instances internationales, et dernièrement à l’OMS, il appelle à en sortir — pour revenir ensuite, après la victoire, avec une toute autre position. Il serait bien qu’il soit entendu, même si cela semble aujourd’hui encore irréaliste.

Russie : l’impératif de la renationalisation des élites politico-économiques

Le business russe doit comprendre que ce qui était, ne sera plus. Il est impératif qu’il s’adapte à la nouvelle situation géopolitique, bien partie pour durer, et prenne en compte l’intérêt national. C’est le message sans ambage lancé par Andreï Kostine, à la tête de la puissante banque VTB, surtout après la publication de la dernière analyse de l’Institut de sondage VTSIOM, qui met en lumière la division profonde des élites russes, d’où il ressort qu’à peine un peu plus du tiers d’entre elles a réellement une position sinon «patriotique», du moins non globaliste.

Billet électoral globaliste : Sobianine, l’indéboulonnable smart-maire de Moscou

Les élections locales démarrent en Russie aujourd’hui, notamment à Moscou. Le scrutin, qui va durer trois jours, se déroule dans une campagne électorale des plus discrète. Puisque l’on n’a pas entendu parler des candidats alternatifs au Roi-Sobianine et qu’il sera réélu sans aucune surprise, autant jeter un oeil sur sa vision du développement de la capitale russe. Le principe posé et revendiqué est simple : Moscou est une des villes «globales», elle doit se développer selon les règles des «smart-city» et suit en cela le programme globaliste des Smart-City 2030 — à savoir le tout-numérique, le transhumanisme et donc la déshumanisation. A l’heure de la «déglobalisation» annoncée, Sobianine est-il un anachronisme ou le signe d’un renforcement du combat des élites profondes globalistes en Russie ?

Arménie — OTAN : le rôle destructeur de Pachinian pour la sécurité arménienne

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian n’en termine pas de mettre de l’huile sur le feu et de tenter de séparer l’Arménie de la Russie, c’est d’ailleurs bien pour cela qu’il a été mis en place en 2018. Après avoir quasiment annoncé l’abandon du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan, malgré les efforts diplomatiques de la Russie et contre la volonté de la population, il reproche à la Russie de ne pas être suffisamment efficace dans la région et de ne pas suffisamment garantir la sécurité arménienne. Tout est fait pour provoquer un conflit, a minima diplomatique, autour d’une entrée de l’Arménie dans l’OTAN.

Rencontre Erdogan — Poutine : l’Occident n’a pas réussi à faire flancher la Russie

La rencontre entre Erdogan et Poutine, qui s’est tenue hier à Sotchi, n’a — heureusement — débouché sur rien. Le rôle d’Erdogan y était toujours le même : faire flancher la Russie, pour qu’elle accepte de céder aux impératifs atlantistes. Cette fois-ci, Poutine a tenu ses distances, la Russie n’a pas cédé. Au grand désespoir de l’Occident, qui reconnaît largement cet échec dans la presse.

Billet à contre euphorie : Victoire gobaliste au sommet des BRICS, le cheval de Troie est prêt

Du 22 au 24 août 2023, s’est tenu en Afrique du Sud le sommet des BRICS, qui était annoncé comme un front commun contre la globalisation, avec la participation confirmée en avance de 34 pays. Sans vouloir jeter un pavé dans la mare, il semblerait que cette grande fête antiglobale soit le Helsinky de la Russie : un cheval de Troie parfaitement contrôlé permettant de mettre en place les conditions favorables à sa déstabilisation, comme l’Acte de Helsinki le permis pour l’URSS, bien qu’il fut à l’époque lui-aussi célébré comme une grande victoire géopolitique dans le cadre de la politique d’endiguement occidentale. Si l’histoire se répète, il serait bon de s’en souvenir.

Prigojine, fin de partie

Hier soir, le jet privé de Prigojine s’est écrasé dans la région de Tver, alors qu’il revenait d’Afrique et se dirigeait avec d’autres membres de Wagner de Moscou à Saint-Pétersbourg. Bref, il n’a pas échappé à son destin, il l’a retrouvé deux mois après avoir lancé hommes et artillerie contre Moscou, pour sauver son business mis en péril par la décision gouvernementale d’incorporation des «armées privées» au sein du ministère de la Défense, décision scandaleuse en période néolibéralisme globaliste. Malgré cela, pour certains, Prigojine reste un «héros». Et c’est en effet une figure caricaturale cette époque «patrio-globaliste», mais anachronique … si la Russie s’en sort. De cette époque.

La France, partie au conflit : l’Ukraine confirme la réception des missiles SCALP

L’ambassadeur ukrainien en France, Vadim Omelchenko, a confirmé la réception de la première partie des missiles français de longue portée SCALP. Cette déclaration a conduit la Russie à reconnaître la France partie au conflit ukrainien. Quel est l’intérêt de la France et quelle est la légitimité des élites dirigeantes françaises à tenir une ligne politique à ce point suicidaire pour le pays, c’est une autre question à laquelle il leur faudra bien répondre ensuite. En attendant, nous pouvons nous féliciter d’être jusqu’au cou dans un conflit, dont on ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. Etre utilisé à l’aveugle pour défendre des intérêts étrangers est bien le sort habituellement réservé aux colonies …

Robert Kennedy Jr confirme le développement de laboratoires biologiques à visée militaire par les Etats-Unis en Ukraine

Lors de l’avancée de l’armée russe sur le territoire ukrainien, des laboratoires biologiques américains à visée militaire ont été mis à jour. Très rapidement, les Etats-Unis ont démenti, les réseaux sociaux ont bloqué toute publication sur le sujet. La Russie a publié un rapport d’enquête, qui n’a eu aucune conséquence, ni juridique, ni politique, pour ce qui constitue une violation par les Etats-Unis des Conventions de Genève. Aujourd’hui, c’est le candidat aux élections présifentielles américaines, Robert Kennedy Jr. qui l’affirme. Le silence, va-t-il encore durer ?