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Conflit en Ukraine : Biden sur le point de fournir officiellement des armes à sous-munitions, interdites par le droit international

Alors qu’en 2008, la Communauté internationale met en place une Convention contre l’utilisation des armes à sous-munitions, en raison de l’ampleur des dégâts humains que leur utilisation provoque, Biden semble pencher pour leur fourniture — officielle — par les Etats-Unis à l’armée atlantico-ukrainienne dans leur combat contre la Russie. C’est en tout cas ce qui est annoncé par le NYT ce matin. Même si théoriquement ces armes sont interdites par les pays européens, n’ayons aucun doute, qu’ici aussi, ils se coucheront.

Kramatorsk : quand les médias occidentaux réécrivent docilement la réalité pour cacher la présence de mercenaires de l’OTAN en Ukraine

Ce 27 juin, l’armée russe a ciblé un centre militarisé à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, tenu par les forces de l’armée atlantico-ukrainienne. L’on nous parle dans les médias alignés d’une pizzeria et d’un hôtel touché, avec soi-disant des victimes civiles innocentes. Ils oublient simplement de préciser que l’hôtel était fermé au public, que des instructeurs étrangers et des combattants ukrainiens avec des volontaires y résidaient et que le restaurant était rempli par ce public très pacifique. Une fois de plus, les médias occidentaux se mettent au service d’une propagande de guerre, niant même les images largement diffusées.

BRICS : Les Atlantistes ouvrent le front diplomatique contre la Russie

Alors que samedi une tentative de coup d’Etat se déroulait en Russie, un sommet très discret «pour la paix» a été organisé au Danemark par les Etats-Unis, formellement à la demande de l’Ukraine, qui en dehors des traditionnels soutiens à la politique américaine dans ce conflit, a convié les BRICS et attendait la Turquie. Et ceux-ci étaient la raison réelle de cette rencontre. Ainsi, les Atlantistes tentent de faire basculer les BRICS d’une «neutralité»  fragile vers un fragile engagement «pour l’Ukraine», afin d’affaiblir la position de la Russie.

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Déclaration de Bruxelles : quand l’opposition radicale russe reconnaît malgré elle l’impasse juridique de la CPI

Suite à la réunion tenue à Bruxelles, regroupant les classiques de l’opposition radicale russe, une Déclaration a été adoptée, visant à insister sur la nécessité d’un tribunal international contre la Russie et contre Poutine, même si les signataires de cette déclaration reconnaissent au passage l’impasse juridique. Le monde globaliste tourne en rond : soit abandonner l’idée d’un tribunal jusqu’à la fin du conflit (avec le risque que ce tribunal soit organisé contre lui ensuite), soit détruire définitivement les institutions juridiques pour créer un monstre politique — sous l’égide de ces pantins d’opposition.

Russophobie ordinaire : quand le Président tchèque prend en exemple l’internement des Japonais aux USA pour les Russes en Europe

Les Européens, eux, sont en guerre et toute la haine primaire, retenue par les impératifs civilisationnels, sont en train de sauter sous l’effet pervers de la guerre, pour nous ramener à des temps barbares. Ainsi, le président tchèque propose très sérieusement de reprendre l’exemple américain du déplacement et de l’internement des Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale, pour le traitement des Russes en Occident. Aucune indignation de la «communauté internationale», qui en rêve sans (encore) oser se l’avouer.

Air Defender 2023 : quand l’OTAN préfère occuper l’Europe

Le plus grand exercice des forces aériennes de l’OTAN depuis la guerre froide, Air Defender 2023, se déploie en Europe ces jours-ci. Selon le NYT, ceci est censé montrer, ce qui se passerait, si l’OTAN était attaquée par la Russie. Au-delà de l’inversion accusatoire de l’agression, il semblerait que cette structure ait développé un nouveau plan de bataille : légitimer par le conflit en Ukraine une reprise en main directe du Continent européen par les Etats-Unis et une redistribution des rôles internes par la remilitarisation accélérée de l’Allemagne.

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n’ose savoir comment gagner

«Il est plus facile de faire la guerre, que la paix» et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd’hui, parlent de «paix» en Ukraine, les plans s’enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et «revenir à avant». Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l’on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n’ose être formulé de part et d’autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n’est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, «la guerre ingagnable», car selon lui, même si l’armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n’est pas «ingagnable», mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l’assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.

Rasmussen prévoit une intervention directe des pays de l’OTAN en Ukraine contre la Russie : vous êtes prêts?

Avez-vous réellement envie d’envoyer vos fils et vos maris se battre en Ukraine contre la Russie pour les intérêts atlantistes ? Rasmussen, l’ancien Secrétaire général de l’OTAN, estime que le moment arrive. Il prend très à coeur son nouveau rôle d’intermédiaire entre l’Ukraine et l’OTAN et nous prévoit un  avenir radieux, dans lequel nous n’avons pas de place. C’est le moment de choisir son camp.

Crimes ordinaires : L’armée atlantico-ukrainienne endommage le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka … et accuse la Russie

Cette nuit, le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été attaqué. Bien qu’il n’y ait pas de risque nucléaire, une inondation importante est en cours dans la région. Sans même sourciller, BFM reprend l’accusation absurde de l’Ukraine, consistant à dire que la Russie continue à se bombarder elle-même. What else ? Il n’y a vraiment plus d’éthique professionnelle, la France est bien en guerre. En attendant, la fameuse offensive atlantico-ukrainienne se déroule à merveille, entre des cibles civiles à Belgorod ou Donetsk et des infrastructures civiles à Kakhovka.

Billet de Belgorod ou le réveil dans la douleur des élites russes

Tout accouchement se déroule dans la douleur. Mais la beauté du résultat fait oublier le processus. La nouvelle Russie, ou plutôt la résurrection de la Russie éternelle, est en cours et le processus est plus que douloureux. Belgorod est l’un des pics, qui peuvent permettre à la Russie de sortir du sommeil globaliste de ces trente dernières années, qui pousse les élites étatistes à relever la tête et à dire certaines vérités, aussi évidentes que difficiles : la guerre ne se gagnera pas avec quelques décisions administratives, mais avec un retour à la conscience nationale et si la Russie ne fait pas peau neuve, elle disparaîtra. Les difficultés militaires dans cette «Opération militaire spéciale» sont fondamentalement politiques et idéologiques, les conséquences et non les causes sont militaires. Le consensus des élites russes est en train de voler en éclats, comme en témoignent les nombreuses déclarations critiques et rationnelles de ces derniers jours. Pour le bien de la Russie, qu’elles soient entendues !

Billet du jour : ce silence étourdissant autour des procès de Donetsk contre les criminels d’Azov

Alors que des procès se déroulent contre des membres du groupe néonazi Azov, pour les crimes commis contre les civils, notamment à Mariupol, les médias se taisent. Que les médias occidentaux, se taisent, c’est logique — «il n’y a pas de nazis en Ukraine». Que les médias ukrainiens se taisent, c’est logique — de grands héros atlantico-ukrainiens ne peuvent se battre contre les civils, qui non seulement ne les soutiennent pas, mais veulent se sauver vers les Russes. Mais que les médias russes se taisent tout autant ou que formellement ils lancent trois mots entre l’ouverture d’un centre désindustrialisé de «brend» par Poutine et un compte-rendu comptable du terrain, cela est beaucoup plus surprenant — et inquiétant. Question, qui d’ailleurs commence à être posée par certains correspondants de guerre. En-dehors des talk-show débilitants et des séries B de mauvaise qualité, on pourrait peut-être parler de ce qui intéresse vraiment les gens ?

Attaque symbolique de drones sur Moscou : un coût politique plus que militaire

Ce matin, l’armée atlantico-ukrainienne a lancé une attaque de drones sur la capitale russe et la région de Moscou. Les dégâts se réduisent à des bris de verre et des blessures légères. Le couplet de l’attaque terroriste est ressorti, le mot de guerre fait toujours aussi peur. Mais le coup politique est là et le coût symbolique reste encore à estimer. Le but de cette attaque est de faire entrer la guerre dans l’esprit des gens, loin de la ligne de front.

Gouverneur de Belgorod : «que cela plaise ou non, nous sommes de facto en état de guerre»

En suivant les lignes d’information, l’on note que les zones frontalières de la région de Belgorod sont sous le feu quotidien de l’armée atlantico-ukrainienne depuis la semaine dernière. Après l’incursion du 22 mai et les frappes par drones du 23, la situation ne se stabilise pas. A tel point que le gouverneur Viasheslav Gladkov met les points sur les i : c’est la guerre, une vraie guerre, que cela plaise ou non.

Medevev : les Occidentaux, iront-ils jusqu’à la guerre nucléaire ?

L’emballement de l’aide militaire apportée à l’Ukraine par les pays de l’Axe atlantiste ne semble pas avoir de fin … La question, qui logiquement se pose, est de savoir jusqu’où les globalistes sont prêts à aller. Pour l’instant, ils ne peuvent se battre directement, les populations n’iront pas mourir pour leurs intérêts en Ukraine. Mais auront-ils la folie de fournir des armes nucléaires à l’Ukraine, après lui avoir fourni des obus déjà enrichis à l’uranium? Medvedev les a mis en garde. Sont-ils seulement encore capables d’écouter ?