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Les limites de l’inversion accusatoire : quand les Atlantistes accusent la Russie pour se protéger politiquement de leurs propres crimes

L’inversion accusatoire est certes un procédé classique, surtout en temps de guerre, il n’en reste pas moins à double tranchant : le voile du mensonge finit toujours pas se déchirer et emporte avec lui les illusions, autant que ceux qui les propagent. Devant l’ONU, le représentant français s’est fendu d’une nouvelle tirade accusant sans vergogne la Russie de nouveaux crimes, qui viserait volontairement les sites civils en Ukraine. Sans même parler de Donetsk, qui est bombardé à l’aveugle depuis 8 ans et dont les victimes des tirs ukrainiens sont civiles, la région frontalière de Belgorod est obligée d’évacuer ses habitants, pour qu’ils ne deviennent pas la cible de l’armée atlantico-ukrainenne. Mais de cela, le représentant de la France à l’ONU n’a cure.

OSCE : les preuves d’espionnage au profit de l’Ukraine et de l’OTAN s’accumulent

Les journalistes russes continuent à révéler des éléments de preuve, montrant l’activité systématique d’espionnage conduite par l’OSCE dans le Donbass et en l’occurrence à LNR. Recueil des informations sur les forces armées dans le Donbass, surveillance vidéo, stage de formation pour savoir comment travailler avec les informations ouvertes, etc. Telle était la véritable mission de l’OSCE dans le Donbass, fournir aide et assistance aux services de renseignement étranger, autant que faciliter et couvrir l’action de l’armée ukrainienne. C’est tout le système des organismes internationaux, devenus des organes à la solde de la constitution de la globalisation, qui doit impérativement être mis à plat, pour que les Etats et les peuples puissent retrouver leur liberté.

Billet européen : j’irai pisser sur vos autels

La CEDH vient de condamner la France pour avoir osé, dans un dernier sursaut, tenté de protéger l’Eglise. En effet, quelle idée de sanctionner une furie en pleine adolescence attardée, qui souille l’autel de l’église parisienne de la Madeleine et crie les seins nus. Le guide idéologique suprême européen a tranché : la vulgarité primaire est le summum de la liberté d’expression (c’est d’ailleurs tout ce qu’il en reste), surtout lorsque cela permet de détruire les autels du vieux monde, du monde humain. Le postmodernisme n’a pas besoin de la religion, ni des hommes, il a ses lieux de cultes (protégés) et ses individus, parfaitement dressés. Amen !

A Lvov, les familles de soldats manifestent pour savoir où «disparaissent» les membres de la 24e Brigade «royale»

La 24e Brigade ukrainienne, bataillon punitif, est considérée comme étant composée de l’élite des combattants. Mais ces derniers temps, les autorités de la région de Lvov, où elle est basée, la remplissent à tour de bras. Les «disparitions» s’enchaînent et deviennent massives, à la mesure des pertes humaines astronomiques subies sur le front de Kherson par l’Ukraine — qui ne peut le reconnaître. Les familles sortent dans la rue et demandent des comptes. Les autorités ukraino-otaniennes n’ont pas de compte à rendre, sur la chair humaine utilisée pour la victoire du monde global sur la Russie. Qui s’inquiète des «dégâts collatéraux» ?

De Kadhafi à Poutine, l’ONU reprend l’arme médiatico-juridique du viagra

Il y a quelques jours de cela, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée des questions des violences sexuelles en conflit était de passage à Paris et a donné des interviews. Evidemment sur le conflit ukrainien et évidemment contre la Russie. Celle-ci utiliserait le viol comme technique de guerre et doperait ses soldats au viagra, pour en faire manifestement, dans la fantasmagorie malsaine néoféministe, des verges armées en mouvement. Plus sérieusement, cette technique avait été utilisée contre la Libye de Kadhafi et il semblerait que l’ONU, organe de gouvernance politique du monde global, précise encore une ligne d’attaque, bien rôdée, dans sa guerre contre la Russie, tout en participant à la constitution de la figure de l’ennemi.

Billet de modélisation : La stratégie d’encerclement politico-juridique, développée par le monde global contre la Russie en soutien à la dimension militaire ukrainienne

L’impression d’une entrée en guerre de l’Europe contre la Russie se précise. Cette guerre n’est pas réalisée, pour l’instant, sous la forme d’une confrontation militaire directe, même si le discours européen monte dangereusement en puissance, mais elle se dirige juridiquement pour une contestation de l’étaticité de la Russie. Et pour cela, le discours médiatique de l’ennemi, centré sur Poutine entraînant une Russie, devenue «terroriste» lorsqu’elle se défend, s’accentue dans un espace médiatique, qui ne supporte plus la nuance. Une stratégie à trois niveaux se met en place contre la Russie.

Billet du jour : Borrell n’est pas satisfait par la paternité de l’OTAN dans le conflit ukrainien

Le diplomate en chef de l’UE, Joseph Borrell, nous a encore une fois gratifié de l’une de ses sorties … d’une grande diplomatie. Lors de son intervention à la Fondation Carlos de Amberes de Madrid, Borrell a reconnu les fausses promesses de l’OTAN à la Russie, mais ne comprend pas en quoi cela doit avoir des conséquences. Et surtout cela n’est censé n’avoir aucun rapport avec la guerre en Ukraine. Aucun, point. En effet, les actes des Maîtres ne se discutent pas — sinon, où en serions nous ? Manifestement, à la différence de l’Union européenne, la Russie ne considère pas l’OTAN comme la voix de son Maître et, en toute logique, lui impute la paternité du conflit en Ukraine.

Vers une reconnaissance par la Russie de l’Ukraine comme Etat terroriste ?

Hier, 10 octobre, un changement radical s’est produit dans la réaction de la Russie face aux attaques de l’armée otano-ukrainienne. Cela s’est constaté dans les faits, avec près de 5 heures de bombardement le matin et depuis plusieurs salves régulières contre les infrastructures énergétiques et stratégiques en Ukraine. Mais aussi dans le discours politique, qui tend à reconnaître l’Ukraine comme un Etat terroriste. Ce pas peut avoir une importance fondamentale pour la suite de l’opération militaire et la détermination de ses buts, qui restent encore très flous du côté russe, alors que le clan atlantiste revendique de plus en plus clairement la disparition de «la Russie de Poutine».

Le visage de la barbarie à Kharkov : exécutions sommaires de civils filmées par les Ukrainiens

Une vidéo postée par Jorine, un ancien commandant de bataillon Azov, a provoqué une fureur sur les réseaux sociaux — et un silence médiatique en Occident. Rien de surprenant à cela, il filme l’exécution sommaire de civils à Koupiansk et leur fosse commune au milieu de la forêt. Le départ de l’armée russe s’accompagne, malheureusement, de ces exactions pour les populations civiles. Au-delà de l’horreur absolue de la chose, ces crimes montrent bien la relation entre le pouvoir atlantiste de Kiev et les populations vivant sur les territoires contrôlés : toute contestation sera réduite à néant dans le sang. Et c’est cela que les pays Occidentaux soutiennent. C’est le visage de cette barbarie que nos dirigeants de pacotille révèrent.

Que se cache-t-il derrière l’appel de Zelensky à des frappes «préventives» de l’OTAN contre la Russie ?

Zelensky appelle hier l’OTAN à des frappes «préventives» sur le territoire russe, c’est-à-dire à mondialiser le conflit, avant de faire une légère marche arrière par l’intermédiaire de son porte-parole, évoquant une incompréhension. La vidéo étant parfaitement claire, les paroles ont été prononcées. Parier sur l’autonomie de l’acteur Zelensky dans cette mise en scène serait oublier un peu trop vite le producteur. Alors quel jeu se joue sur fond d’escalade artificielle de la menace nucléaire ?

Russie : la société et le changement de statut de l’opération militaire

Aujourd’hui, Vladimir Poutine vient de signer la loi portant intégration dans la Fédération de Russie des quatre nouveaux territoires, que sont la République de Donetsk, la République de Lougansk et les régions de Kherson et de Zaporojie. A ce jour, toute une partie des frontières étatiques russes entre dans une zone grise, puisque ces territoires sont contestés, en partie désormais «occupés» et l’on attend une intervention du Président russe sur l’avenir (et le changement de statut) de l’opération militaire. Or, la question du soutien populaire est ici très importante. Revenons donc sur les éléments d’analyse sociologique de cette Ô combien délicate question.

Acte de résistance : Ces habitants de Zaparojie qui veulent passer en zone russe, au péril de leur vie

Dans la région de Zaporojie tenue par l’Ukraine, les gens veulent passer en Russie. Ils se sont fait déjà tirer dessus, 30 morts et 88 blessés, mais ils recommencent. Intéressant, qu’il n’en soit pas question dans les médias atlantistes. Car cela pose sérieusement la question de savoir qui, les habitants considèrent comme des forces d’occupation — à savoir ce régime atlantiste installé à Kiev. Et cela montre où ils veulent aller — à la maison, en Russie. Mais ces Ukrainiens-là n’intéressent pas le monde atlantiste.

La nouvelle phase du conflit et l’entrée en Russie de LNR, DNR, des régions de Kherson et Zaporojie dans leurs frontières administratives

Suite aux résultats des référendums organisés dans les régions de Kherson, de Zaporojie, à DNR et à LNR, ces quatres entités territoriales entrent désormais dans la Fédération de Russie. Et elles entrent dans leurs frontières administratives, c’est-à-dire avec une partie du territoire désormais «occupé». Cette décision politique lourde doit entraîner une reconsidération de l’opération militaire en cours : on ne libère pas un territoire national avec une «opération spéciale», tout en restant dans le culte de l’individu-roi.  Le conflit risque de changer de configuration et de changer la société.

Billet politique : ce sulfureux échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine

Hier, le premier jour de la mobilisation en Russie a commencé par une dissonance importante : l’échange déséquilibré des prisonniers entre l’Ukraine et la Russie, que les médias occidentaux présentent de manière lapidaire, mais assez juste, comme un échange entre plus d’une centaine de néonazis d’Azov et Medvedchuk. Peskov, le porte-parole du Kremlin refuse de commenter cet étrange accord et Erdogan est aux anges, son travail de sape politique est toujours aussi efficace. Si l’on avait voulu tenter de briser l’élan patriotique et entamer la légitimité de Poutine, l’on n’aurait pas choisi une meilleure date et de meilleurs moyens.