Рубрика: Géopolitique

Le Serpent de mer de l’impossible réforme de l’ONU

La question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient souvent à l’ordre du jour ces derniers temps. En effet, sans l’annoncer ouvertement, car ce serait un suicide politique, l’enjeu fondamental de ce discours est d’acter la fin de l’existence des Etats sur la scène internationale, puisque les conflits pourraient alors être réglés par un organe supérieur à ces Etats. Mais pour cela, il faut soit expulser la Russie de ce mécanisme, soit lui faire perdre son droit de veto. L’UE et l’Ukraine y travaillent, entraînant dans leur chute l’ONU. Finalement, ce ne serait pas une mauvaise chose de redéfinir l’arcane des relations internationales.

Le Sénat américain prévoit de légaliser la spoliation des actifs russes gelés

A l’occasion du vote du budget, le Sénat américain adopte un amendement prévoyant la possibilité d’utiliser pour l’Ukraine, les actifs russes gelés suite aux sanctions adoptées par les Etats-Unis contre la Russie. L’idée d’une spoliation des actifs russes devient de plus en plus à l’ordre du jour, surtout que la guerre coûte cher et que l’Ukraine est évidemment incapable de rembourser tout ce qui lui est fourni, en armement et en prêts. La Russie, consacrée «ennemi» par le discours politico-médiatique atlantiste, se voit enfermée dans un droit de l’ennemi, qui la prive de ses droits ordinaires — pour des raisons politiques. La guerre a ses raisons que le droit ne connaît pas. Le vainqueur, de toute manière aura raison. Le droit est un instrument, les Occidentaux savent parfaitement le manipuler.

Le Parlement européen s’apprête à voter le mythe du Holodomor, créé aux Etats-Unis dans les années 80

Sur fond de conflit ukrainien, il est important pour l’Axe atlantiste d’encrer dans l’opinion publique l’image de l’Ukraine victime. D’une Ukraine pas uniquement victime aujourd’hui, mais historiquement victime, déjà de la vilaine Union soviétique. Pour cela, le vieux mythe du Holodomor est très utile. Créé aux Etats-Unis dans les années 80, il est parfaitement réutilisé aujourd’hui en Europe et le Parlement européen, discipliné, se prépare à voter ce 15 décembre une résolution historiquement fausse, mais idéologiquement indispensable, faisant porter la responsabilité de la famine en Ukraine dans les années 1932 et 1933 sur les épaules d’un Staline, qui voulait soi-disant éliminer physiquement le peuple ukrainien. Mettons donc en lumière quelques éléments historiques et voyons comment ce mythe, dans lequel le Parlement européen se prépare à plonger, a été créé de toute pièce pour les besoins du combat géopolitique des Etats-Unis contre l’URSS. Les choses ne changent pas tellement …

Allemagne : Extrême droite et schizophrénie de la communauté internationale

Alors que les médias s’émeuvent tous en choeur d’une étrange tentative de coup d’Etat amateur, mais d’extrême droite en Allemagne, avec évidemment des traces highly likely russes, cette même communauté internationale soutient sans sourciller les néonazis patentés ukrainiens. Sommes-nous face à une poussée de schizophrénie aigüe ou tout cela n’est-il que du cinéma, destiné à détourner notre regard ? Parce que, vraiment, il faut faire beaucoup d’efforts pour croire à une réelle tentative de coup d’Etat dans ces pays totalement globalisés et politiquement évidés, qui sont les nôtres …

Division SS «Galicie» : la Cour suprême ukrainienne ne voit aucun lien avec le nazisme

La Cour suprême ukrainienne vient de blanchir le régime néonazi post-Maïdan en déclarant très sérieusement que la Division «Galicie» ou 14e division d’infanterie SS Galicienne N°1 n’a pas de symboliques nazies, elle ne peut donc être interdite en Ukraine aujourd’hui. Et pour cause, la symbolique de cet organe, intégré dans les SS, qui a été utilisé pour lutter contre la résistance en Europe de l’Est, est reprise aujourd’hui par de nombreux membres de cette nouvelle armée atlantico-ukrainienne. De la collaboration servile et acharnée à la lutte contre tout résistance, les traditions manifestement reviennent à la charge en Ukraine … Revenons un peu sur l’histoire et les tristes gloires de la Division «Galicie», puisque c’est cette Ukraine que l’Occident atlantisé a décidé de ressuciter.

Guerre du gaz : la Russie se développe vers l’Orient, que restera-t-il de l’Europe ?

Pendant que l’UE conduit les pays européens sur la voie de la récession et de la paupérisation, notamment en tentant d’imposer selon les exigences du Trésor américain un prix maximal à l’importation de gaz russe, la Russie développe ses partenariats stratégiques en matière énergétique avec la Chine et le Kazakhstan. Il est urgent pour nos pays de mettre un terme à cette politique atlantiste suicidaire !

Plafonnement des prix du gaz russe : les pays européens rechignent à se suicider

Sur injonction américaine, l’UE continue à vouloir imposer aux pays européens un plafond au prix du gaz et du pétrole russes. Manifestement, le jeu du marché, si cher aux pays soi-disant libéraux dont nous faisons partie, n’est pas si sacré que cela dans le monde atlantiste, surtout lorsqu’il s’agit d’affaiblir les Etats européens, déjà totalement soumis politiquement, et de les rendre encore plus dépendants des décisions atlantistes. La Russie a encore répété ne pas vendre du gaz aux pays pratiquant le plafonnement. Mais les pays européens ont du mal à faire le dernier pas et à sacrifier ce qui reste de leur économie nationale au dieu Atlan. Pourtant, tous les cultes exigent des sacrifices réguliers, ne serait-ce que pour calmer la colère des dieux.

Grande-Bretagne : un juge britannique légitime contre le droit une atteinte au déchargement de pétrole russe

C’est la fin de l’état de droit en Grande-Bretagne. Ce n’est pas que l’état de droit se porte à merveille dans le Vieux Monde, mais les systèmes judiciaires tentaient tant bien que mal d’en préserver les apparences. Même les apparences viennent de tomber : un juge britannique a acquitté des activistes de Greenpeace empêchant le déchargement de pétrole russe … car il est russe. Et le juge a estimé contre la législation légitimer un délit. Quand la politique prévaut sur le droit, c’est la fin du droit. Sans le droit, il ne reste que la force. 

Escalade du conflit contre la Russie : la Finlande se prépare à accueillir les armes nucléaires de l’OTAN

Newsweek l’a révélé dimanche, la Finlande, une fois entrée dans l’OTAN, ne posera aucune limite, ni au nombre de bases de l’OTAN sur son territoire, ni à la présence d’armes nucléaires. Combien de minutes faut-il à une bombe nucléaire pour détruire Saint-Pétersbourg ? L’escalade provoquée par l’OTAN est significative, la Russie ne pourra pas rester sans réagir, l’atteinte portée à sa sécurité nationale est trop importante.

Le Pentagone affirme l’absence de volonté de la Russie de recourir aux armes nucléaires … et arme l’Europe

Le Pentagone déclare à chaque conférence de presse ne pas constater de signes, pouvant laisser entendre que la Russie serait prête à utiliser des armes nucléaires dans le conflit en Ukraine … et donc les Etats-Unis avancent à décembre la livraison en Europe, dans les bases de l’OTAN, de nouvelles bombes nucléaires, pouvant être utilisées lors d’un conflit, pour faire face à la menace russe, qu’ils viennent de reconnaître comme inexistante. Et pendant ce temps-là, les pantins européens continuent à applaudir, alors que leur enterrement politique a déjà eu lieu et qu’ils entraînent nos pays dans leur chute sans fin.

Famine : L’escroquerie céréalière ou comment l’Occident s’approprie les céréales ukrainiennes

L’accord céréalier du 22 juillet signé entre l’Ukraine, la Turquie, la Russie et l’ONU tourne à la farce. Non seulement, la quasi-totalité des navires est dirigée vers des pays occidentaux, mais la contre-partie prévoyant l’export de produits russes n’est pas remplie. La Russie pense de plus en plus sérieusement à ne pas le reconduire en novembre, puisqu’il n’a strictement aucun rapport avec «faim dans le monde» — à moins de ne considérer l’Occident comme étant ce monde.

Annulation du régime simplifié des visas ou comment l’UE se prive d’un instrument de soft power face à la Russie

Le fanatisme est intéressant en ce qu’il conduit inexorablement à adopter des mesures, qui sont préjudiciables à leur auteur. C’est ainsi que l’atlantisme radical des institutions européennes oblige les Etats membres à suspendre le régime simplifié de délivrance des visas avec la Russie, faute de n’avoir pu trouver un accord pour une rupture totale et un isolement de l’Europe. De cette manière, les pays européens, en perdant le levier touristique, se prive d’un moyen particulièrement efficace de transmission des «valeurs» post-modernes, du nouveau mode de vie de l’homme seul et sans Patrie (c’est-à-dire désormais «libre»), des mouvements anticivilisationnels, bref de tout ce qui fait «l’attractivité» de l’Occident aujourd’hui et accompagne ses magasins et ses restos. Tout a un prix, la question restant de savoir qui va payer la note.

Discours de Poutine devant les présidents des fractions parlementaires : on n’arrête pas le sens de l’histoire

Si les médias atlantistes se sont principalement arrêtés sur la déclaration de Poutine affirmant que la Russie n’a pas encore commencé les choses sérieuses en Ukraine, l’intérêt de ce discours est surtout la formulation de la raison et des buts de cette intervention : la fin du monde global — de ce «libéralisme totalitaire», le retour à la souveraineté des peuples, la restitution du pouvoir aux Etats et la liberté de défendre sa culture et ses valeurs. L’on n’arrête pas le cours de l’histoire, comme le déclare le Président Poutine, le mouvement lancé par la Russie ne pourra pas être arrêté, l’on ne pourra pas revenir en arrière.

Les USA exigent l’expulsion de 12 diplomates russes à l’ONU ou quand l’ONU devient officiellement une institution américaine

L’intervention militaire russe a déjà produit des effets géopolitiques appréciables : en plus de la fin de la covid-hystérie, nous assistons au déshabillage des institutions dites internationales, qui ne sont qu’atlantistes. Dont l’ONU, avec la demande américaine d’expulsion de 12 diplomates russes en poste à l’ONU. En violation du droit international, qui n’existe plus, remplacé par les intérêts impérieux des Etats-Unis.