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Gouverneur de Belgorod : «que cela plaise ou non, nous sommes de facto en état de guerre»

En suivant les lignes d’information, l’on note que les zones frontalières de la région de Belgorod sont sous le feu quotidien de l’armée atlantico-ukrainienne depuis la semaine dernière. Après l’incursion du 22 mai et les frappes par drones du 23, la situation ne se stabilise pas. A tel point que le gouverneur Viasheslav Gladkov met les points sur les i : c’est la guerre, une vraie guerre, que cela plaise ou non.

Medevev : les Occidentaux, iront-ils jusqu’à la guerre nucléaire ?

L’emballement de l’aide militaire apportée à l’Ukraine par les pays de l’Axe atlantiste ne semble pas avoir de fin … La question, qui logiquement se pose, est de savoir jusqu’où les globalistes sont prêts à aller. Pour l’instant, ils ne peuvent se battre directement, les populations n’iront pas mourir pour leurs intérêts en Ukraine. Mais auront-ils la folie de fournir des armes nucléaires à l’Ukraine, après lui avoir fourni des obus déjà enrichis à l’uranium? Medvedev les a mis en garde. Sont-ils seulement encore capables d’écouter ?

Belgorod : Les Etats-Unis soutiennent l’attaque par l’armée atlantico-ukrainienne du territoire russe

Le 22 mai, une importante attaque, réalisée avec du matériel militaire américain, a été opérée par l’armée atlantico-ukrainienne sur le territoire sur de la région frontalière de Belgorod. L’armée russe a détruit le groupe. Les régions frontalières sont souvent l’objet d’incursions de groupes de sabotage, mais celle-ci se démarque de par son importance et le soutien technique des Etats-Unis. Les fameuses «lignes rouges» continuent tranquillement à se déplacer … vers l’intérieur des terres.

Conflit en Ukraine : les F16 et la tentative des Atlantistes de faire sortir la guerre des tranchées

Après une mise en scène européenne, où la Grande-Bretagne présente «son» initiative d’une coalition internationale devant constituer une flotte aérienne militaire en Ukraine, les Etats-Unis donnent leur accord pour livrer des F16 et participer avec les Européens à la formation des pilotes. Mais aucune date n’est fixée. Peut-on dire qu’il y a une «escalade» du conflit ? Non, il y a une guerre. Et dans une guerre, les parties combattantes mettent en jeu tous les moyens qu’elles jugent opportuns pour remporter la victoire. Les avions de chasse sont logiquement de ces moyens. Ce qui ne veut pas dire que leur envoie, pas plus que les tanks, ne changeront le cours de la guerre, ne lui donneront une autre dynamique. 

Patriot vs. Kinjal : la Russie remporte le premier affrontement direct contre l’OTAN en Ukraine

Le premier affrontement direct entre la Russie et l’OTAN a eu lieu à Kiev dans la nuit du 16 au 17 mai. Cette nuit-là, pour la première fois, la Russie a utilisé dans le conflit ukrainien son missile hypersonique de nouvelle génération «Kinjal». Alors que le système de défense américain Patriot est considéré comme invicible, il fut soit détruit, soit largement endommagé. Les Etats-Unis ne peuvent se permettre de le reconnaître, car l’impact politique — et économique est véritable : la Russie a changé le cours psychologique de la guerre.

«Global food security» : la Russie reconduit l’accord céréalier et soutient ouvertement le monde global

Nous en sommes bien loin, de la déglobalisation. Au-delà de certaines mesures tactiques et vitales, les élites russes fonctionnent mentalement toujours dans le modèle global, sans avoir manifestement au minimum la volonté de le remettre en cause. Cette reconduction de l’Accord céréalier formellement avec l’Ukraine, par ailleurs dénoncé comme n’aidant en rien les pays pauvres, a été docilement reconduit par la Russie, comme l’a annoncé Erdogan le premier, sans que la Russie n’ait évidemment reçu aucune véritable garantie de l’exécution par les Occidentaux de leurs obligations à son égard. La «Global food security», branche de l’intérêt global (qui pourrait être pour la famine?), ne se discute pas.

Billet du lundi : Prigogine, le nouveau Eltsine ?

La question posée ici ne concerne pas la valeur combattante des personnes entrées dans les rangs de l’armée privée Wagner, qui appartient à Evgueny Prigogine et qui travaille sous contrat avec le ministère russe de la Défense. Il s’agit du danger grandissant de l’utilisation sur le sol national d’une logique néolibérale, niant l’armée régulière en Russie et conduisant inévitablement au discrédit du commandement. Donc du pouvoir légitime en période de guerre. Ce qu’il est impossible de faire de l’extérieur, il est toujours possible de le réaliser de l’intérieur : l’union des élites patriotiques, sur laquelle repose le pouvoir russe aujourd’hui, est mise en danger par l’attitude de Prigogine et son conflit ouvert, et réel, contre le haut commandement militaire. Avec les élections présidentielles de 2024 et l’apparition, certainement par hasard, de ce site faisant de Prigogine un candidat potentiel, l’on comprend que certaines élites le mettent en avant et derrière un conflit d’approvisionnement, elles peuvent jouer le putsch politique, comme Eltsine a été conduit à le faire en son temps, entraînant la chute de l’URSS.

L’attentat contre Prilépine ou la transformation de l’Occident en «zone terroriste»

Hier, dans la région russe de Nijni Novgorod, l’écrivain Zakhar Prilépine, qui est reparti comme volontaire en janvier sur le front, a été blessé dans un attentat terroriste faisant exploser la voiture dans laquelle il se trouvait avec un frère d’armes, Alexandre Choubine, 27 ans, lui mort sur le coup, alors que par rotation, ils pouvaient sortir de la zone de front. Sa fille est sortie par bonheur quelques minutes avant l’explosion. Les attentats se multiplient contre les personnalités russes, marquant définitivement le caractère terroriste du régime atlantiste de Kiev, autant que de ses curateurs. L’on soulignera particulièrement le registre de langage des médias français, qui loin de condamner ces attentats, mettent un point de déshonneur à caractériser ces victimes comme des «nationalistes» ou des «patriotes». Donc, manifestement, pour eux, tout est justifié. A la guerre comme à la guerre …

Les drones de la discorde : terrorisme ou déclaration de guerre, la Russie devra faire un choix existentiel

Dans la nuit du 2 au 3 mai, vers 2h30 du matin, deux drones ont été abattus par la défense aérienne russe, alors qu’ils étaient juste au-dessus du Palais du Sénat, qui est la résidence de travail du Président russe au sein du Kremlin. Le fait autant que les réactions soulèvent beaucoup de questions. Le décalage croissant entre le caractère vindicatif des déclarations de figures politiques de premier rang et la réponse réellement apportée n’est pas pour renforcer la position de la Russie, ni dissuader ses ennemis d’aller toujours plus loin.

Augmentation des opérations atlantico-ukrainiennes de sabotage en Russie autour des fêtes de mai : leçons stratégiques

Manifestement, l’armée atlantico-ukrainienne développe les opérations de terrorisme en Russie. Et les fêtes de mai sont une période bénie pour cela. Ces 1er et 2 mai, en plus des défilés traditionnels, plusieurs explosions, principalement dans les régions de Briansk et de Saint-Pétersbourg, ont marqué l’actualité. Au-delà des réactions parfois excessives de certaines personnalités politiques, il devient impératif, au bout d’un an, d’accepter la nouvelle réalité et de l’intégrer : c’est la guerre. Non pas une Opération comme ça en passant, à laquelle les élites globalistes russes ont bien été obligée d’acquiescer, non c’est la guerre. 

Ukraine, Russie, monde global : que veut finalement ce «bel-ami» la Chine ?

La Chine est entrée au centre de toutes les conversations, est l’objet de tous les fantasmes, faisant d’elle autant l’Ennemi N°1 des Etats-Unis et du monde global, que son plus grand soutien, tout en étant l'»ami» de la Russie et de l’intégrité territoriale de tous les pays, dont l’Ukraine. La seule certitude est qu’elle est le pays, qui prend un poids incontournable dans ce monde encore Ô combien global sur bien des aspects. Si l’on oublie les «amis», qui n’existent pas en géopolitique, avec l’activisme chinois dans le cas du conflit ukrainien, il serait urgent d’analyser un peu plus froidement cette poussée géopolitique d’un pays, qui n’a pas de conflit idéologique avec la globalisation. Bien au contraire …

Le néonazisme ordinaire en Pologne et ces «élites» sportives russes

La joueuse de tennis russe Vitalia Diatchenko s’est vu refuser l’embarquement sur un vol de la compagnie polonaise LOT, car elle est de nationalité russe. Cette «grande patriote» s’indigne, car elle avait des lettres de soutien de l’ITF … et surtout son papa né en Ukraine est titulaire d’un passeport diplomatique à l’ONU. Bref, son sang et son âme sont quand même assez purs pour prendre l’avion avec ceux de la race supérieure atlantiste. Entre les législations ouvertement ségrégationnistes et le collaborationnisme primaire de certaines de ces «élites» russes apatrides, l’histoire a toutes les chances de se répéter …

Déplacement de Poutine dans les zones du front de Kherson et Lougansk : préparation d’une offensive russe ?

L’on vient d’appendre ce matin l’inspection par le Président russe Vladimir Poutine des zones de front dans les régions de Kherson et de Lougansk. C’est le première visite du Chef de l’Etat dans ces régions, depuis leur rattachement à la Russie en automne dernier. Cela, signifie-t-il que la Russie prépare elle aussi une offensive pour le printemps, afin de libérer ce qui est officiellement son territoire national ?

Rosatom ou comment les Etats-Unis utilisent les sanctions «démocratiques» pour protéger leurs intérêts économiques

Les Etats-Unis viennent d’adopter une nouvelle vague de sanctions. Rien de nouveau ni d’exceptionnel, à un détail près. Ils se sont finalement décidé à sanctionner le domaine de l’énergie atomique russe, tout en affirmant que le but est d’exercer une pression sur les clients de la Russie à travers le monde. Il est vrai que la Russie est l’un des leaders du domaine : donc cela porte atteinte aux intérêts américains. Ce qui vaut bien quelques sanctions — démocratiques. Pour tenter de reprendre ainsi du poids sur le marché. Décidément, l’Ukraine a bon dos !

Billet funéraire : les banques suisses menacent les clients russes de fermeture de leur compte

Le contrôle bancaire en Suisse se renforce à l’égard des clients russes, suite à la pression exercée par les Etats-Unis et les pays du G7 au sujet de l’utilisation des actifs russes gelés. Pour l’instant, il s’agit plus d’intimidation, en dehors de tout cadre légal, et d’une intimidation sélective, que d’une véritable démarche juridique. Ce conflit en Ukraine fait décidément tomber tous les masques, même celui des banquiers suisses et de l’état de droit en Europe.