Рубрика: Géopolitique

Le procès des «journalistes russophones» s’ouvre en Lettonie : la répression s’intensifie en Europe

Ce 11 avril, Riga enterre le journalisme en Europe. Il était une époque, où le métier de journaliste était respecté, certains étaient même craints. Ce temps est révolu, depuis que les journalistes, dans leur grande majorité, sont devenus des instruments, voire des larbins, du pouvoir. Peu importe d’ailleurs de quel pouvoir, ce n’est pas une question de conviction. En Lettonie, la chasse aux journalistes russophones franchit la ligne d’arrivée, avec l’ouverture aujourd’hui du procès contre rien moins que 14 journalistes, qui risquent 4 ans de prison pour avoir préparé des articles en russe pour le holding médiatique russe Russia Segodnia. Et aucune réaction, ni des organisations professionnelles, ni de leurs collègues en Occident, ni des grands défenseurs de la liberté et valeurs — quand elles sont globalistes. Une honte. Qui n’est ni la première, ni la dernière dans nos sociétés au totalitarisme rampant. Tout notre soutien à ces hommes, qui ont eu le courage de faire leur travail !

Kazakhstan : le groupe Soros change de nom, pour que rien ne change

Le Fonds Soros n’a pas une mauvaise réputation, il a une réputation sulfureuse. Sous le slogan de l’exportation de la démocratie, l’on voit implanter les mécanismes de désétatisation, de soumission idéologique et si besoin de déstabilisation des systèmes politico-étatiques résistants. Toute institution nationale doit se fondre dans ce magma globaliste et révérer ses dieux. Pour faire oublier un passé de plus en plus reconnu et critiqué, le Fonds Soros opère un changement de marque dans la région stratégique d’Asie centrale, devient CAPS Unlock, pour que surtout rien ne change. Le Kazakhstan annonce la couleur.

Vers une Troisième Guerre mondiale : Les Etats-Unis se prépareraient-ils vraiment à une guerre contre la Russie et la Chine ?

Différentes publications semblent indiquer que les Etats-Unis se préparent à intensifier le conflit en même temps contre deux puissances nucléaires, la Russie et la Chine. Parallèlement, l’on voit l’entrée de la Chine sur la scène géopolitique, prendre des positions très claires aux côtés de la Russie. Si tel est le cas, la bataille d’Ukraine n’est qu’une préparation des armées à une confrontation d’une envergure, que l’on aurait aimé ne pas revoir. Sommes-nous en train d’assister aux prémisses d’une Troisième Guerre mondiale ?

Les satellites atlantistes de l’Est demandent un renforcement de la censure sur Internet : la démocrature, rien de tel !

Huit pays de l’Est, toujours aussi friands de démocratie, exigent des géants du net un renforcement drastique de la censure contre les informations venues de Russie. En effet, comment lessiver le cerveau du bon Européen à la sauce atlantiste, s’il entend parler les mercenaires occidentaux, des trafic d’armes, de l’utilisation d’armes à l’uranium, des crimes contre les civils et les militaires russes … La démocratie, c’est sympa, quand tout le monde dit la même chose. Alors META est sommé de mettre de l’ordre dans ce reste de pluralisme, déjà en mauvais état. Vive l’ordre global ! Vive la pensée unique ! Vive l’absence de pensée ! De toute manière, ça sert à quoi ? A rien, manifestement, dans l’ordre global. C’est même dangereux. Il faut donc lutter contre ce qu’il en reste. Le feu est ouvert !

Opposition : Blinken revendique l’ingérence américaine en Biélorussie

Devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le Secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré se préparer à nommer un envoyé spécial, chargé d’intensifier et coordonner le travail avec l’opposition biélorusse. Ingérence ? Qui a dit ingérence ? Mais, non, il s’agit ici de «démocratisation». Et cela est assumé ouvertement. Certes, il n’y a que Tikhanovskaya, pas franchement populaire à l’intérieur du pays, mais faute de grives … Au fait, quelqu’un a des nouvelles de Guaido ? 

L’UE prépare une réglementation «démocratique» sur les agents étrangers : encore un coup de la Russie ?

L’ombre russe plane sur l’Union européenne, Ursula a été retournée! Je ne vois aucune autre explication, après ce qui s’est passé en Géorgie il y a quelques jours. Rendez vous compte, l’UE prépare une réglementation, visant à rendre plus transparent le financement des ONG et groupement recevant un financement hors-UE — afin de réduire l’influence étrangère sur la politique des organes européens. Et dire que la Géorgie, exactement pour la même réglementation, se trouve au banc du Paradis européen, au bord d’une révolution de couleur, qui doit contrer cette «influence russe» rampante. Ô mon Dieu, j’ai compris, la Russie vient certainement d’influencer l’UE!

L’Ukraine, l’avenir de la Géorgie ? Tentation d’un nouveau front en Ossétie du Sud et en Abkhazie

Le front s’étant stabilisé en Ukraine, l’armée russe arrivant à bloquer toutes les tentatives de percée de l’armée atlantico-ukrainienne et elle-même avançant lentement, certes, mais sûrement, les pays de l’Axe sont face à un choix : soit renforcer leur présence militaire dans le conflit ukrainien au risque d’entrer directement en guerre contre la Russie ; soit ouvrir de nouveaux fronts, afin de conduire la Russie à disperser ses forces. La seconde solution est moins dangereuse politiquement, elle semble avoir été choisie. Si la Moldavie est une plateforme possible à terme, mais qu’il faut encore travailler, car la présence militaire de Casques bleus russes en Transnistrie complique la situation, la Géorgie semble être à point et la tentation d’une nouvelle guerre du Causase vers l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie entre dans le discours médiatico-politique, sous couvert de lutte contre «l’occupation» russe de ces territoires, qui ont pourtant déclaré leur indépendance dans les années 91 — 92, à la chute de l’Union soviétique et suite à une agression militaire de la Géorgie à l’encontre. Des territoires, que la Russie est juridiquement chargée de protéger depuis les Accords de Sotchi de 1992, conclus suite à la première défaite géorgienne.

Wagner ou les dangers de la «privatisation» postmoderne d’une guerre de libération nationale

La question de l’implication d’une armée privée sur le sol national est particulièrement controversée. Au-delà des avantages tactiques, elle provoque des effets négatifs de grande ampleur, comme l’illustre parfaitement l’instrumentalisation par les médias occidentaux des relations sulfureuses entre Prigogine, l’oligarque propriétaire de l’armée privée Wagner, et le ministère russe de la Défense. Comme l’a souligné avec une grande justesse le ministère, la médiatisation de ces relations objectivement complexes existantes entre les deux n’est utile qu’à l’ennemi. Sur le fond, comment des entreprises privées peuvent-elles à ce point participer de manière «indépendante» à une guerre menée par un Etat sur son territoire ? Cette «privatisation» du conflit, parfaitement au goût postmoderne, soulève de nombreuses questions … 

Immigration idéologique : la Russie, terre d’accueil des partisans de la liberté, des valeurs traditionnelles et de la culture

Le conflit, qui touche aujourd’hui les pays atlantistes et la Russie, est avant tout un conflit idéologique. Chaque clan porte une vision du monde, qui lui est propre et qui n’est pas compatible avec l’autre. Soit vous portez le culte des minorités, soit vous donnez la possibilité à chacun d’être lui-même ; soit vous niez les racines culturelles et civilisationnelles, soit vous permettez à une civilisation de se développer dans la continuité et en profondeur ; soit vous niez l’intérêt national, soit vous trouvez légitime qu’un Etat protège les intérêts de sa population.  En ce sens, la Russie se pose aujourd’hui comme le défenseur potentiel des valeurs traditionnelles, un modèle anti-globaliste en perspective, en tout cas si elle arrive, comme le souligne Nikita Mikhalkov avec force et arguments, à faire le ménage dans les élites globalistes, qui entourent toujours le Président russe. Afin de préparer le terrain, un Comité d’accompagnement de l’immigration idéologique se met en place avec l’appui des députés et de la société civile : il existe une terre d’accueil pour les désespérés de la globalisation et la Russie est prête à accueillir les ressortissants des pays de l’OTAN, qui veulent vivre en paix, en harmonie et de manière civilisée. Que cet appel soit entendu !

Les Etats-Unis financent une bonne image de l’OTAN et l’implantation de leurs valeurs en Finlande

Les Etats-Unis se préparent à financer la prise en main de la société finlandaise, pour la faire définitivement passer aux «valeurs» américaines, en soutien à l’OTAN. Mais il est vrai que la Finlande a perdu son autonomie politique en perdant sa neutralité militaire, fragile équilibre choisit après la Seconde Guerre mondiale, en raison de son statut d’allié de l’Allemagne nazie. Décidément, la Finlande répète toujours les mêmes erreurs …

Le conflit autour des concessions russes du cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois et l’enjeu de l’immigration des Russes blancs

Le cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois est étrangement apparu à la Une des actualités, tant en France qu’en Russie : alors que 70% des tombes de l’immigration russe blanche et des grands hommes de la culture russe sont pris en charge par la Russie depuis 2005, désormais la Ville refuse le paiement des concessions par la Banque Centrale russe. Le problème, est-il réellement simplement technique ou bien au-delà de la russophobie d’Etat en France ne peut-on voir une tentative de reprise en main de l’immigration blanche, qui devient de plus en plus pro-russe ?

Alexander Graf Lambsdorff : l’Allemagne se prépare à envoyer à Moscou un ambassadeur atlantiste et anti-russe

De la manière dont un Etat envisage la conduite de ses relations avec un autre Etat, va dépendre le choix de la personnalité pressentie pour diriger la mission diplomatique dans le pays d’accueil. Selon les dires du journal allemand Spiegel, l’Allemagne se prépare à envoyer au poste d’Ambassadeur à Moscou Alexander Graf Lambsdorff, atlantiste actif et anti-russe convaincu. Décidément, les pays européens ne cherchent en rien à normaliser les relations avec la Russie et continuent à servir les intérêts américains.

Le Serpent de mer de l’impossible réforme de l’ONU

La question de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU revient souvent à l’ordre du jour ces derniers temps. En effet, sans l’annoncer ouvertement, car ce serait un suicide politique, l’enjeu fondamental de ce discours est d’acter la fin de l’existence des Etats sur la scène internationale, puisque les conflits pourraient alors être réglés par un organe supérieur à ces Etats. Mais pour cela, il faut soit expulser la Russie de ce mécanisme, soit lui faire perdre son droit de veto. L’UE et l’Ukraine y travaillent, entraînant dans leur chute l’ONU. Finalement, ce ne serait pas une mauvaise chose de redéfinir l’arcane des relations internationales.

Le Sénat américain prévoit de légaliser la spoliation des actifs russes gelés

A l’occasion du vote du budget, le Sénat américain adopte un amendement prévoyant la possibilité d’utiliser pour l’Ukraine, les actifs russes gelés suite aux sanctions adoptées par les Etats-Unis contre la Russie. L’idée d’une spoliation des actifs russes devient de plus en plus à l’ordre du jour, surtout que la guerre coûte cher et que l’Ukraine est évidemment incapable de rembourser tout ce qui lui est fourni, en armement et en prêts. La Russie, consacrée «ennemi» par le discours politico-médiatique atlantiste, se voit enfermée dans un droit de l’ennemi, qui la prive de ses droits ordinaires — pour des raisons politiques. La guerre a ses raisons que le droit ne connaît pas. Le vainqueur, de toute manière aura raison. Le droit est un instrument, les Occidentaux savent parfaitement le manipuler.

Le Parlement européen s’apprête à voter le mythe du Holodomor, créé aux Etats-Unis dans les années 80

Sur fond de conflit ukrainien, il est important pour l’Axe atlantiste d’encrer dans l’opinion publique l’image de l’Ukraine victime. D’une Ukraine pas uniquement victime aujourd’hui, mais historiquement victime, déjà de la vilaine Union soviétique. Pour cela, le vieux mythe du Holodomor est très utile. Créé aux Etats-Unis dans les années 80, il est parfaitement réutilisé aujourd’hui en Europe et le Parlement européen, discipliné, se prépare à voter ce 15 décembre une résolution historiquement fausse, mais idéologiquement indispensable, faisant porter la responsabilité de la famine en Ukraine dans les années 1932 et 1933 sur les épaules d’un Staline, qui voulait soi-disant éliminer physiquement le peuple ukrainien. Mettons donc en lumière quelques éléments historiques et voyons comment ce mythe, dans lequel le Parlement européen se prépare à plonger, a été créé de toute pièce pour les besoins du combat géopolitique des Etats-Unis contre l’URSS. Les choses ne changent pas tellement …