Помечено: guerre

L’OTAN et l’UE préparent ouvertement les pays européens à une guerre contre la Russie

Le vice-président du Conseil des ministres et ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajiani, vient d’appeler à la création d’une «armée européenne». Il n’est ni le premier, ni le dernier, mais désormais sur fond de guerre globaliste contre la Russie, ces appels prennent une tout autre dimension. Il rejoint en cela les responsables de l’OTAN, qui dès novembre 2022 appellent à faciliter la circulation des forces militaires — anglo-saxonnes — sur nos territoires, dans ce qu’ils appellent un «Schengen militaire». Ces élites sont en guerre contre la Russie, elles l’affirment par ailleurs, et veulent transformer les pays européens en champ de manoeuvre, avant de n’en faire des champs de bataille.

Retour sur la grande conférence de presse de Poutine

Hier s’est tenu l’exercice bien connu du marathon communicationnel entre le Président et la population. Cette fois-ci, les conférences autrefois distinctes pour les journalistes et les citoyens ont été regroupées en une seule grande fête politico-médiatique. Quelques remarques sur les grandes lignes, qui ont marqué les 4 heures de questions-réponses.

Russie / Etats-Unis : remilitarisation sur fond de «American Leadership»

Au-delà de l’espoir de certains de voir le conflit se résoudre de manière magique, par disparition soudaine de l’ennemi, la guerre qui se déroule en Ukraine est faite pour durer et elle reconfigure les sociétés de l’intérieur. D’une manière beaucoup plus prosaïque, elle conduit également à la relance de l’industrie militaire et à la remilitarisation, principalement en Russie et aux Etats-Unis, puisque ce sont les deux pays, qui prétendent pouvoir influencer de manière autonome la scène internationale.

Guerre en Ukraine : les journalistes russes, cibles de l’armée atlantico-ukrainienne

Logiquement, dans les zones de combats, les journalistes signalent leur présence par des signes vestimentaires distinctifs, afin que les forces armées en place puissent les épargner — puisqu’ils ne sont pas combattants. Ce principe universel ne s’applique pas au conflit en Ukraine, où les journalistes russes évitent de se faire remarquer lorsqu’ils couvrent la zone de front, pour ne pas devenir, justement, une cible. Hier encore, l’armée atlantico-ukrainienne a touché un groupe de journalistes, qui préparaient un reportage sur les dégâts commis par cette armée dans les villages de la région de Zaporojie. Les témoins gênants doivent être écartés, pour pouvoir tranquillement construire un discours politico-médiatique totalement fantasmagorique.

L’Axe atlantiste diversifie sa stratégie en Ukraine : de l’implication de l’UE et de l’OTAN directement contre la Russie

Tous les médias occidentaux le reconnaissent, l’offensive atlantico-ukrainienne s’essouffle et pour atteindre les résultats envisagés, à savoir un refoulement significatif de la Russie, il faut injecter sur le front ukrainien des forces humaines et des armes, que ces pays soit n’ont pas, soit ne sont pas prêts à introduire ici. Face à cet enlisement, l’Axe atlantiste teste une autre option de combat, celle de mettre l’Ukraine, sans trop en préciser les frontières, sous protection de l’OTAN et de l’UE, en l’intégrant. Non pas comme «plan de paix», mais pour libérer des forces aux frontières de la Russie. Ce qui la conduirait à devoir formellement répondre contre ces organes. Pourtant, ce scénario non plus n’est pas sans faille. Analyse.

Culte globaliste numérique en Russie : des adresses de sites sensibles à Donetsk en libre accès sur internet

Sur fond de l’important bombardement du centre de Donetsk ces derniers jours, un nouveau scandale vient d’éclater dans cette région en guerre. Grâce au culte globaliste numérique, gardant toute sa vigueur en Russie, l’adresse du Centre républicain des drones est accessible en ligne. A quand une véritable déglobalisation ?

Conflit en Ukraine : Kiev groupe près de 120 000 hommes à la frontière avec la Biélorussie

La frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie est sous tension depuis l’intensification du conflit en Ukraine. Unilatéralement fermée par Kiev, cela n’empêche pas les provocations ukrainiennes et la suspicion d’une avancée de la Russie par le territoire biélorusse. Ainsi, Minsk vient d’annoncer qu’un groupe d’environ 120 000 hommes de l’armée atlantico-ukrainienne a été placé aux portes du pays. S’il y a peu de chances pour qu’il s’agisse d’une tentative par l’Ukraine d’élargissement du front, ces hommes sont à ce jour principalement utilisés pour de petites, mais régulières, provocations ressemblant à la guerre psychologique.

SOS Donbass ou l’étrange histoire d’un étrange convoi humanitaire … pour un fonds ukrainien

Cela fait une bonne semaine qu’un camion de l’association SOS Donbass est bloqué dans la région de Rostov-sur-le-Don, proche de la zone du front. Les services des Douanes russes ont proposé plusieurs solutions pour le débloquer, mais les responsables n’en ont acceptées aucune et cette aide humanitaire, en «transit» par la Russie, formellement à destination de Kiev pour le fonds «Glory to Ukraine, Glory to Heroes» commence à faire du bruit. Cette étrange histoire devrait faire réfléchir et soulève beaucoup de questions sur l’humanitaire, surtout en période de guerre.

Israël et la normalisation de la rhétorique nazie : n’aurait-on pas enfanté d’un monstre ?

L’accélération du conflit entre Israël et Gaza s’accompagne d’un retournement du paradigme nazi : bien que les hauts responsables israéliens traitent les autres peuples d’animaux ou de sous-hommes, qu’il s’agisse des Palestiniens ou des Bouriates (en Russie), bien qu’ils considèrent normal de les écraser physiquement, ils continuent à utiliser la victimisation nazie, payée très cher par les aïeux de leurs familles (mais non par eux-mêmes) pour justifier leurs crimes. Et quand on leur rappelle, à l’ONU, qu’ils ne sont pas au-dessus du droit international, l’enfant-roi se révolte : comment ça, il n’y aurait plus d’impunité totale, nous n’aurions plus le monopole de l’humanité ? Il semblerait que la communauté internationale, en faisant d’Israël une victime éternelle et intouchable sous peine d’antisémitisme, ait enfanté d’un monstre. Qui est entré en guerre et se croit au-dessus de tout … et de tous.

Conflit israélo-palestinien : pourquoi l’Occident, couvre-t-il le génocide en cours commis par Israël contre les Palestiniens ?

Au quatrième jour du conflit engagé par le Hamas, la tonalité a changé. Si le premier jour, l’ampleur des bombardements palestiniens inquiétait pour la sécurité d’Israël, il est désormais évident que cette étrange décision est l’occasion saisie par les dirigeants israeliens pour raser Gaza et commettre le génocide, qu’ils espéraient depuis tant d’années. La haine est à son comble, elle est ouverte et entièrement validée par cet Occident, dont le parti-pris pro-israélien ne connaît à ce jour aucune limite. Le monde global, est-il en train de changer de qualité ?

Axe atlantiste : la Finlande, sera-t-elle à nouveau lancée contre la Russie ?

La guerre, qui se déroule en Ukraine, est un conflit secondaire de la confrontation primaire qui oppose l’Axe atlantiste à la Russie, comme l’une des forces potentielles défendant encore la souveraineté des Etats. Comme tout conflit de cette ampleur, il ne peut se concentrer sur un front restreint et tend à être développé, afin de disperser les forces de l’adversaire, en l’occurrence de la Russie. La Finlande est à nouveau priée de jouer le même rôle qu’en 1939, elle est à nouveau dirigée par des forces étrangères, qui cherchent à la lancer contre la Russie, en préparation d’une agression plus large. Son entrée dans l’OTAN fut un pas décisif pour la perte de son autonomie géopolitique.

Nomadisme et migrations

Nomadisme et migrations ont accompagné l’évolution de l’humanité et l’on en trouve la trace dans la Bible. Pour autant, les textes ne peuvent être pris à la lettre et les phénomènes doivent s’interpréter en fonction de leur contexte, en l’occurrence, culturel, civilisationnel et géopolitique. Jean-François Geneste revient pour Russie Politics sur cette question, qui prend aujourd’hui les apparences d’une guerre civilisationnelle.

Conflit en Ukraine : ce drone de cirque politico-médiatique

Depuis fin juillet, l’armée atlantico-ukrainienne a intensifié les attaques de drones vers la Russie, ciblant principalement, pour des raisons symboliques évidentes, la Crimée et la capitale, Moscou. Si l’impact médiatique est incontestable, certains comme TF1 n’hésitant pas à aller jusqu’au fake, le bruit permet surtout de masquer la faible efficacité militaire à court terme de cette stratégie atlantiste low cost. Pour autant, l’impact politique n’est pas à négliger. L’OTAN gagne ainsi du temps pour habituer les parties à une confrontation directe, stratégie les menant lentement, mais sûrement, vers une guerre traditionnelle généralisée en Europe. Pour l’instant, les grenouilles restent confortablement dans l’eau chaude.

Troisième Guerre mondiale : la France soutient désormais l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN

La question de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN soulève un véritable débat parmi les membres de l’Alliance. Si l’Est, plus radical dans son atlantisme et faible dans sa dimension politique, tente d’entraîner le monde dans un conflit mondial en soutenant cette position, l’Ouest est plus timoré et rappelle la clause de l’art. 5, qu’il ne sera pas facile de faire digérer à ces populations post-modernes gavées à la «paix» à n’importe quel prix, surtout au prix des autres. La volte-face de la France est ici un très mauvais signal.

Billet du vendredi : cette guerre en Ukraine, que personne n’ose savoir comment gagner

«Il est plus facile de faire la guerre, que la paix» et Clémenceau savait de quoi il parlait : cette mauvaise paix de 1918 a permis la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup, aujourd’hui, parlent de «paix» en Ukraine, les plans s’enchaînent et se ressemblent : on veut tirer un trait sur ce qui a été depuis février 2022, tout oublier et «revenir à avant». Pourtant, ce qui a été, ne sera plus. Et si le mot de victoire flotte sur les lèvres, l’on ne se bouscule pas pour formuler une idée concrète ni du chemin à accomplir pour y arriver, ni du visage de cette victoire, tant le conflit n’ose être formulé de part et d’autre : si pour la Russie la victoire doit être militaire en Ukraine, elle ne sera pas suffisante pour mettre un terme au conflit, dont la source n’est justement pas en Ukraine. Et le Foreign Affairs soulève cette impasse, «la guerre ingagnable», car selon lui, même si l’armée russe revient aux frontières de 1991, le conflit ne prendra pas fin pour autant. Cette guerre n’est pas «ingagnable», mais elle ne pourra être gagnée, que lorsque les élites politiques dirigeantes auront le courage de l’assumer. Et les premières, qui feront ce pas, seront en position de force.