La présidence par la Russie du Conseil de sécurité : de la dérive finale du système issu de la Seconde Guerre mondiale
La présidence de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU s’achève, mais l’hystérie politico-médiatique qui l’a accompagnée souligne à quel point ces organes internationaux sont devenus des organes de gouvernance globale. Ils ne peuvent normalement fonctionner qu’en période de relations internationales pacifiées, c’est-à-dire d’acceptation d’une domination ou d’une répartition du pouvoir. Comme ce système est justement contesté, leur fonctionnement — et leur légitimité — sont objectivement remis en cause.